jo basile
Passe sa vie sur le forum
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Pourquoi aller si loin et chercher des solutions qui ne marcheraient pas.Cela fait un moment que le logement et l'environnement sont indignes et ça joue peut être dans la capacité de recrutement des espoirs.
Du point de vue de la sécurité publique les éléments sont connus. Moins de policiers sur le terrain et surtout de policiers de terrain avec la diminution/suppression des commissariats de quartier, des îlotiers au profits de services très spécialisés (les stups) et des cow boys type BAC qui déboulent, font du coup de poing et repartent.
Plus généralement diminution de la présence humaine de la part des bailleurs sociaux, des services de la ville, des services sociaux et de prévention et des acteurs privés entreprises comme associations. Donc, il n'y a pas d'interface quotidienne avec les habitants pour agir dès que les dysfonctionnements urbains (et pas seulement la sécurité d'ailleurs) apparaissent. Les policiers de quartiers connaissaient les habitants et les jeunes, connaissaient le terrain, travaillaient avec les élus et les services municipaux, etc. Quand l'occupation de l'espace public arrivait à un certain niveau, il y avait intervention, policière ou non pour calmer et/ou sanctionner.
Il suffit de regarder le nombre de sans emplois. Ce n'est pas les ilotiers qui leur donneront du boulot alors que le cannabis et autres trafics les empêches de crever.
Pour faire disparaitre ces zones de non droit: Dépénalisation du cannabis et surtout LEGALISATION avec production, distribution, vente et prix très encadrée par les pouvoirs publics.