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Chiffres Coronavirus Perpignan et Pyrénées Orientales

A la lecture des derniers messages, je trouve que les uns et les autres poussent le délire un peu trop loin mais je veux croire malgré tout que l'on puisse s'entendre au moins sur certains points. Le gros problème actuellement, à mon sens, c'est que les arguments contre l'utilisation des anti-paludiques manquent pour le moins de clarté et de force. Du coup ça laisse la place aux interrogations et on peut comprendre que les plus angoissés, pour qui la perspective d'un remède est une bouée dans l'océan, aient vite fait de s'exciter sur le sujet.

Peut-on s'accorder sur le fait que l'absence d'études complètes démontrant son efficacité contre le covid 19 n'est pas un argument recevable? C'est certes très intéressant pour les médecins, et même indispensable pour l'avenir, et je pense (mais je m'avance peut-être un peu) que même les plus demeurés ont compris que les méthodes déontologiques qui permettent de valider l'efficacité d'un médicament étaient longues et plus élaborées que ce qui a été fait jusqu'à présent. On pourrait douter de ce dernier point, mais pour faire simple admettons le.
Néanmoins, s'agissant d'un médicament déjà prescrit depuis des années à titre préventif, c'est à dire en d'autres termes "potentiellement pour rien et au cas où", il est difficile ici d'en faire un argument massue vu la situation. Comment justifier le "on va pas le prescrire pour rien" quand d'une part c'est ce que l'on fait avec ce médicament depuis des lustres et d'autre part, on n'en sait rien!
Imaginons que dans quelques semaines la conclusion soit : "En effet, c'est super efficace et cette fois ce sont des études sérieuses qui le démontrent" (car européennes... Non, américaines! Ah non, en Europe on a testé 8000 patients! Et nous aux USA c'était 20 000, sans parler des 10 000 placébos! Ok mais nous on a réuni des médecins de 20 nations différentes et le plan s'appelait Discovery! Bof, nous c'était Captain America vs Covid 19...) . Les italiens, qui selon les graphiques d"Eusebio approchent du bilan, auraient de quoi faire la gueule. Et pour les espagnols, les français et bien d'autres, pas mieux. Bon, les africains seraient contents.
Les conséquences ne seraient-elles pas plus dommageables que celles d'une conclusion revenant à dire : "aucun effet et aucun intérêt à prendre ce médoc si ce n'est pour les rhumatismes liés à l'alitement prolongé sous une tente de l’hôpital de campagne de Mulhouse"? Pour moi c'est sans commune mesure.

Donc puisque cet argument là n'est pas des plus solides, et assurément pas audible alors que des gens meurent, quelle peut être la raison? Une bonne raison, une que tout le monde ou le plus grand nombre pourrait accepter volontiers. J'entends régulièrement "c'est trop risqué", mais je n'entends jamais parlé du risque en question. Cela me semble pourtant essentiel. Quel est donc ce risque qu'encourent les personnes à qui l'on prescrit du Plaquénil parce qu'ils ont de l'arthrite, par exemple? Et pourrait-on le comparer au risque lié au coronavirus, qui lui nous est expliqué en long, en large et en travers? N'est ce pas ce qui manque le plus dans le discours de ceux qui préconisent d'attendre? D'ailleurs, il me semble que ce que l'on attend c'est non pas d'en savoir plus sur les risques liés à la prise du médicament -les effets secondaires sont connus et les cas de complications apparemment très faibles- mais sur ses effets vis-à-vis de la maladie ou du virus. On en revient donc au premier point: l'efficacité.

Hier je suis tombé sur un médecin généraliste qui était l'invité de C News. J'ignore pourquoi il était là, manque de patients pour finir les mois sans doute, mais lui nous expliquait avec aplomb que prescrire un médicament sans étude clinique approfondie sur son efficacité reviendrait à dire que l'on n'a pas de traitement alternatif efficace. Alors qu'ici la réa et l'assistance respiratoire, ça marche! Ce monsieur est-il au courant que l'on nous annonce de toute part que l'on manque déjà de matériel et de personnel pour prendre en charge tout le monde? et que la plupart des français préféreraient 100 fois prendre un cacheton que d'être sous assistance respiratoire? A moins bien sûr que le risque encouru par le Plaquénil soit plus élevé que celui de se retrouver dans le coma dans un hôpital, un TGV, un avion ou un porte-hélicoptère amphibie (même si là, ça en jette quand même)... Et là j'en reviens au point 2: le risque.

Le pire, c'est qu'une telle affirmation n'a généré aucune réaction sur le plateau. Du coup j'ai zappé et je suis tombé sur le représentant des urgentistes, au patronyme on ne peut plus circonstancié de M. Prudhommes, qui lui nous expliquait que le problème était le libéralisme, les paradis fiscaux et la distribution de dividendes! Il devrait se laisser pousser la moustache, ça lui irait très bien. Voilà comment on termine sur M6 à regarder "Scènes de ménage" et apprécier la simplicité de José... et la poitrine de Liliane.

Quand un "expert" ou notre ministre de la santé nous indiquent que "selon l'OMS, c'est trop risqué", serait il trop demandé, incultes que nous sommes, que l'OMS, acronyme qui a l'immense avantage de ne désigner personne nommément, puisse dans sa grande sagesse nous dire avec des mots simples (pas plus de 10 lettres svp) quel est donc le risque à prescrire du Plaquénil à des patients présentant les symptômes, dépistés positifs et suivis par un médecin, et en quoi ce risque est-il plus élevé que celui que représentent les complications possibles, au % non négligeable (11% des dépistés/24% des hospitalisés placés en réa), potentiellement mortelles (56% des placés en réa) et que personne ne sait ni expliquer ni prévenir, de cette nouvelle maladie? Certes sur le forum, maintenant que l'on sait que Catamaran en a pris pendant 30 ans, on est plus conscients que les autres que le traitement n'est pas sans conséquences et peut laisser des séquelles irréversibles mais personne n'envisage de le prendre aussi longtemps.
Plus sérieusement, j'apprécierais moins de langue de bois sur ces sujets. Non pas que j'ai l'intention de prendre de la chloroquine, à choisir je préfère encore ne pas attraper le virus, mais parce que je n'ai rien d 'autre à faire en ce moment, qu'on ne parle que de ça, et que toutes ces zones d'ombre et imprécisions sont agaçantes. C'est comme regarder un film où lorsque l'intrigue est démêlée elle te parait bancale et tu te retrouves à revenir en arrière pour vérifier certaines incohérences présumées.

Il me semble que ces explications seraient nécessaires pour éviter ou du moins limiter les supputations en tous genres et les théories complotistes de tous bords. Le "c'est trop risqué" et le "il est trop tôt" ne suffisent plus. On nous annonce que les quinze jours à venir vont être des plus terribles. On ne peut pas alimenter la peur d'un côté (même si c'est à juste titre, car oui le plus dur reste à venir) et s'embourber dans un certain flou de l'autre sans risquer l'emballement général d'une population qui, rappelons le, n'est pas capable de respecter des consignes aussi basiques qu'un simple "restez chez vous".
 
Ouiiiiiiiiiiii!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Un RIC! Un RIC!

On est exactement là dedans, dans une giléjaunisation de la médecine et le Professeur RAOULT en est un parfait symbole:

- Marseille (Province) contre Paris
- La bague à tête de mort contre les costumes mainstream
- l'occupation des media contre les protocoles et les procédures
- le faible coût d'un médoc vieux de 70 balais contre le diktat des labos, la prudence des autorités sanitaires
- la foule qui s'adjuge le droit de commenter des paroles de spécialistes qui ont près de 10 ans d'étude

Poussé à son paroxysme, ça donne ce pauvre américain qui a avalé du nettoyant d'aquarium qui contenait de la chloroquine (mais pas que) et qui s'est senti mal 30 minutes après l'avoir ingéré et qui a canné dans les heures qui ont suivi!

Je trouve ça génial!

J'ajoute que je suis le premier à soutenir Raoult et les espoirs qu'il nous vend face à une maladie qui ne serait pas si compliquée à gérer si elle n'était aussi difficile à contenir.
Mais c'est un espoir peu rationnel évidemment et les résultats qu'il présente pour l'instant se situent dans la moyenne désespérante de ce qui s'est passé en Chine (sous réserve que nos copains chinois, les fourbes, nous aient bien filé les bons chiffres) sans traitement à la chloroquine.

C'est décidé, ce soir, je fais des crêpes.
La foule qui s'adjuge le droit de commenter des paroles de spécialistes est un peu la base de notre démocratie. C'est à partir de là que tout part en *******. Et quand ça part en ******* dès la base....

Sinon, sait-on seulement si les chinois (ces fourbes) n'ont pas fini par utiliser la chloroquine? Dans la publi parue en février que je cite plus haut on peut lire :
"The drug is recommended to be included in the next version of the Guidelines for the Prevention, Diagnosis, and Treatment of Pneumonia Caused by COVID-19 issued by the National Health Commission of the People's Republic of China for treatment of COVID-19 infection in larger populations in the future."
 
Après avoir pris le temps de te lire .. (pfouuuu !!! c'était long,mais intéressant :) )
Je remets juste mon message :

Faut il distribuer la chloroquine aux patients malades ou faut il attendre la fin des tests, en sachant que nous les aurons que dans plusieurs jours et que le nombre de malades augmentent ?
Une autre question toujours sans réponses:
Faut il donner la chloroquine au début des premiers symptômes , comme le disent certains médecins libéraux et le prof Raoult ou à la fin comme le préconise le gouvernement et son comité de scientifique ?
 
La foule qui s'adjuge le droit de commenter des paroles de spécialistes est un peu la base de notre démocratie.
Je trouve cela juste même si cela ne nous donne pas le pouvoir de changer les choses, quoi que ........des fois un spécialiste peut se tromper, non ? ( j'ai bien dit spécialiste, pas politique :D )
Il y a une différence quand même, c'est que lui, a le pouvoir de mettre en place ce qu'il dit, alors que pour nous, c'est juste un moyen d'en débattre et de faire avancer le scmilblick !!
 
D'ici 3 semaines en principe, le delai est court mais avec un vrai panel (3000) cette fois pour tirer des conclusions. Au niveau méthodo, je ne sais pas si un panel placebo est bien prévu cette fois, contrairement à la dernière publication de Raout qui ne peut être validée car il n'a pas de groupe placebo pour comparer les résultats. Sa démarche est très iconoclaste sur ce point et choque de nombreux scientifiques même si ces derniers espèrent tous qu'il puisse avoir raison.
c'est pire que ça : Raoult a pris comme échantillon de référence (sans chloroquine) les résultats de test chinois fait avec des patients dont la moyenne d'age est supérieure de 10 ans à celle de ses patients traités avec chloroquine. Quand on sait l'importance de l'age sur la guérison...
 
En attendant les crêpes, je vous présente un tableau de ma composition qui montre le nombre de morts/ jour en ITALIE (vert) en ESPAGNE (rouge) et en FRANCE (bleu).
On a l'impression que les italiens ont fini l'ascension que l'Espagne, au contraire, continue à grimper hardiment et que les français s'attaque à une montagnette. Je n'ai pas d'explications, je n'ai pas noté les jours où on a commencé les confinements. les courbes de tendance sont à prendre avec de grosses pincettes mais on dirait que les copains italiens, à coup de 600-700 morts par jour quand même semblent avoir fait le plus dur.

Voir la pièce jointe 13095

On tient le bon bout! Hauts les coeurs!
Merci !
Il est bien ton tableau, très lisible.
Pour la France, on voit trois jours de baisse, c'est encourageant. Pourtant, les effets du confinement ne doivent pas encore être visibles sur le nombre de décès. Apres 12 jours de confinement, on devrait logiquement voir baisser le nombre de contaminations supplémentaires, le nombre de décès ne baissant que quelques jours après.
 
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