Zamba
USAPiste impliqué
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Aujourd'hui, dans un top 14 redoutable et serré, où l'obtention de 51 points n'aura pas été suffisant cette année pour se maintenir (du jamais vu), on arrive quand même à distinguer un groupe de grosses écuries, à gros budget et à gros effectif, qui jouent le titre (disons 6 ou 7 équipes, dont ne fait plus partie l'Usap) et un groupe d'écuries plus modestes qui jouent la 6e ou la 7e place les bonnes saisons et le maintien les moins bonnes années. L'écart entre la 7e place et la 13e étant de plus en plus réduit, il suffit de deux matches qui basculent dans un sens plutôt que dans l'autre pour passer de la course aux places qualificatives à la pression de la lutte pour le maintien.
C'est ce qui est arrivé à l'Usap cette année. En début de saison, on pouvait viser la 6e ou la 7e place et la qualif en Hcup, compte tenu de notre effectif et de notre dynamique. Mais les blessures, les doublons, la Hcup, les erreurs, les matches qui basculent du mauvais côté, le manque d'engagement sur certains matches à l'extérieur, etc., ont fait que nous nous sommes retrouvés dans cette situation, qui plus est sans y être vraiment préparés. Après, ça se joue à rien. Oyonnax, Bayonne, Grenoble et Brive auraient très bien pu être à notre place, voire Bordeaux-Bègles et même le Stade Français avec un peu moins de réussite (dont celle contre nous).
Tout ça pour dire que si le Top 14 continue sur sa lancée d'aujourd'hui, seules les grosses écuries, à gros budget et à gros effectif (6 ou 7 équipes) seront quasiment sûres de se maintenir. Et l'Usap, comme toutes les équipes de la deuxième moitié du Top 14, n'était pas à l'abri.
Ceci étant dit, dans une telle contreperformance par rapport aux objectifs, la responsabilité de l'entraîneur est forcément engagée. C'est un peu la règle du jeu pour ce type de poste même si elle peut paraître cruelle, voire injuste (sachant que je ne suis pas de ceux qui ont un a priori contre Delpoux, que je n'aime pas la recherche de bouc-émissaire et encore moins le lynchage). Personnellement, cette responsabilité de l'entraîneur, je ne la situerais pas dans une erreur de projet de jeu (comme certains), mais plutôt dans le management des hommes et de l'équipe et dans un certain manque de sérénité...
C'est ce qui est arrivé à l'Usap cette année. En début de saison, on pouvait viser la 6e ou la 7e place et la qualif en Hcup, compte tenu de notre effectif et de notre dynamique. Mais les blessures, les doublons, la Hcup, les erreurs, les matches qui basculent du mauvais côté, le manque d'engagement sur certains matches à l'extérieur, etc., ont fait que nous nous sommes retrouvés dans cette situation, qui plus est sans y être vraiment préparés. Après, ça se joue à rien. Oyonnax, Bayonne, Grenoble et Brive auraient très bien pu être à notre place, voire Bordeaux-Bègles et même le Stade Français avec un peu moins de réussite (dont celle contre nous).
Tout ça pour dire que si le Top 14 continue sur sa lancée d'aujourd'hui, seules les grosses écuries, à gros budget et à gros effectif (6 ou 7 équipes) seront quasiment sûres de se maintenir. Et l'Usap, comme toutes les équipes de la deuxième moitié du Top 14, n'était pas à l'abri.
Ceci étant dit, dans une telle contreperformance par rapport aux objectifs, la responsabilité de l'entraîneur est forcément engagée. C'est un peu la règle du jeu pour ce type de poste même si elle peut paraître cruelle, voire injuste (sachant que je ne suis pas de ceux qui ont un a priori contre Delpoux, que je n'aime pas la recherche de bouc-émissaire et encore moins le lynchage). Personnellement, cette responsabilité de l'entraîneur, je ne la situerais pas dans une erreur de projet de jeu (comme certains), mais plutôt dans le management des hommes et de l'équipe et dans un certain manque de sérénité...