Dans son édition du mercredi 10 février 2021, en vue du match USAP-USC à Aimé-Giral deux jours plus tard (19 heures), L'Indépendant accorde une page spéciale sur les coaches de l'USAP et de l'USC. Ce sont les autres qui en parlent le mieux. Comme Eric Tréséné, ancien arrière de l'USAP.
En 1994, il est l'auteur d'un drop d'une soixantaine de mètres lors de la finale du challenge Yves du Manoir gagnée par l’USAP face à Montferrand (18-3). Dans sa vie personnelle et rugbystique, il a côtoyé les deux hommes à la tête des effectifs de l'USAP et de l'USC, Patrick Arlettaz et Christian Labit. L'ancien arrière sang et or, Eric Tréséné, se confie à L'Indépendant.
"J’identifie Patrick en tant qu’entraîneur sur ce qu’il était joueur"
Patrick Arlettaz et Eric Tréséné ont porté ensemble le blason sang et or : "Patrick, plus jeune que moi, s'est très vite greffé au groupe. C’était un joueur pétri de talent, très orienté vers l’offensif, il relançait les ballons. C’était un très bon coéquipier, réceptif à ce qui se disait." Dans les vestiaires ? "Avec les Arbo et Plana, c’étaient des jeunes avec d’énormes qualités, ils étaient là pour progresser." Aujourd'hui Eric Tréséné ose un parallèle : "J’identifie Patrick en tant qu’entraîneur sur ce qu’il était joueur : un très bon stratège. Il arrive à lier le sérieux défensif et l’enthousiasme sur l’attaque."
"J’aurais aimé jouer avec Christian pour voir ce qu’on aurait fait ensemble"
Quant à Christian Labit, qu'il côtoie sur Narbonne : "On ne le présente plus." "Quelles qualités !, s'enthousiasme-t-il à propos de l'ancien troisième ligne centre du Stade toulousain. C'était un vrai guerrier, un joueur haut de gamme." Par son statut d'international, "c’était un très bon défenseur et offensivement il mettait du jeu en place." L'entraîneur qu'il est devenu, à son sens, "n’a pas les moyens des autres clubs mais il est intéressant de voir qu’il fait de bonnes choses, comme contre Montauban la semaine dernière (victoire 23-17, NDLR)." Quant au copain, "il est très attachant. J’aurais aimé jouer avec lui pour voir ce qu’on aurait fait ensemble."
Laura Causanillas