Dans son rapport 2011, l’AFLD fait le point sur les demandes d’autorisation d’usage à des fins thérapeutiques (AUT). Ces dernières sont attentivement examinées parce qu’elles peuvent être utilisées à des fins de dopage.
L’an dernier, sur plus de
1100 dossiers, « ce sont les sportifs licenciés des fédérations de cyclisme (14,6 %), de tir à l’arc (9,1%), de rugby (
8,9 %), d’athlétisme (8,5 %), de natation (6,8 %) et de football (5,8 %), qui ont adressé le plus de demandes d’AUT à la cellule médicale », écrit l’Agence.
1100 *8.9%= 98 demandes en 2010
Sur les huit sports contrôlés plus de 400 fois en 2012 (sur un total de 9514), ce n’est pas le cyclisme mais le rugby qui arrive en tête.
Classement : 1. Rugby, 2. Football, 3. Athlétisme, 4. Triathlon, 5. Basket-ball, 6. Cyclisme, 7. Handball, 8. Natation. Si on enlève le cannabis, qui est un dopage indirect, le rugby reste en tête. Classement : 1. Rugby, 2. Athlétisme, 3. Triathlon, 4 ; Cyclisme, 5. Natation, 6. Football, 7. Basket-ball, 8. Handball. »
L’
AFLD, de son coté, a indiqué que le rugby représentait 10,4% du total des échantillons déclarés anormaux, en 3e position derrière le cyclisme (14,9%) et l’athlétisme (12,6%).
En 2011, le cannabis représentait un quart des cas (24%), suivi des corticoïdes (24%), stimulants (17%) et anabolisants (11%). Il y a donc des produits lourds et d’autres moins, que l’on peut trouver dans certains sports et pas dans d’autres.
En croisant les données communiquées par la fédération du rugby et le gendarme de la lutte antidopage, il suffit d’une règle de trois pour établir le total de cas anormaux en 2012 (211), et affiner le ranking des sports les plus touchés établi par Lasne.
Comme tu as pu le lire, ces chiffres sont de 2011 alors imagine aujourd'hui en 2018.
Quand tu entend delon armitage qui te sort qu'il a pris 5 kilos en 8 semaines on peut se poser des questions :
Delon, comment as-tu vécu ces huit semaines de suspension ?
Cela a été très dur de regarder les autres jouer, surtout que mes concurrents au poste d’arrière ont fait de bons matchs. J’ai passé deux mois à m’entraîner sans pouvoir jouer et c’était assez difficile à vivre. J’en ai profité pour travailler mon physique et plus particulièrement la musculation. C’est bien simple, j’ai pris cinq kilos ! Et je n’ai pas perdu en vitesse, ce qui est le risque dans ce genre de cas. J’ai réussi à optimiser mon temps libre.