OBJECTIF COUPE DU MONDE 2019
Au point d’être ostensiblement préparé la Coupe du monde 2019 ? Certains pousseront évidemment des cris d’orfraie quant à cette hypothèse, arguant que l’on ne saurait promettre à un gamin pas encore majeur de mener le jeu des Bleus au Japon, dans un peu plus de deux ans, alors qu’il n’aura que vingt ans ! Pourtant, l’idée de la FFR, en accord avec la DTN et le staff des Bleus, semble ancrée.
Au point d’être ostensiblement préparé la Coupe du monde 2019 ? Certains pousseront évidemment des cris d’orfraie quant à cette hypothèse, arguant que l’on ne saurait promettre à un gamin pas encore majeur de mener le jeu des Bleus au Japon, dans un peu plus de deux ans, alors qu’il n’aura que vingt ans ! Pourtant, l’idée de la FFR, en accord avec la DTN et le staff des Bleus, semble ancrée.
À force de critiquer la politique de la formation anglaise, les Français semblent finalement en avoir tiré les leçons. «Si des jeunes comme George Ford ou Owen Farrell ont été si précoces, c’est d’abord parce que l’Angleterre n’a pas hésité à les surclasser, mais aussi parce qu’ils se sont toujours entraînés au contact des pros qu’entraînaient leur père, confiait l’entraîneur du FCG, Bernard Jackman, vendredi soir. Si le rugby français se lance dans cette direction, cela ne peut être que bénéfique pour ses jeunes. » Pourquoi la FFR serait-elle bête au point de ne pas tout mettre en oeuvre pour que ses talents précoces, comme Romain Ntamack ou le Toulonnais Louis Carbonel (fils d’Alain), deviennent les grands numéros 10 désespérément attendus par le rugby français, sans parler du deuxième ligne grenoblois Killian Geraci, qui aurait pu connaître un tel double surclassement sans une blessure au doigt contractée avec son club contre le Stade français ? En réalité, les surclassements seuls ne suffiront pas… D’abord parce qu’à leur âge, ces joueurs ne disposent pas encore de catégorie satisfaisante pour leur épanouissement : un souci structurel sur lequel planche Philippe Rougé-Thomas. Sans parler du problème culturel, qui persiste à voir dans le numéro 10 l’unique dépositaire de la stratégie d’une équipe, et donc le bouc émissaire idéal en cas de défaite. Derrière le cas Ntamack, une nouvelle perception du poste d’ouvreur et des espoirs tricolores ne serait pas pour nous déplaire plutôt que d’assister, une fois de plus, au sacrifice de purs talents montés trop tôt en épingle…
À force de critiquer la politique de la formation anglaise, les Français semblent finalement en avoir tiré les leçons. «Si des jeunes comme George Ford ou Owen Farrell ont été si précoces, c’est d’abord parce que l’Angleterre n’a pas hésité à les surclasser, mais aussi parce qu’ils se sont toujours entraînés au contact des pros qu’entraînaient leur père, confiait l’entraîneur du FCG, Bernard Jackman, vendredi soir. Si le rugby français se lance dans cette direction, cela ne peut être que bénéfique pour ses jeunes. » Pourquoi la FFR serait-elle bête au point de ne pas tout mettre en oeuvre pour que ses talents précoces, comme Romain Ntamack ou le Toulonnais Louis Carbonel (fils d’Alain), deviennent les grands numéros 10 désespérément attendus par le rugby français, sans parler du deuxième ligne grenoblois Killian Geraci, qui aurait pu connaître un tel double surclassement sans une blessure au doigt contractée avec son club contre le Stade français ? En réalité, les surclassements seuls ne suffiront pas… D’abord parce qu’à leur âge, ces joueurs ne disposent pas encore de catégorie satisfaisante pour leur épanouissement : un souci structurel sur lequel planche Philippe Rougé-Thomas. Sans parler du problème culturel, qui persiste à voir dans le numéro 10 l’unique dépositaire de la stratégie d’une équipe, et donc le bouc émissaire idéal en cas de défaite. Derrière le cas Ntamack, une nouvelle perception du poste d’ouvreur et des espoirs tricolores ne serait pas pour nous déplaire plutôt que d’assister, une fois de plus, au sacrifice de purs talents montés trop tôt en épingle…
À force de critiquer la politique de la formation anglaise, les Français semblent finalement en avoir tiré les leçons. «Si des jeunes comme George Ford ou Owen Farrell ont été si précoces, c’est d’abord parce que l’Angleterre n’a pas hésité à les surclasser, mais aussi parce qu’ils se sont toujours entraînés au contact des pros qu’entraînaient leur père, confiait l’entraîneur du FCG, Bernard Jackman, vendredi soir. Si le rugby français se lance dans cette direction, cela ne peut être que bénéfique pour ses jeunes. » Pourquoi la FFR serait-elle bête au point de ne pas tout mettre en oeuvre pour que ses talents précoces, comme Romain Ntamack ou le Toulonnais Louis Carbonel (fils d’Alain), deviennent les grands numéros 10 désespérément attendus par le rugby français, sans parler du deuxième ligne grenoblois Killian Geraci, qui aurait pu connaître un tel double surclassement sans une blessure au doigt contractée avec son club contre le Stade français ? En réalité, les surclassements seuls ne suffiront pas… D’abord parce qu’à leur âge, ces joueurs ne disposent pas encore de catégorie satisfaisante pour leur épanouissement : un souci structurel sur lequel planche Philippe Rougé-Thomas. Sans parler du problème culturel, qui persiste à voir dans le numéro 10 l’unique dépositaire de la stratégie d’une équipe, et donc le bouc émissaire idéal en cas de défaite. Derrière le cas Ntamack, une nouvelle perception du poste d’ouvreur et des espoirs tricolores ne serait pas pour nous déplaire plutôt que d’assister, une fois de plus, au sacrifice de purs talents montés trop tôt en épingle…
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