Socjo
USAPiste bavard
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Un contre-exemple total de "l'USAP bashing" suposat:
http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2012-2013/perpignan-la-nouvelle-ere_sto3548649/story.shtml
Perpignan: La nouvelle ère
En cette fin d’année 2012, Rugbyrama poursuit ses bilans à mi-saison. Ce samedi, focus sur le renouveau de l'Usap depuis l'arrivée de Marc Delpoux à la tête du staff.
Depuis son titre de champion de France en 2009 et sa place de finaliste en 2010, l'Usap était rentrée dans le rang. Deux saisons d'affilée sans phase finale en Top 14, le départ de Jacques Brunel pour prendre la tête de la sélection italienne après le dernier Mondial, l'arrivée infructueuse en Catalogne d'un Jacques Delmas évincé de son poste de manager au bout de quelques mois, des finances exsangues... En dix-huit mois, le club sang et or a enchaîné les échecs et donc les remises en question. Jusqu'à la dernière intersaison durant laquelle s'est opérée une véritable révolution. D'abord le départ - ou plutôt les retraites - de certains cadres historiques de l'équipe comme Perry Freshwater, Marius Tincu, Olivier Olibeau ou Grégory Le Corvec. Ensuite un recrutement massif, notamment de joueurs étrangers, avec les arrivées cet été de Sona Taumao, Luke Charteris, Alasdair Strokosch, Luke Narraway, Lifeimi Mafi ou Sione Piukala.
Le projet de jeu de Delpoux...
Première constatation: l'intégration de tous ces nouveaux a porté ses fruits. Aussi bien dans le groupe que dans le jeu. Mais la principale évolution est certainement venue du staff. Très tôt la saison passée, le président Paul Goze - promu à la tête de la LNR depuis quelques semaines - avait choisi d'engager Marc Delpoux, ancien joueur du club et auteur d'un parcours remarquable avec l'Union Bordeaux-Bègles ces dernières années. Une décision anticipée qui a permis au technicien d'avoir les mains libres pour s'entourer, recruter et préparer l'exercice à venir. Après avoir convaincu Ciccio de Carli de s'occuper des avants et Patrick Arlettaz des arrières, Delpoux a donc travaillé sur son projet de jeu. Avec comme objectif fixé par Paul Goze: retrouver la H Cup dès la saison prochaine.
Des démonstrations offensives
Delpoux, homme de conviction, a donc mis en place un projet ambitieux, comme il l'avait fait auparavant à Calvisano ou à Bordeaux. Un projet axé sur le mouvement et la continuité, avec des joueurs présentant un profil propice à porter le ballon et à le faire vivre. Indéniablement, cet objectif a obtenu l'adhésion de l'ensemble du groupe. Première mission réussie. Même si cela ne se vérifie pas encore toujours en termes de résultats... Plombé par une défaite à domicile d'entrée face à Toulon, l'Usap a pourtant prouvé presque chaque week-end qu'elle pratiquait l'un des jeux les plus attractifs du Top 14. Comme en témoignent ses sorties malheureuses à Clermont, Grenoble ou Castres, qui ont abouti à chaque fois sur des revers malgré des démonstrations offensives. Mais les magnifiques succès acquis contre Toulouse (34-20) et Montpellier (30-19) sont venus valider les efforts fournis jusque-là. Alors Perpignan ne pointe encore qu'en septième place du classement mais l'équipe dirigée par Marc Delpoux a déjà réussi son opération séduction.
http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2012-2013/perpignan-la-nouvelle-ere_sto3548649/story.shtml
Perpignan: La nouvelle ère
En cette fin d’année 2012, Rugbyrama poursuit ses bilans à mi-saison. Ce samedi, focus sur le renouveau de l'Usap depuis l'arrivée de Marc Delpoux à la tête du staff.
Depuis son titre de champion de France en 2009 et sa place de finaliste en 2010, l'Usap était rentrée dans le rang. Deux saisons d'affilée sans phase finale en Top 14, le départ de Jacques Brunel pour prendre la tête de la sélection italienne après le dernier Mondial, l'arrivée infructueuse en Catalogne d'un Jacques Delmas évincé de son poste de manager au bout de quelques mois, des finances exsangues... En dix-huit mois, le club sang et or a enchaîné les échecs et donc les remises en question. Jusqu'à la dernière intersaison durant laquelle s'est opérée une véritable révolution. D'abord le départ - ou plutôt les retraites - de certains cadres historiques de l'équipe comme Perry Freshwater, Marius Tincu, Olivier Olibeau ou Grégory Le Corvec. Ensuite un recrutement massif, notamment de joueurs étrangers, avec les arrivées cet été de Sona Taumao, Luke Charteris, Alasdair Strokosch, Luke Narraway, Lifeimi Mafi ou Sione Piukala.
Le projet de jeu de Delpoux...
Première constatation: l'intégration de tous ces nouveaux a porté ses fruits. Aussi bien dans le groupe que dans le jeu. Mais la principale évolution est certainement venue du staff. Très tôt la saison passée, le président Paul Goze - promu à la tête de la LNR depuis quelques semaines - avait choisi d'engager Marc Delpoux, ancien joueur du club et auteur d'un parcours remarquable avec l'Union Bordeaux-Bègles ces dernières années. Une décision anticipée qui a permis au technicien d'avoir les mains libres pour s'entourer, recruter et préparer l'exercice à venir. Après avoir convaincu Ciccio de Carli de s'occuper des avants et Patrick Arlettaz des arrières, Delpoux a donc travaillé sur son projet de jeu. Avec comme objectif fixé par Paul Goze: retrouver la H Cup dès la saison prochaine.
Des démonstrations offensives
Delpoux, homme de conviction, a donc mis en place un projet ambitieux, comme il l'avait fait auparavant à Calvisano ou à Bordeaux. Un projet axé sur le mouvement et la continuité, avec des joueurs présentant un profil propice à porter le ballon et à le faire vivre. Indéniablement, cet objectif a obtenu l'adhésion de l'ensemble du groupe. Première mission réussie. Même si cela ne se vérifie pas encore toujours en termes de résultats... Plombé par une défaite à domicile d'entrée face à Toulon, l'Usap a pourtant prouvé presque chaque week-end qu'elle pratiquait l'un des jeux les plus attractifs du Top 14. Comme en témoignent ses sorties malheureuses à Clermont, Grenoble ou Castres, qui ont abouti à chaque fois sur des revers malgré des démonstrations offensives. Mais les magnifiques succès acquis contre Toulouse (34-20) et Montpellier (30-19) sont venus valider les efforts fournis jusque-là. Alors Perpignan ne pointe encore qu'en septième place du classement mais l'équipe dirigée par Marc Delpoux a déjà réussi son opération séduction.