RUBI10
Passe du temps sur le forum
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Quand il y a le feu ... un max de volontaires pour aider à éteindre l'incendie s'impose . La raison pour laquelle, modestement, je reviens aux écritures !!
Paradoxalement pas sur un sujet directement lié à la situation de l'équipe 1, mais un sujet sur les Espoirs , ou les Reichels et les Crabos qui sont dans une position semblable.
L'envie, l'osmose, la volonté de se surpasser, de se faire mal, de faire mal aux adversaires, de pénétrer dans un stade (à plus forte raison le sien) avec une âme de vainqueur, avec des certitudes que la défaite est impossible, avec l'idée permanente de suppléer un éventuel manque de son partenaire, de ne jamais être dans l'anodin, toute situation est primordiale et doit être traitée comme telle par les 15 joueurs sur le pré !
C'est ce que manifestement font les espoirs, qui sans internationaux à tous les postes tiennent la dragée haute aux Montpellier, Toulouse, Clermont etc ...
Sans vouloir jouer à l'ancien combattant , je voudrais simplement rappeler qu'au début des années 70, 2 villages catalans dépassant à peine les 1000 habitants ont "régné" sur l'ovalie des "jeunes". Torreilles et Bages. Je parlerai plus particulièrement de celui que je connais de l'intérieur, l'AS Bages. 18 joueurs sur toute la saison (pas 1 de plus dans l'effectif), pas 1 essai encaissé de toute la saison, et un titre national (partagé avec La Rochelle) en Mai. Et cela en ayant battu ou éliminé, d'abord l'USAP avec mes amis Brunet, Got, Barande, Porical, Lopez, Lecoq, Morat etc ..., puis Béziers avec des Pesteil, Vaquerin, Brive, Toulon ... Donc tout cela pour une équipe avec 3 remplaçants, dans un village inconnu par 98% de la population française, avec à l'époque 1 seul "international jeune", jouant sur un stade où l'herbe était aussi rare que nos placages manqués ...
Comment cela a été possible ? Même si les époques sont différentes , ben de l'envie à revendre, une équipe (dans le plein sens du mot), une entraide de tous les instants entre joueurs, des guerriers (Imbernon et Goze bien sûr) mais aussi des Gascons, des Olive, Enrique, Vergé, un capitaine dans le plein sens du terme (à la Rives ou Tordo) Jean Batlle qui, à l'image de Majoral, sans un gabarit énorme, n'avait peur de rien ni de personne, n'abdiquait jamais, t'interdisait de baisser la tête penaudement, se faisait expulser en 1/2, Gascon en finale, mais t'inculquait le besoin impérieux de combattre, de rentrer sur un terrain en vainqueur et d'y rester avec cette ambition, les 80 minutes durant, avec des plaqueurs offensifs (ça existait déjà ...) Baills, Bonnard, Mora, LLosa, Falguéras, quelques marqueurs, Larriche, Corréas, Palagos, Corral (avec son N° 1) et une équipe de dirigeants du même acabit avec un Galy comme Président "superbement présidentiel"
Donc au vu de notre situation, il faudra rentrer sur le terrain avec cet objectif de faire et de se faire mal , au sens noble du terme. De penser qu'un match dure 160 min, pour être à fond 80 min., tout le monde doit se sentir impliqué dans toute action de jeu, offensivement et défensivement. Les adversaires devront être placés sous respiration artificielle à la mi-temps. Et là, on aura la joie de les applaudir à Aimé Giral et à Montjuic.
Bon ara hi sem ! Pas besoin de plan de jeu "Bac + 5", mais du combat, de l'efficacité, de la franchise, i collons, collons i encara collons , Sang de naps !
"Entre tots ho farem tot" i dissabte 15 (23) jugadors i 26000 mans per aplaudir ...!
Mon cher ONCLE faisait partie de ces dirigeants , il en parle souvent.