Juin 2009
Mon cœur s'éprit de toi , dés ma plus tendre enfance ,
Je n'osais l'avouer , refoulant mon chagrin .
Rêver de la légende , avivait ma souffrance ,
Lorsque tu partageais , sans savoir mon chemin.
Que de souvenirs , dans mes grands yeux avides ,
Brûlants de désir et de folle passion .
N'as tu jamais compris , ô équipe éternelle ,
Que tu fus seul objet , de ma dévotion.
Un aveugle destin , réunissait nos routes ,
Tant de luttes sans conquêtes , comme c'était cruel .
Plus les années passaient , plus m'assaillaient les doutes ,
Ainsi , dans ses desseins , en décidait le ciel.
Ô fleur du souvenir , tant de saisons , fanée ,
Source de volupté , que tu n'as plus saisi ,
Dans des bras étrangers , il partait , envolé ,
Ne nous laissant , que le deuil amer pour ami .
En dépit de longs jours , endurcissant mon âme ,
Tuant ces souvenirs , ravivant la douleur ,
Je sens brûler en toi , cette nouvelle flamme ,
Ce sillage amoureux , d'un possible bonheur .
D'années de souffrances , en sacrifices immenses ,
Un soir de juin , fit toute la différence .
Un peuple s'est levé , quand tu l'as soulevé ,
Et ce soir de juin reste à jamais gravé .
Nul ne peut oublier , tes joutes légendaires .
Leurs clartés , berceront lentement ma douleur ,
Et , même après ma mort , ô l'Usap ma très belle ,
Tes couleurs sang et or , régneront sur mon cœur .