Les départs de joueurs sur lesquels le club pourrait compter pour maintenir le niveau TOP 14 remettent de l'avant la validité du projet d'un club stabilisé au meilleur niveau.
Les joueurs (Lotrian/Acebes) le rappellent. Ils font les efforts sur le terrain, mais attendent aussi de voir si la direction suivra leur engagement. Comme en politique, 2 idées semblent s'affronter: les paroles et les actes.
Les paroles sont belles: - USAP2023, financer les infrastructures, centre d'entraînement, de formation, augmenter le capital afin de rivaliser humblement, avec les autres clubs... Investir dans un staff technique étoffé, recruter des joueurs de niveau top14 et non pas de seconds couteaux. -
Les actes le sont moins: - Statu Quo d'USAP 2023, discussions sur des structures temporaires qui pourraient être mises en place en 2023, augmentation (?) poussive du capital, recrutement à fortes conditions de joueurs de niveau.
Le seul point positif est dans l'investissement humain. Que ce soit en équipe 1 ou avec les espoirs, le staff technique est plus qu'adéquat. On peut le constater sur 2 facteurs:
1- on se bat toujours pour le maintien avec un effectif clairement moins dense que tous les clubs au-dessus de nous. Qu'on aime ou pas les hommes aux commandes, peu feraient aussi bien avec les conditions de travail que nous avons.
2- Les espoirs survolent le championnat dans des conditions champêtres, des infrastructures de niveau de fédérale, loin du cadre professionnel que font miroiter les Clermont, La Rochelle, Racing, Toulouse et compagnie. Avec les sélections en équipe nationale qui ont les mêmes installations, les joueurs qui reviennent doivent travailler fort sur leur appartenance au club pour ne pas être tentés de partir pour de (bien) meilleures conditions de travail. Il faut donc objectivement féliciter la valeur humaine des intervenants qui compensent l'ensemble de ces points.
Je peux comprendre que FR ou BR n'interviennent pas avant la fin du championnat pour laisser le groupe se concentrer à leur tache du maintien, mais il va bien falloir rassurer l'ensemble des aficionados du club qui voient le bateau tanguer année après année.
Jaminet: élément fondateur en potentiel qui n'hésite pas, et avec raison, à quitter le navire pour des pâturages bien plus verts
Delguy: signé l'an dernier avec de fortes conditions qui dépassent maintenant le simple fait d'être relégué ou pas.
L'USAP, clairement, survivra au départ de n'importe quel joueur. Mais comment arrêter cette fuite de talents qu'il faudra impérativement remplacer voire améliorer pour oser croire en l'avenir...?
Le YO-YO émotif doit prendre fin. L'USAP mérite bien mieux pour l'engagement de son staff, des joueurs qui ont l'équipe à cœur, mais surtout de ses supporteurs qui aiment de braves joueurs certes, mais connaissent assez le rugby pour savoir que cela n'est plus suffisant aujourd'hui.
Les joueurs (Lotrian/Acebes) le rappellent. Ils font les efforts sur le terrain, mais attendent aussi de voir si la direction suivra leur engagement. Comme en politique, 2 idées semblent s'affronter: les paroles et les actes.
Les paroles sont belles: - USAP2023, financer les infrastructures, centre d'entraînement, de formation, augmenter le capital afin de rivaliser humblement, avec les autres clubs... Investir dans un staff technique étoffé, recruter des joueurs de niveau top14 et non pas de seconds couteaux. -
Les actes le sont moins: - Statu Quo d'USAP 2023, discussions sur des structures temporaires qui pourraient être mises en place en 2023, augmentation (?) poussive du capital, recrutement à fortes conditions de joueurs de niveau.
Le seul point positif est dans l'investissement humain. Que ce soit en équipe 1 ou avec les espoirs, le staff technique est plus qu'adéquat. On peut le constater sur 2 facteurs:
1- on se bat toujours pour le maintien avec un effectif clairement moins dense que tous les clubs au-dessus de nous. Qu'on aime ou pas les hommes aux commandes, peu feraient aussi bien avec les conditions de travail que nous avons.
2- Les espoirs survolent le championnat dans des conditions champêtres, des infrastructures de niveau de fédérale, loin du cadre professionnel que font miroiter les Clermont, La Rochelle, Racing, Toulouse et compagnie. Avec les sélections en équipe nationale qui ont les mêmes installations, les joueurs qui reviennent doivent travailler fort sur leur appartenance au club pour ne pas être tentés de partir pour de (bien) meilleures conditions de travail. Il faut donc objectivement féliciter la valeur humaine des intervenants qui compensent l'ensemble de ces points.
Je peux comprendre que FR ou BR n'interviennent pas avant la fin du championnat pour laisser le groupe se concentrer à leur tache du maintien, mais il va bien falloir rassurer l'ensemble des aficionados du club qui voient le bateau tanguer année après année.
Jaminet: élément fondateur en potentiel qui n'hésite pas, et avec raison, à quitter le navire pour des pâturages bien plus verts
Delguy: signé l'an dernier avec de fortes conditions qui dépassent maintenant le simple fait d'être relégué ou pas.
L'USAP, clairement, survivra au départ de n'importe quel joueur. Mais comment arrêter cette fuite de talents qu'il faudra impérativement remplacer voire améliorer pour oser croire en l'avenir...?
Le YO-YO émotif doit prendre fin. L'USAP mérite bien mieux pour l'engagement de son staff, des joueurs qui ont l'équipe à cœur, mais surtout de ses supporteurs qui aiment de braves joueurs certes, mais connaissent assez le rugby pour savoir que cela n'est plus suffisant aujourd'hui.
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