KeyvAnalyse
USAPiste sérieux
Petit retour perso sur le match après l'avoir re-visionné (merci @pépito).
Comme contre Grenoble, on a souffert d'une infériorité criante dans les rucks ; le seconde-ligne canadien Olmstead et Steffon Armitage ont été de véritables poisons (à l'image de Capelli et Fourie il y a deux semaines). Que de ballons perdus sur turnover et de pénalités récoltées pour ballon gardé au sol... Au mieux, les Biarrots se sont constamment attelés à nous pourrir toutes les libérations en nous empêchant de facto d'établir de longues phases de possession, là où nous sommes généralement le plus dangereux. Il est vrai que lorsqu'on regarde attentivement la densité du pack adverse et la configuration du nôtre en début de match au niveau des deuxième et troisième-ligne (Labouteley/Eru & Chouly/Lemalu/Brazo), cela explique en partie la chose. Mais dans le second acte, excepté pendant la furia qui a suivi le coaching massif à la 48e, ce fut la même musique notamment dans le tout dernier quart d'heure. Deux gros avertissements sur ce secteur en l'espace de quinze jours, il y a vraiment matière à travailler.
Autrement, je retiens beaucoup de positif de ce match que je craignais (c'est peu de le dire, reprise de bloc oblige + presse déjà portée sur l'éventualité d'un 3/3 avant la trêve de Noël). L'équipe a réussi à se sortir du guet-apens qui lui était tendu, à réaction certes, mais avec panache. Ce sont dans des retournements de situation pareils qu'un groupe forge son vécu, qu'un vestiaire construit son ciment au coup de sifflet final ; pas (ou du moins pas seulement) avec des victoires fleuves face à des formations adverses remodelées. En deuxième mi-temps, les gars ont fait preuve d'une fougue à en faire rugir la Cathédrale, et éteint les velléités offensives de Basques en permanence sur le reculoir au travers d'une défense transfigurée et ultra-agressive.
A ce titre, mention spéciale à Lemalu, de retour à un superbe niveau et auteur de quelques tampons, mais aussi et surtout à Mathieu Acebes, tant décrié ici-même et souffre-douleur continuel de certains ces temps-ci. Bien sûr que notre jeu de trois-quarts s'en ressent lorsqu'il est positionné en second centre, c'est indéniable. Mais avec l'ensemble de nos forces vives sur le pont en 12/13, il est un boulon essentiel à l'aile dans ce genre de rencontres à couteaux tirés. Dans son registre frontal, il a fait mal au premier rideau défensif biarrot pourtant très dense, et en défense, il a juste été monstrueux et exemplaire.
Bref, cela faisait longtemps que je n'avais pas autant vibré devant un match de mon USAP (le 16 février dernier pour être bien précis). On s'est fait peur, mais on a frissonné. Rien que pour ça, merci !
Comme contre Grenoble, on a souffert d'une infériorité criante dans les rucks ; le seconde-ligne canadien Olmstead et Steffon Armitage ont été de véritables poisons (à l'image de Capelli et Fourie il y a deux semaines). Que de ballons perdus sur turnover et de pénalités récoltées pour ballon gardé au sol... Au mieux, les Biarrots se sont constamment attelés à nous pourrir toutes les libérations en nous empêchant de facto d'établir de longues phases de possession, là où nous sommes généralement le plus dangereux. Il est vrai que lorsqu'on regarde attentivement la densité du pack adverse et la configuration du nôtre en début de match au niveau des deuxième et troisième-ligne (Labouteley/Eru & Chouly/Lemalu/Brazo), cela explique en partie la chose. Mais dans le second acte, excepté pendant la furia qui a suivi le coaching massif à la 48e, ce fut la même musique notamment dans le tout dernier quart d'heure. Deux gros avertissements sur ce secteur en l'espace de quinze jours, il y a vraiment matière à travailler.
Autrement, je retiens beaucoup de positif de ce match que je craignais (c'est peu de le dire, reprise de bloc oblige + presse déjà portée sur l'éventualité d'un 3/3 avant la trêve de Noël). L'équipe a réussi à se sortir du guet-apens qui lui était tendu, à réaction certes, mais avec panache. Ce sont dans des retournements de situation pareils qu'un groupe forge son vécu, qu'un vestiaire construit son ciment au coup de sifflet final ; pas (ou du moins pas seulement) avec des victoires fleuves face à des formations adverses remodelées. En deuxième mi-temps, les gars ont fait preuve d'une fougue à en faire rugir la Cathédrale, et éteint les velléités offensives de Basques en permanence sur le reculoir au travers d'une défense transfigurée et ultra-agressive.
A ce titre, mention spéciale à Lemalu, de retour à un superbe niveau et auteur de quelques tampons, mais aussi et surtout à Mathieu Acebes, tant décrié ici-même et souffre-douleur continuel de certains ces temps-ci. Bien sûr que notre jeu de trois-quarts s'en ressent lorsqu'il est positionné en second centre, c'est indéniable. Mais avec l'ensemble de nos forces vives sur le pont en 12/13, il est un boulon essentiel à l'aile dans ce genre de rencontres à couteaux tirés. Dans son registre frontal, il a fait mal au premier rideau défensif biarrot pourtant très dense, et en défense, il a juste été monstrueux et exemplaire.
Bref, cela faisait longtemps que je n'avais pas autant vibré devant un match de mon USAP (le 16 février dernier pour être bien précis). On s'est fait peur, mais on a frissonné. Rien que pour ça, merci !