À peine le temps de savourer l’éclatant succès contre Agen (37-20). Hier, l’USAP a appris avec amertume la grave blessure au genou du 2e ligne Yohan Vivalda, indisponible pour au moins six mois. Un gros coup dur.
Il craignait le pire et le pire est arrivé. Sorti à la 72e minute du match contre Agen (victoire 37-20), dimanche à Aimé-Giral à la suite d’un placage en travers, le deuxième ligne de l’USAP, Yohan Vivalda, souffre d’une rupture des ligaments croisés du genou gauche, ainsi que d’une rupture du ligament latéral interne et d’une fissure de la tête du tibia. Bilan des opérations après IRM (image à résonance magnétique) : une indisponibilité de six à neuf mois.
L’euphorie du succès n’a pas duré 24 heures. À peine le temps de savourer une 7e place au classement que l’USAP doit désormais se pencher sur la profondeur de son effectif, lequel devrait être mis à rude épreuve lors des neuf derniers matches. Après l’ouvreur Enzo Selponi (genou, trois mois d’indisponibilité) et le flanker Lucas Bachelier (genou, six mois), Vivalda est le troisième grand blessé de la saison.
Course-poursuite énergivore
Et ce n’est peut-être malheureusement pas fini tant la course-poursuite qui obnubile les Catalans depuis six mois se montre énergivore physiquement et mentalement. Sans oublier qu’elle pousse les entraîneurs - réflexe légitime - à s’appuyer sur une équipe type pour être le plus performant possible.
Pour remplacer Vivalda, les sang et or pourront compter sur Guillaume Vilacéca et plus sûrement sur Bastien Chalureau pour occuper le poste de N.5. La réussite de l’USAP cette saision passera par une optimisation des ressources, donc un petit peu de chance. C’est inquiétant et rassurant à la fois. Inquiétant au regard des bobos récurrents des Brown, Tomaszcyk ou Millo-Chluski.
Rassurant sur le plan de la progression de l’équipe qui, si elle est épargnée par les blessures, dispose du jeu et du potentiel pour intégrer le Top 5, son objectif de début de saison.