Encore heureux
Et bien je pense que nous sommes kO debout,et ce depuis la terrible désillusion du premier match contre le Stade Français,le staff en particulier.Et cela se traduit par un manque de lucidité qui n'est pas compensé par le courage et l'envie.Nous avons beaucoup de mal a nous en remettre.Il n'y a pas que ça ,bien sur,mais je pense que c'est un élément majeur du fiasco dont nous sommes les témoins impuissants.
Ben oui parce que le jour de cette déroute on avait déjà tout vu:
un pack vaillant, tenant le choc, mais une charnière complétement surclassée, et des 3/4 très en dessous
une colonne vertébrale avec des pièces faibles (2/8/9/ 10/12/15)
un jeu kamikaze qui nous vaut 4 ou 5 essais en contre, et nous détourne de l'essentiel, la défense, pour nous focaliser sur l'attaque et la rupture de ligne qu'on ne peut pas obtenir comme l'an dernier étant donné la qualité des joueurs adverses
Bref des problèmes d'effectif (certains poste 2, 8, 9, 10, 12, 15 manquent de sûreté et de possibilité de rechange)
des problèmes de tactique (je n'ai pas vu le match, mais si hier on a encore relancé de nos 22 en menant à Mayol...chapeau. On prend pas les pénalités contre Toulouse, on prend pas le bonus contre Lyon...On se la joue grand style...) et d'intelligence de jeu.
C'était déjà trop. Même si Lanta avait dit à juste titre qu'on avait été plus nul que l'on n'était en fait.
Rien n'a été fait, ou trop peu, pour y pallier (en partie je suppose à cause de problèmes financiers récurrents). Le plus décevant étant qu'on n'a guère poursuivi la veine un peu meilleure des matchs de Lyon et Montpellier.
C'est dommage parce qu'avec un petit effort (quelques renforts qui nous aurait permis d'être un peu plus performant quand nous avons tellement de blessés importants), et un peu de remise en question, je crois qu'on aurait pu prétendre à mieux.
Là c'est compliqué, presque désespéré. Et ça risque de rendre compliqué les choses pour longtemps.
C'est vrai qu'on a l'impression d'une certaine naïveté et d'un grand bricolage. Pourtant la montée, l'an passé, on pouvait l'imaginer depuis le printemps.