Contestée sur sa conquête depuis plusieurs semaines et victorieuse sur le fil face à Valence-Romans (24-20), l’USAP cherche à regagner ce jeudi 4 mars 2021 (20 h 50) de l’agressivité à Oyonnax, chez un adversaire revanchard à plus d’un titre.
Chat échaudé craint-il l’eau froide ? Avec trois succès consécutifs dans ce bloc (17-9 contre Carcassonne, 31-17 face à Angoulême et 24-20 contre Valence-Romans), les statuts de meilleure attaque (avec 557 points inscrits), de meilleure défense (avec 321 points d’encaissés), mais des insatisfactions sur son contenu, l’USAP se déplace à Oyonnax « pour simplifier les choses, plante l’entraîneur des avants Perry Freshwater. Il y aura sur le terrain deux équipes à réaction. »
Car Oyonnax a, non seulement, perdu à Aimé-Giral lors de la phase aller (20-10 le 18 décembre 2020), ce qui commençait en ce temps-là à lui faire prendre un sérieux revers puisqu’elle enchaînait derrière 5 défaites en 6 rencontres. Et à nouveau avec une équipe remaniée le week-end dernier (37-25), à Rouen, qui est classé en bas de tableau. « Mais à nous de montrer l’équipe que l’on veut être, ne se dérobe pas Perry Freshwater. C’est très important. » Pour se retrouver. Et se mesurer.
Le mode combat est activé
Avec l’orgueil en étendard, dans l’agressivité, l’USAP s’attend au tournant. Pour le natif de Wellington en Nouvelle-Zélande, le beau jeu « ce n’est pas de marquer 50 essais, c’est de progresser, de garder le ballon, de se faire mal ou de faire mal aux adverses. » « En seconde mi-temps face à Valence-Romans, ce n’était pas nous, ce n’était pas notre état d’esprit, déplore le seconde ligne Alban Roussel. Le mode combat est activé. » Marteler les défaillances de la mêlée et de la touche, en plus d’être redondant dans la bouche des commentateurs, c’est grinçant pour les joueurs et le staff : « Quand tu joues contre des mecs et que l’on te dit qu’ils sont meilleurs que toi, ça te pique. Il faut montrer que ce n’est pas vrai. On veut réagir tous en équipe. »
Match test dans le haut du classement
Lucidité et sérénité animeront l’état d’esprit des sang et or : « Il faut retrouver les essentiels de l’USAP, gagner le respect d’aller au large. Il faut avancer d’abord. Si on ne répond pas présent on va partir d’Oyo avec 40 points. » Pour l’USAP, l’occasion se présente de passer un test pour jauger son état de forme et d’esprit actuels face à une équipe d’Oyonnax, 4e au classement, qui serait presque un égal malgré 18 points d’écart. « Si on n’est pas prêt dans le combat pour aller jouer là-bas ça sert à rien d’espérer de jouer des phases finales où le niveau sera encore plus élevé. Ça serait se cacher que de dire on a gagné 17 matches et tout va bien. En raisonnant comme ça, les phases finales ne seront pas pour nous. On les jouera mais on ne les gagnera pas », déclare Alban Roussel lucide.
Joueuse, rien de tel pour l’USAP que de se frotter en terre hostile à un effectif dont le combat des avants est roi. Pour retrouver le trône de la Pro D2 quand Vannes, pour l’heure en tête, affrontera quasiment au même moment le 13e, Mont-de-Marsan.
Laura Causanillas
J'y arrive parfois mais je suis trop nul avec l'ordi pour rivaliser
Bonne lecture !