NICO LA MASSE
Passe du temps sur le forum
Disons qu'à l'USAP, comme dans toutes les sociétés et tous les artisans et commerçants, il y a des coups durs, des pénalités, des amendes, etc.
Un artisan peut prendre un redressement URSSAF de 3 000 € sans que ça choque, à l'USAP, c'est 300 000 !
En général, les commerçants communiquent peu sur ces coups durs, à l'USAP depuis 3 ans, on ne parle que de ça !
Mais tous les présidents qui se sont succédé ont eu leur lot. Davantage depuis l'ère pro et certains présidents plus que d'autres.
L'exemple du "droit à l'image" est parlant. Pour limiter les charges sociales (80% du salaire net quand même), un président de club a eu l'idée de verser une partie du salaire sous forme de droit à l'image (le joueur est payé pour faire quelques photos pour la boutique par ex.), peu de charges et le joueur percevait la même somme au final. Tous les autres clubs ont suivi l'idée géniale, si bien que dans 2 ou 3 clubs, les joueurs percevaient davantage de droits à l'image que de salaire. Lors d'un contrôle, l'URSSAF est tombé là dessus et est allé contrôler tous les autres clubs pros. De mémoire, 24 ou 26 clubs ont été redressés, y compris l'USAP.
Les véhicules prêtés aux joueurs est un autre exemple : Le club doit-il payer des cotisations sociales sur cet avantage en nature octroyé par un sponsor ? La réponse peut changer suivant l’inspecteur de l'URSSAF qui y répond, et puis un jour, il y a harmonisation au niveau national et les sanctions tombent...
Les procès aux prud'hommes sont un aspect davantage lié à la personnalité du président et des joueurs. Mais, là aussi, peu de clubs peuvent s’enorgueillir de 0 procès aux prud'hommes.
Mais ici, il faut toujours un bouc émissaire à sacrifier, donc on va dire c'est la faute à ******* et chacun mettra le nom qu'il veut.
Bon, tout va bien alors, tu nous rassures là.