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Analyse : Ami de la poésie,bonjour!

Carto

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La réponse du président .


Quand on a plus le cœur ,
Devant ces mascarades ,
Quand l'équipe est en rade ,
Comment y croire toujours .

Quand on a plus le cœur ,
Quand ils sont aux aboies ,
Difficiles pour tous ,
Parce qu'il n'y a plus de joie .

Quand on a plus le cœur ,
Que tombent les promesses ,
Il nous reste l'ivresse ,
Du passé derrière nous .

Quand on a plus le cœur ,
Il reste la tristesse ,
Nos larmes qui caressent ,
Tout doucement nos joues .

Quand on a plus le cœur ,
On se fait une raison ,
Au bout de l'horizon ,
Point d'issues de secours .

Quand on a plus le cœur ,
De taper dans nos mains ,
Montent alors des gradins ,
Les cris sourds des vautours .

Quand on a plus le cœur ,
Nous reste la prière ,
Pour relever la tête ,
Rester fier pour toujours .

Quand on a plus le cœur ,
A soutenir nos gars ,
Pour un dernier combat ,
On doute à notre tour .

Quand on a plus le cœur ,
Pour un bout de chemin ,
Dont ne vois pas la fin ,
On se met à genoux .

Quand on a plus le cœur ,
Pour vivre nos passions ,
On en fait une chanson ,
Pour un simple troubadour .

Alors mine de rien ,
Vous qu'on a tant aimer ,
Vous avez entre vos mains ,
Joueurs notre destinée .

29 novembre 2015
 

Carto

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Quelque chose va changé, quelque chose va bougé ,
Quand Rivière aura rêvé , il a rêvé ,
Leader tant contesté , homme de bonne volonté ,
Souvent à hésiter , à attendre pour trancher .

Les supporteurs l'ont suivi , l'ont badé ,
La déroute de Narbonne a cassée , ébranlée ,
Les derniers , les plus beaux ,
Pour y croire , faudrait être fachos .
Quelque chose va changé,
Quelque chose va bougé .


Le pasteur ,le prêcheur , trop souvent orateur ,
A chercher à persuadé , à prendre de la hauteur ,
Noirs et blancs dans les mots ,
Stars ou inconnus ,
Les joueurs , voient tout rose .
Tous unis pour la cause ?
Différence radicale ,
Les supporteurs au plus mal .
Quelque chose va changé,
Quelque chose va bougé .

Assez de tous ces si...
Avant que tout soit finit ,
Assez de ces branlées ,
Union sacrée , sacrée .


Quelque chose va changé, quelque chose va bougé ,
Quand Rivière aura rêvé, il a rêvé ,
Quelque chose va changé, quelque chose va bougé ,
Quand Rivière aura rêvé, il a rêvé ,
Quelque chose va changé, quelque chose va bougé ,
Quand Rivière aura rêvé, il a rêvé ,

07 décembre 2015
 

Carto

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J'aime beaucoup , et vous ?

à travers les étés

(A une jeune fille
A une maison
A Francis Jammes)


Attendue
A travers les étés qui s’ennuient dans les cours
en silence
et qui pleurent d’ennui,
Sous le soleil ancien de mes après-midi
Lourds de silence
solitaires et rêveurs d’amour

d’amour sous des glycines, à l’ombre, dans la cour
de quelque maison calme et perdue sous les branches,
A travers mes lointains, mes enfantins étés,
ceux qui rêvaient d’amour
et qui pleuraient d’enfance,

Vous êtes venue,
une après-midi chaude dans les avenues,
sous une ombrelle blanche,
avec un air étonné, sérieux,
un peu
penché comme mon enfance,
Vous êtes venue sous une ombrelle blanche.


Avec toute la surprise
inespérée d’être venue et d’être blonde,
de vous être soudain
mise
sur mon chemin,
et soudain, d’apporter la fraîcheur de vos mains
avec, dans vos cheveux, tous les étés du Monde.



Vous êtes venue :
Tout mon rêve au soleil
N’aurait jamais osé vous espérer si belle,
Et pourtant, tout de suite, je vous ai reconnue.

Tout de suite, près de vous, fière et très demoiselle,
et une vieille dame gaie à votre bras,
il m’a semblé que vous me conduisiez à pas
lents, un peu, n’est-ce pas, un peu sous votre ombrelle,
à la maison d’été, à mon rêve d’enfant,

à quelque maison calme, avec des nids aux toits,
et l’ombre des glycines, dans la cour, sur le pas
de la porte – quelque maison à deux tourelles
avec, peut-être, un nom comme les livres de prix
qu’on lisait en juillet, quand on était petit.

Dites, vous m’emmeniez passer l’après-midi
Oh ! qui sait où !… à « La Maison des Tourterelles ».



Vous entriez, là-bas,
dans tout le piaillement des moineaux sur le toit,
dans l’ombre de la grille qui se ferme, – Cela
fait s’effeuiller, du mur et des rosiers grimpants
les pétales légers, embaumés et brûlants,
couleur de neige et couleur d’or, couleur de feu,
sur les fleurs des parterres et sur le vert des bancs
et dans l’allée comme un chemin de Fête-Dieu.

Je vais entrer, nous allons suivre, tous les deux
avec la vieille dame, l’allée où, doucement,
votre robe, ce soir, en la reconduisant,
balaiera des parfums couleur de vos cheveux.

Puis recevoir, tous deux,
dans l’ombre du salon,
des visites où nous dirons
de jolis riens cérémonieux.

Ou bien lire avec vous, auprès du pigeonnier,
sur un banc de jardin, et toute la soirée,
aux roucoulements longs des colombes peureuses
et cachées qui s’effarent de la page tournée,
lire, avec vous, à l’ombre, sous le marronnier,
un roman d’autrefois, ou « Clara d’Ellébeuse ».

Et rester là, jusqu’au dîner, jusqu’à la nuit,
à l’heure où l’on entend tirer de l’eau au puits
et jouer les enfants rieurs dans les sentes fraîchies.


C’est Là… qu’auprès de vous, oh ma lointaine,
je m’en allais,
et vous n’alliez,
avec mon rêve, sur vos pas,
qu’à mon rêve, là-bas,
à ce château dont vous étiez, douce et hautaine,
la châtelaine.

C’est Là – que nous allions, tous les deux, n’est-ce pas,
ce dimanche, à Paris, dans l’avenue lointaine,
qui s’était faite alors, pour plaire à votre rêve,
plus silencieuse, et plus lointaine, et solitaire…
Puis, sur les quais déserts des berges de la Seine…
Et puis après, plus près de vous, sur le bateau,
qui faisait un bruit calme de machine et d’eau…




Alain Fournier, juillet 1905…

Extrait de : Une amitié d’autrefois, lettres choisies entre Alain Fournier et Jacques Rivière
La jeune fille à l’ombrelle blanche, Yvonne de Quièvrecourt…
Héroine du Grand Meaulnes sous le nom d’ Yvonne de Galais…
 

Carto

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J'en ai bouffé des ballons touche ,
Quand je jouais dans mon quartier ,
Dans ma province , les gosses courent ,
Après des ballons dégonflés .
Tous les jours était des vacances ,
Dans nos parties en bord de mer ,
Quand le soleil rythme la cadence ,
De nos victoires parfois amères .

Je l'ai cherché , je l'ai voulu ,
Qu'ai-je donné , qu'ai-je reçu ?

Je n'aimais pas jouer aux billes ,
Avec les copains du quartier ,
Je préférais plus tard les filles ,
Aller au bal , aller danser .
J'aimais les longues promenades ,
Seul , face à face avec le temps ,
J'allais souvent aussi au stade ,
Et j'aimais déjà nos " géants " .

Quand j'entrepris ce long voyage ,
Laissé les gosses dans mon quartier ,
J'y trouvais bien des avantages ,
C'était la gloire toute indiquée .
Je n'ai pas touché les étoiles ,
Ni vu si la terre était ronde ,
J'ai trouvé un monde bien sale ,
Des présidents dans leurs chaussons .

Je l'ai cherché , je l'ai voulu ,
Qu'ai-je donné , qu'ai-je reçu ?

Pourtant j'ai eu beaucoup de chance ,
Rapport aux gosses de mon quartier ,
Même si j'attachais pas d'importance ,
A ce que les autres faisaient .
Faut dire aussi dans cette histoire ,
Que j'ai galéré plus d'une fois
Cherchant la fortune et la gloire ,
Que je voulais rien que pour moi .

Je l'ai cherché , je l'ai voulu ,
Je me retourne ...a disparu ...

03 janvier 2015
 
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Pour une amie ici .

Je n'avais pas les cheveux blonds ,
Mais les yeux vers l'horizon ,
Je parlais toujours rugby , ma grande passion .
J'aime ce pays et ses gens ,
J'ai eu parfois mal au cœur , commis des erreurs ,
J'ai pris souvent la vie dans mes mains ,
Quand je suis parti , je ne savais rien ,
Je me voyais déjà haut , grand comme un géant .


Je m'appelle Daniell ,
J'ai le cœur New Zealand ,
Ce pays où j'ai grandi .
Je m'appelle Daniell ,
J'ai le cœur New Zealand ,
Ce pays où j'ai grandi ,
Où j'ai grandi .

Toujours un sourire aux lèvres ,
Un amour dont je reste fier ,
Tout un roman , toute une vie , ou une mélodie ,
Pour sur je connais la musique ,
Me reste des souvenirs pour toute une vie ,
J'ai pris la vie toujours comme elle vient ,
Vraiment je ne regrette rien ,
Je vis comme j’écris , mais je suis fier de moi .

Je m'appelle Daniell ,
J'ai le cœur New Zealand ,
Ce pays où j'ai grandi .
Je m'appelle Daniell ,
J'ai le cœur New Zealand ,
Ce pays où j'ai grandi ,
Où j'ai grandi .

Je m'appelle Daniell ,
J'ai le cœur New Zealand ,
Ce pays où j'ai grandi .
Je m'appelle Daniell ,
J'ai le cœur New Zealand ,
Ce pays où j'ai grandi .



Partir un jour de la ,
Que ce fut bien difficile ,
De quitter Wellington .
Partir un jour de la ,
Que ce fut bien difficile ,
De quitter Wellington ,
Quitter Wellington .

New Zealand ô New Zealand ,
Aotearoa , je t'appelle Aotearoa ,
New Zealand ,quand je pense à toi .

06 janvier 2016 .
 
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Je ne suis pas un artiste ,
Je travaille la nuit ,
J'écris aussi des livres ,
Je raconte ma vie .

J'aime bien les gens ,
Quoi de plus banal ,
J'ai une vie normale ,
On me dit original .

Et dans les magazines ,

Un jeune garçon ,
Née en Zealand ,
Quand il avait vingt ans ,
Vint à Paris ,
Épousa la région ,
Elle changea ses façons ,
Et me voilà chez moi aujourd'hui .


Un jeune garçon ,
Née en Zealand ,
Déçu de ses rêves d'enfants ,
Était parti ,
A-t-il eu bien raison ,
De quitter son giron ,
Pour vous écrire ces lignes aujourd'hui .

Je ne veux pas être une idole ,
On m'aime ou bien j'ennuie ,
J'ai eu mes années folles ,
Toujours loin du pays .
Mais sans être une idole ,
Même s'il y a mieux que moi ,
J'ai fait pas mal de choses ,
Dont je suis fier ma foi .


07 janvier 2016 .
 

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Il avait dix neuf ans , encore adolescent ,
Il avait ses raisons , passe passe le temps .
Il rêvait d'aventure , de conquête , de noir ,
Quand arriva ce jour , qui brisa ses espoirs .

Il avait des idées , comme on a , à son âge ,
Mais il avait toujours les yeux dans les nuages ,
Il avait rendez-vous , à présent il est l'heure ,
Disait-il de partir pour aller voir ailleurs .

Ce garçon c'était moi , la vie me tendait les bras ,
Je n'en parlais pas , mes parents n'aimaient pas .
Ce garçon c'était moi , je n'ai rien oublier ,
Quand je pense à tout ça , mais bon c'est du passé .

Il s'habillait d'un jeans , d'un vieux blouson de cuir ,
Ce n'était pas un tendre , mais un vrai dur à cuire .
Finissait les vacances , en Nouvelle Zélande ,
Il arrivait bien loin du soleil du midi .

Ce garçon c'était moi , la vie me tendait les bras ,
Je n'en parlais pas , mes parents n'aimaient pas .
Ce garçon c'était moi , je n'ai rien oublier ,
Quand je pense à tout ça , mais bon c'est du passé .

Il se souvient toujours de son rêve brisé ,
Pour la première fois , il a même pleuré ,
Il avait attendu , si longtemps espéré ,
Lui le baby black , ce maillot envolé .

Ce garçon c'était moi , la vie me tendait les bras ,
Je n'en parlais pas , mes parents n'aimaient pas .
Ce garçon c'était moi , je n'ai rien oublier ,
Quand je pense à tout ça , mais bon c'est du passé .

Ce garçon c'était moi , la vie me tendait les bras ,
Je n'en parlais pas , mes parents n'aimaient pas .
Ce garçon c'était moi , je n'ai rien oublier ,
Quand je pense à tout ça , mais bon c'est du passé .



08 janvier 2016
 

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" Marner , marner prenez de la peine ,
C'est le bulbe qui manque le plus . "

Un petit président , intronisé la vieille ,
Parla à ses joueurs , très déçu .
Acceptez leur dit-il ce lourd héritage ,
Que vous laissent vos anciens .
Ne courez pas pour rien .
Respectez ce maillot , ayez donc le courage ,
De vous battre avec honneur jusqu'au bout ,
Remuez vous un peu , ce peuple vie pour vous .
Plaquer , pousser , sauter , allez à la bataille ,
Que l'adversaire craque et trépasse .
Le président parti , les joueurs sur le champ ,
Entre eux se dire tout et firent le serment ,
De n'être plus des ânes .
Promesses affirmées , aux actes à présent .

Aura-t-il eu raison que de clamer si fort ,
Ce petit président des sang et or ?

18 janvier 2016 .
 
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