Puisque tu fais souvent référence à de jolis textes de "nos saltimbanques" ne penserais-tu pas à "l'hécatombe" du plus célèbre des Sétois?
Sur le pré de Brive-la-Gaillarde ,
A propos , de quelques beaux gnons ,
Prémices d'une belle bagarre ,
Mais l'équipe n'était pas dans le ton .
Absents , sans l'envi , sans les C......
Nos quinze joueurs mal inspirés ,
Vinrent pour gagner d'aventure ,
Pas pour prendre une telle marrée .
Or, sous tous les cieux , jusqu’alors ,
C'était une Usap bien établie .
Là , dès qu'il s'agit d’arroser , ma parole ,
Tout le monde se fait bien petit .
Nos gars perdant tout amour propre ,
Passèrent tous pour des guignols ,
Et donnèrent je vous l'assure ,
Un spectacle digne d'un rossignol .
En voyant nos gros mastodontes ,
Être à deux doigts de se barrer ,
Moi, je pestais , mais quelle honte ,
Pour la forme les maudissais .
Cette bagarre que je voulais vivre ,
Ne les excitait même pas ,
Des pépères aux c.....vides ,
A présent " en veux tu , en voilà ! "
Pathétique , l'un d'eux s'échappe ;
Si l'ancien joueur que je suis ,
Pouvait lui crier: " Va y , lâche ! "
Oui parfois , on s'y croit aussi !
Pendant qu'un frappe avec rudesse ,
Le crâne d'un de nos lourdauds ,
Je jurais , je le confesse ,
Mes amis sans était trop !
Un de nos grands qui se relève ,
Montre son maillot déchiré ,
Matraqué à grand coup de semelles ,
Mal lui a pris , il a chargé .
Ils cognent , un comble , personne ,
Et selon les avis compétents ,
Il paraît que c'est une honte ,
La solidarité fou le quand !
Je ne résiste pas au fait de laisser la dernière strophe telle quelle !
Jugeant enfin que leurs victimes ,
Avaient eu leur content de gnons ,
Ces furies comme outrage ultime ,
En retournant à leurs oignons ,
Ces furies à peine si j'ose
Le dire tellement c'est bas ,
Leur auraient mêm' coupé les choses ,
Par bonheur ils n'en avaient pas .
Leur auraient mêm' coupé les choses ,
Par bonheur ils n'en avaient pas .