La tête haute et le buste bien droit , reconnaissez vous enfin dans ce maillot qui est le vôtre et que tant de glorieux anciens ou d'anonymes joueurs ont porté avec fierté avant vous .
Restez , partez , peu importe , le mal est fait . Mais rappellerez vous toujours qu'un soir de mai 2014 pour parfois quelques caprices en cours de saison , un peu moins d'envie , vous êtes les acteurs de notre descente .
Du plus glorieux au plus ordinaires d’entre vous , vos noms dans cette sombre page de l'histoire restera à tout jamais gravée dans nos mémoires et
celle du club .
Vous ne pouvez échapper au destin . Vous ne pouvez vous échapper , vous êtes condamné à vivre avec cette épitaphe : "Joueurs qui avons fait descendre l'Usap en prod2 ."
Il faudra vous y faire , comme nous nous y résignons , chose que vous avez certainement fait trop tôt dans la saison .
De l'enfance ...à la décadence .
Mon cœur s'éprit de toi , dés ma plus tendre enfance ,
Je n'osais l'avouer , refoulant mon chagrin .
Rêver de la légende , avivait ma souffrance ,
Lorsque tu partageais , sans savoir mon chemin.
Que de souvenirs , dans mes grands yeux avides ,
Brûlants de désir et de folle passion .
N'as tu jamais compris , ô équipe éternelle ,
Que tu fus seul objet , de ma dévotion ?
Un aveugle destin , réunissait nos routes ,
Tant de luttes sans conquêtes , comme c'était cruel .
Plus les mois passaient , plus m'assaillaient les doutes ,
Ainsi , dans ses desseins , en décida le ciel.
Ô fleur du souvenir , morte saison fanée ,
Source de volupté , que tu n'as pas saisi ,
Dans des bras étrangers , parti , envolé ,
Ne nous laissant , que le deuil amer pour ami .
En dépit de longs jours , endurcissant mon âme ,
Tuant ces souvenirs , ravivant la douleur ,
Je sens brûler en toi , cette nouvelle flamme ,
Ce sillage amoureux , d'un possible bonheur .
D'années de souffrances , en sacrifices immenses ,
Un soir de juin , fit toute la différence .
Un peuple s'est levé , quand tu l'as soulevé ,
Et ce soir de juin reste à jamais gravé .
Quel chemin as-tu pris pour en arriver là ?
Dirigeants et joueurs , êtes vous encore là ?
Nul ne répond ce soir , la chaine s'est brisée ,
Du haut de son étoile , 101 ans et vous regarde Aimé !
Nul ne peut oublier , tes joutes légendaires .
Leurs clartés , berceront lentement ma douleur ,
Et , même après ma mort , ô l'Usap ma très belle ,
Tes couleurs sang et or , régneront sur mon cœur .
9 juin 2009 et 05 mai 2014