L'arbitrage maison, qui plus est chez le champion d'Europe qui n'arrive pas à marquer contre une équipe en partie composée d'espoirs, et dont le public s'impatiente, ça ne pardonne pas !
On constate de plus en plus que sur les terrains du Top 14, c'est le public qui est le premier arbitre. C'était flagrant hier, voire surréaliste. Le public manifeste, l'arbitre siffle, puis se demande ensuite à quelle faute il va associer son coup de sifflet. Et souvent ce n'est pas la même faute que celle, supposée, qui a fait hurler le public. Et si le public continue à se manifester, on n'hésite pas à rajouter un carton jaune.
Classique aussi mais toujours insupportable : les cartons jaunes à sens unique pour aider un match à basculer "dans le bon sens". La grosse armada toulonnaise n'arrive pas à marquer à 15 contre 15 ? On enlève un joueur de l'équipe adverse. Ca ne suffit pas ? On en enlève un autre. Et normalement, à 15 contre 13, ça finit par basculer.
Enfin, cerise sur le gâteau, l'arbitrage des "placages hauts" qui devient vraiment n'importe quoi. Hier, dès qu'une main usapiste se posait au-dessus de la taille d'un toulonnais, le public hurlait et l'arbitre sifflait. Par contre, de l'autre côté, aucune sanction pour des prises aux épaules ou au cou !
Sur l'en-avant imaginaire de Delonca sur notre seule occasion d'essai et la non-sanction du joueur toulonnais qui le retient par le maillot alors qu'il n'a pas le ballon, que dire ? Simplement qu'à ce moment-là, un essai de l'Usap aurait entraîné le scénario du match beaucoup trop loin de ce qui était prévu, avec un risque que se produise l'impensable hold-up. Non, les gars, on va dire qu'il y a en-avant, ce sera beaucoup plus simple...