Ne pas comprendre qu'on intéresse que des sous fifre c'est se foutre les doigt dans l'oeil.
L'usap était un club de standing national et les aléas couplés aux errements de certaines personnes en ont fait un club de seconde zone.
Ni joueur ni staff de haut niveau ne s'intéressera à notre club si on y met pas les moyens.
A 10 M/€ peut être un peu moins qui s'intéresse.
Avec le double l'intérêt sera tout autre.
Et pourtant le président a fait et va faire des efforts à croire qu'il ne reste plus personne avec lui.
Pour rappel, voilà les budgets :
1. Lyon : 19,59
2. Bayonne 11,34
3. Biarritz 10,72
4. Perpignan 10,52
5. Béziers 6,28
6. Mont-de-Marsan 5,89
7. Albi 5,82
8. Provence Rugby 5,61
9. Colomiers 5,54
10. Tarbes 5,19
11. Montauban 5,07
12. Aurillac 4,52
13. Narbonne 4,37
14. Bourgoin 4,37
15. Carcassonne 4,27
A 20 millions, on est dans le premier tiers du top14, et il n'y a que Lyon. Les autres équipes qui suivent sont à 11/10.5 millions(Bayonne, Biarritz USAP).
L'interrogation légitime c'est de voir qui en a pour son argent. Lyon 1er OK, Bayonne 2nd c'est logique, mais l'USAP est 5ème (alors qu'elle devrait disputer la deuxième place) et que dire du BO. Par contre Aurillac, Béziers, Colomiers ou Albi, font mieux que leur budget.
Ce qu'il faut donc voir c'est sur un budget il y a une part utile, c'est à dire les moyens qui paient le staff et les joueurs. Quelle part représente ce budget utile dans l'ensemble. L'USAP a affiché le second ou troisième budget, mais une partie de ce budget a été consacré à des dépenses de restructuration et de règlement de dettes et de légèretés de gestion (URSSAF, boutiques, gestion du personnel, etc), datant de qui on sait. Enfin, parmi les joueurs, certains ont gardé des salaires format top 14, surévalués par rapport à ce qui se pratique en ProD2 et qui contraignent à sous-payer les nouvelles recrues.
Enfin, le budget, c'est ce qui s'affiche en début de saison, quand on prévoir des recettes (public, sponsors, droits TV, etc) et des dépenses (salaires, infrastructures, frais et provisions divers). En juin, on regarde l'exécution c'est à dire les recettes réellement rentrées et les dépenses réellement réglées. Pour l'instant, je demande à voir, l'USAP mais aussi Bayonne et Biarritz qui se sont signalées par des déficits monstrueux (faisant penser à des budgets gonflés, sans que la DNACG y trouve à redire).
A mon avis, c'est cet ensemble de déséquilibres qui doit être revu. En principe, hormis une modification du jugement des Prudhommes par la Cour d'Appel pour Delpoux, les boulets financiers, sont ou seront levés. Il faudra en attendre un impact sur l'effectif. C'est à ça que je jugerait la présidence et l'organisation du club, puisqu'il n'y aura plus de boulet au pied (sauf à ce qu'il y ait eu étalement de certains règlements par recours à l'emprunt).