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C'est la guerre au pays basque !

J'espère que Blanco ne comptait pas éponger les problèmes financier du BO grâce à la fusion parce que sur le coup c'est loupé...
 
Voilà l'article en question...

On ne rie surtout pas car on aurait sans doute pu écrire le même sur l'USAP, il n'y a pas si longtemps.

On ne découvre rien, on ne peut pas avoir un budget aussi important avec 7 500 spectateurs et des mécènes fatigués. La Fédérale n'est plus très loin...




" À propos des polémiques sur la « fusion » des clubs basques, le président du Biarritz Olympique invitait hier les médias à « aller au greffe du tribunal de commerce vérifier » les faits. Au moment même où Serge Blanco dispensait ses précieux conseils, l'instance judiciaire n'avait pas plus reçu de dossier de fusion que de bilan comptable du BOPB pour la saison dernière. Elle attend encore les chiffres de 2013-2014, alors que les clubs professionnels doivent clôturer leurs comptes 2014-2015 dans un gros mois.
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Une comptabilité de retard pour la Société anonyme sportive professionnelle (SASP) ? Cela malgré les 2 millions d'euros injectés par Cap Gemini, selon les chiffres avancés par Serge Blanco ? Malgré la subvention municipale exceptionnelle de 400 000 euros signée en juin dernier ? Malgré une augmentation de capital il y a moins d'un an ? Le club pro, comme tous ses pairs, aurait dû établir ses comptes au 30 juin et les valider en assemblée générale (AG) avant le 31 décembre 2014 : c'est la loi. Il a obtenu du président du tribunal de commerce une prorogation de deux mois. L'AG devait se réunir et voter les comptes au plus tard le 28 février 2015. Dès lors, elle disposait d'un mois pour les déposer au tribunal de commerce. Cela n'est toujours pas le cas et laisse envisager la délicatesse des équilibres budgétaires.
La SASP a déjà dû recevoir une lettre de rappel. La procédure prévoit ensuite deux courriers recommandés avant une ordonnance contraignante. Pour ses comptes de 2012-2013, le BOPB avait joué la montre jusqu'à la dernière limite. Dans un courrier du 10 octobre 2014, le président du tribunal de commerce « ordonne à M. Serge Blanco » de déposer les comptes annuels, sous peine d'une astreinte de 200 euros par jour de retard.
Mécène
Ces comptes 2012-2013 sont donc à ce jour les derniers disponibles. Ils ne sont pas de nature à rassurer sur la fragilité financière du club. Le déficit affiché, 492 000 euros, ne décrit pas la réalité des difficultés. Car le résultat avant que le club n'enregistre des « produits exceptionnels » était négatif de 2,5 millions d'euros.
Que sont ces « produits » qui ont permis de sauver les meubles ? Notamment le chèque de 900 000 euros d'un « mécène ». Puis l'« abandon de créances » pour un montant d'1 million d'euros. Comprendre qu'un « associé » du club efface son ardoise pour lui donner de l'air.
Sans divulguer de chiffres, Serge Blanco convenait hier que, « chaque année depuis 2009 ou 2010 », il va « voir ses actionnaires et partenaires » pour qu'ils renoncent à des sommes dues par le club. Sans ce geste charitable, le budget de la saison 2011-2012 se serait soldé par un trou de 2 millions, au lieu des 300 000 euros finalement actés. Au terme de 2010-2011, un « associé » renonçait déjà à 1,4 million d'euros. Même fin 2004-2005, saison du 4e Brennus, 2 millions de dettes étaient ainsi effacés. Le BOPB est un malade chronique.
Comme tant d'autres clubs déficitaires, il a recours à des augmentations régulières de capital.
Ces fonds propres agissent comme une sorte de garantie financière en cas de lourds déficits. La dernière recapitalisation remonte à l'AG extraordinaire du 6 juin, avant de soumettre les écritures à la DNACG, gendarme financier de la Ligue. Le mécène historique et fondateur de Cap Gemini, Serge Kampf, a injecté 412 000 euros en actions dans le club. Les autres actionnaires réunis devaient apporter 1 million d'euros pour porter le capital à plus de 2,5 millions. "
 
Voilà l'article en question...

On ne rie surtout pas car on aurait sans doute pu écrire le même sur l'USAP, il n'y a pas si longtemps.

On ne découvre rien, on ne peut pas avoir un budget aussi important avec 7 500 spectateurs et des mécènes fatigués. La Fédérale n'est plus très loin...




" À propos des polémiques sur la « fusion » des clubs basques, le président du Biarritz Olympique invitait hier les médias à « aller au greffe du tribunal de commerce vérifier » les faits. Au moment même où Serge Blanco dispensait ses précieux conseils, l'instance judiciaire n'avait pas plus reçu de dossier de fusion que de bilan comptable du BOPB pour la saison dernière. Elle attend encore les chiffres de 2013-2014, alors que les clubs professionnels doivent clôturer leurs comptes 2014-2015 dans un gros mois.
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Une comptabilité de retard pour la Société anonyme sportive professionnelle (SASP) ? Cela malgré les 2 millions d'euros injectés par Cap Gemini, selon les chiffres avancés par Serge Blanco ? Malgré la subvention municipale exceptionnelle de 400 000 euros signée en juin dernier ? Malgré une augmentation de capital il y a moins d'un an ? Le club pro, comme tous ses pairs, aurait dû établir ses comptes au 30 juin et les valider en assemblée générale (AG) avant le 31 décembre 2014 : c'est la loi. Il a obtenu du président du tribunal de commerce une prorogation de deux mois. L'AG devait se réunir et voter les comptes au plus tard le 28 février 2015. Dès lors, elle disposait d'un mois pour les déposer au tribunal de commerce. Cela n'est toujours pas le cas et laisse envisager la délicatesse des équilibres budgétaires.
La SASP a déjà dû recevoir une lettre de rappel. La procédure prévoit ensuite deux courriers recommandés avant une ordonnance contraignante. Pour ses comptes de 2012-2013, le BOPB avait joué la montre jusqu'à la dernière limite. Dans un courrier du 10 octobre 2014, le président du tribunal de commerce « ordonne à M. Serge Blanco » de déposer les comptes annuels, sous peine d'une astreinte de 200 euros par jour de retard.
Mécène
Ces comptes 2012-2013 sont donc à ce jour les derniers disponibles. Ils ne sont pas de nature à rassurer sur la fragilité financière du club. Le déficit affiché, 492 000 euros, ne décrit pas la réalité des difficultés. Car le résultat avant que le club n'enregistre des « produits exceptionnels » était négatif de 2,5 millions d'euros.
Que sont ces « produits » qui ont permis de sauver les meubles ? Notamment le chèque de 900 000 euros d'un « mécène ». Puis l'« abandon de créances » pour un montant d'1 million d'euros. Comprendre qu'un « associé » du club efface son ardoise pour lui donner de l'air.
Sans divulguer de chiffres, Serge Blanco convenait hier que, « chaque année depuis 2009 ou 2010 », il va « voir ses actionnaires et partenaires » pour qu'ils renoncent à des sommes dues par le club. Sans ce geste charitable, le budget de la saison 2011-2012 se serait soldé par un trou de 2 millions, au lieu des 300 000 euros finalement actés. Au terme de 2010-2011, un « associé » renonçait déjà à 1,4 million d'euros. Même fin 2004-2005, saison du 4e Brennus, 2 millions de dettes étaient ainsi effacés. Le BOPB est un malade chronique.
Comme tant d'autres clubs déficitaires, il a recours à des augmentations régulières de capital.
Ces fonds propres agissent comme une sorte de garantie financière en cas de lourds déficits. La dernière recapitalisation remonte à l'AG extraordinaire du 6 juin, avant de soumettre les écritures à la DNACG, gendarme financier de la Ligue. Le mécène historique et fondateur de Cap Gemini, Serge Kampf, a injecté 412 000 euros en actions dans le club. Les autres actionnaires réunis devaient apporter 1 million d'euros pour porter le capital à plus de 2,5 millions. "
Et dans le même temps, alors que l'usap a déposé tous les chiffres en temps et en heure, on nous a bloqué des recrutements......faudrait quand même traiter tout le monde de la même manière !
 
Blanco a tenu une conférence de presse hier (sans questions), durant laquelle il a réglé ses comptes, non pas avec l'actuel président de l'AB avec qui il a de bonnes relations, mais avec deux anciens dirigeants. Neys et Ruggiéri.
De plus il a laissé entendre à demi-mots que la survie au haut niveau du rugby basque, passe par une création d'une nouvelle entité.

Concernant les comptes, depuis le dernier titre, sinon avant, le BO est déficitaire chaque saison.
Le BO comble ces trous, cette année encore, par des recapitalisations et des abandons de créances de la part de partenaires.

La grogne s'installe petit à petit, beaucoup aimerait que la BO évolue avec des finances assainies même si cela doit entrainer une remise en question de la durée de remontée en Top14.
D'autant plus que notre ami S.kampf va devoir faire un choix entre le BO et Grenoble. IL est sponsor maillot avec Cap Gémini (BO) et Sogeti (Grenoble).
 
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