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Usap-oyonnax: Si Loin, Si Proche - Lindependant.fr
- Auteur du sujet Articles de presse
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Sakaime
USAPiste convaincu
USAP-Oyonnax: Si loin, si proche
Handicapée par les blessures, l’USAP visera l’exploit chez le leader.
Pour croire à la qualification. Regard tourné vers le soleil pareil à un tournesol jouissant du printemps, Christian Lanta s’est exclamé mardi dans un franc sourire : « ça sent les phases finales là, non ? ! » Et le directeur sportif de l’USAP de justifier sa bonhomie : « On n’a absolument rien à perdre à Oyonnax. Au contraire, c’est bien la première fois où on a tout à gagner. »
Autant rester positif, alors que les nuages se sont amoncelés cette semaine au-dessus des Catalans dont l’effectif, usé par une fin de saison à rallonge, fond à vue d’œil. « On ne va pas se battre avec nos meilleures armes mais on y croit », a lâché l’entraîneur Patrick Arlettaz. Brown, Muller, Vivalda, Bachelier, Ecochard, Brazo et Ratini étant sur le carreau, les sang et or devront faire avec un XV de départ fragilisé sur ses pattes avants et au poste de pilier droit, ce qui est loin d’être idéal avant de défier les Oyomen, « une machine à tenir le ballon, à taper très fort et très longtemps ». En une phrase : un adversaire au pack redoutable.
L’USAP marque si peu de pénalités que sans un exploit personnel...
Sans oublier la pluie verglaçante qui est annoncée, voire la neige. « On n’avait pas besoin de ça, a soufflé Arlettaz. Ce n’est pas l’idéal pour notre jeu, il va falloir s’adapter. » Traduire : résister en mêlée, gagner ses ballons en conquête, sortir un match énorme en défense et compter sur sa flamboyante ligne de trois-quarts pour faire la différence face au leader. L’USAP marque si peu de pénalités cette saison (53) qu’on la voit mal sortir indemne ce soir sans un exploit personnel.
Mais ce n’est pas tout. Ainsi, même s’ils ont encore leur destin en mains à deux journées de la fin, les sang et or ne sont pas seuls dans ce championnat éreintant et passionnant où, à deux victoires près, les sept premiers du classement pourraient viser la montée. Dès demain, et quel que soit son résultat dans l’Ain, l’USAP (6e) sera suspendue aux résultats de Colomiers-Montauban, Albi-Agen et Biarritz-Aurillac, avant une dernière journée de folie qui verra Agen recevoir Colomiers et Oyonnax aller à Montauban...
Pour tout dire, Perpignan a fait de la rivalité entre Oyo et le SUA son principal allié dans la course à la qualification. Une manière comme une autre d’ouvrir le parapluie en cas de défaillance ce soir. Et si l’USAP créait l’exploit ? L’hypothèse n’est pas si incongrue. Un, parce qu’Oyonnax n’écrase pas la compétition et a déjà perdu une fois chez lui (contre l’USCO).
Deux, parce que les Catalans sont portés par l’intime conviction qu’après avoir approché le précipice, ils ne sont plus très loin du sommet de la colline. Voilà deux ans que la Catalogne attend de vibrer en phases finales. Voir Oyonnax et revivre.
Handicapée par les blessures, l’USAP visera l’exploit chez le leader.
Pour croire à la qualification. Regard tourné vers le soleil pareil à un tournesol jouissant du printemps, Christian Lanta s’est exclamé mardi dans un franc sourire : « ça sent les phases finales là, non ? ! » Et le directeur sportif de l’USAP de justifier sa bonhomie : « On n’a absolument rien à perdre à Oyonnax. Au contraire, c’est bien la première fois où on a tout à gagner. »
Autant rester positif, alors que les nuages se sont amoncelés cette semaine au-dessus des Catalans dont l’effectif, usé par une fin de saison à rallonge, fond à vue d’œil. « On ne va pas se battre avec nos meilleures armes mais on y croit », a lâché l’entraîneur Patrick Arlettaz. Brown, Muller, Vivalda, Bachelier, Ecochard, Brazo et Ratini étant sur le carreau, les sang et or devront faire avec un XV de départ fragilisé sur ses pattes avants et au poste de pilier droit, ce qui est loin d’être idéal avant de défier les Oyomen, « une machine à tenir le ballon, à taper très fort et très longtemps ». En une phrase : un adversaire au pack redoutable.
L’USAP marque si peu de pénalités que sans un exploit personnel...
Sans oublier la pluie verglaçante qui est annoncée, voire la neige. « On n’avait pas besoin de ça, a soufflé Arlettaz. Ce n’est pas l’idéal pour notre jeu, il va falloir s’adapter. » Traduire : résister en mêlée, gagner ses ballons en conquête, sortir un match énorme en défense et compter sur sa flamboyante ligne de trois-quarts pour faire la différence face au leader. L’USAP marque si peu de pénalités cette saison (53) qu’on la voit mal sortir indemne ce soir sans un exploit personnel.
Mais ce n’est pas tout. Ainsi, même s’ils ont encore leur destin en mains à deux journées de la fin, les sang et or ne sont pas seuls dans ce championnat éreintant et passionnant où, à deux victoires près, les sept premiers du classement pourraient viser la montée. Dès demain, et quel que soit son résultat dans l’Ain, l’USAP (6e) sera suspendue aux résultats de Colomiers-Montauban, Albi-Agen et Biarritz-Aurillac, avant une dernière journée de folie qui verra Agen recevoir Colomiers et Oyonnax aller à Montauban...
Pour tout dire, Perpignan a fait de la rivalité entre Oyo et le SUA son principal allié dans la course à la qualification. Une manière comme une autre d’ouvrir le parapluie en cas de défaillance ce soir. Et si l’USAP créait l’exploit ? L’hypothèse n’est pas si incongrue. Un, parce qu’Oyonnax n’écrase pas la compétition et a déjà perdu une fois chez lui (contre l’USCO).
Deux, parce que les Catalans sont portés par l’intime conviction qu’après avoir approché le précipice, ils ne sont plus très loin du sommet de la colline. Voilà deux ans que la Catalogne attend de vibrer en phases finales. Voir Oyonnax et revivre.