Lanterne rouge du Top 14, l’USAP se déplace aujourd’hui samedi (18 h) sur le terrain de Pau. Pas une sinécure.
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USAP : À fleur de Pau - Lindependant.fr
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Lanterne rouge du Top 14, l’USAP se déplace aujourd’hui (18 h) sur le terrain de Pau. Pas une sinécure.
Pour comprendre l’ambiance dans laquelle évolue l’USAP, en déplacement aujourd’hui à Pau (18 h), il faut remonter à samedi dernier, soir de défaite face à Montpellier (20-23). La sixième en autant de matches. Au moment d’en débattre, le fameux « l’USAP n’a pas sa place en Top 14, tout est fini » affrontait le « deux victoires et on double Toulon ». C’était pourtant le moment idoine de se souvenir du proverbe catalan entre poc i massa, la mida passa*. Comprenez qu’il y a un juste milieu.
« À la fin, on s’est lâchés », jurait Enzo Forletta. En une phrase, le pilier gauche dévoilait la frustration qui poursuit l’USAP depuis un mois et demi maintenant. Mais elle disait aussi tout de l’espoir né d’une fin de match emballante. L’USAP se cherche un rythme de croisière. Tantôt en progrès, tantôt à l’arrêt, il lui manque confiance, constance, efficacité. Et des points, surtout.
Booster la concurrence
Alors que deux week-ends de Coupe d’Europe, peut-être bradés, se profilent, le XV de départ est parsemé de petits signaux envoyés aux joueurs. La concurrence individuelle est le plus sûr moteur de la performance collective. Illustration parfaite avec l’arrière Julien Farnoux. En quatre saisons de Pro D2, l’Auvergnat a démontré sa valeur. Mais en Top 14, il n’a pas encore répondu aux attentes. Or, l’USAP a besoin que lui, et beaucoup d’autres, passent un cap.
Dans le sens inverse, le staff opère un choix fort en plaçant l’« intouchable » Genesis Mamea Lemalu sur le banc, lui qui traîne son spleen depuis deux matches.
Cette semaine avant Pau a également été marquée par deux coups durs. Deux de plus. Mais les blessures longue durée de Pujol (doigt) et Mjekevu (bassin), ne sauraient déprimer un groupe qui vit, depuis deux saisons, au rythme des blessures. Le cuir catalan est tanné. Et pourtant, une défaite à Pau allongerait un peu plus le long tunnel dont les Catalans cherchent la sortie depuis six matches maintenant. Pourquoi faire comme si tout allait bien ? Sans victoire, la saison de l’USAP n’a toujours pas démarré.
Dos rond et série noire
Deux maigres bonus défensifs à se mettre sous la dent : pas de quoi nourrir un maintien. Sept points de retard sur le 12e (Toulon), premier non relégable, quatre sur le 13e, barragiste (Grenoble). À ce rythme, l’USAP sera reléguée. C’est écrit : jamais un club de Top 14 ne s’est sauvé après six défaites inaugurales. Et si l’USAP perdait ce soir, elle égalerait sa pire série sous l’ère professionnelle, un triste record établit en 2011-2012. Autres temps, autres peurs. Reste que les chiffres, comme les promesses, n’engagent que ceux qui y croient. Christian Lanta, directeur sportif de l’USAP, avait prévenu : « Peut-être que sur ce premier bloc de sept matches, on n’en gagnera aucun. » Au pays des ours en liberté, le triste présage va-t-il se réaliser aujourd’hui ?
Pierre Cribeillet
Pour comprendre l’ambiance dans laquelle évolue l’USAP, en déplacement aujourd’hui à Pau (18 h), il faut remonter à samedi dernier, soir de défaite face à Montpellier (20-23). La sixième en autant de matches. Au moment d’en débattre, le fameux « l’USAP n’a pas sa place en Top 14, tout est fini » affrontait le « deux victoires et on double Toulon ». C’était pourtant le moment idoine de se souvenir du proverbe catalan entre poc i massa, la mida passa*. Comprenez qu’il y a un juste milieu.
« À la fin, on s’est lâchés », jurait Enzo Forletta. En une phrase, le pilier gauche dévoilait la frustration qui poursuit l’USAP depuis un mois et demi maintenant. Mais elle disait aussi tout de l’espoir né d’une fin de match emballante. L’USAP se cherche un rythme de croisière. Tantôt en progrès, tantôt à l’arrêt, il lui manque confiance, constance, efficacité. Et des points, surtout.
Booster la concurrence
Alors que deux week-ends de Coupe d’Europe, peut-être bradés, se profilent, le XV de départ est parsemé de petits signaux envoyés aux joueurs. La concurrence individuelle est le plus sûr moteur de la performance collective. Illustration parfaite avec l’arrière Julien Farnoux. En quatre saisons de Pro D2, l’Auvergnat a démontré sa valeur. Mais en Top 14, il n’a pas encore répondu aux attentes. Or, l’USAP a besoin que lui, et beaucoup d’autres, passent un cap.
Dans le sens inverse, le staff opère un choix fort en plaçant l’« intouchable » Genesis Mamea Lemalu sur le banc, lui qui traîne son spleen depuis deux matches.
Cette semaine avant Pau a également été marquée par deux coups durs. Deux de plus. Mais les blessures longue durée de Pujol (doigt) et Mjekevu (bassin), ne sauraient déprimer un groupe qui vit, depuis deux saisons, au rythme des blessures. Le cuir catalan est tanné. Et pourtant, une défaite à Pau allongerait un peu plus le long tunnel dont les Catalans cherchent la sortie depuis six matches maintenant. Pourquoi faire comme si tout allait bien ? Sans victoire, la saison de l’USAP n’a toujours pas démarré.
Dos rond et série noire
Deux maigres bonus défensifs à se mettre sous la dent : pas de quoi nourrir un maintien. Sept points de retard sur le 12e (Toulon), premier non relégable, quatre sur le 13e, barragiste (Grenoble). À ce rythme, l’USAP sera reléguée. C’est écrit : jamais un club de Top 14 ne s’est sauvé après six défaites inaugurales. Et si l’USAP perdait ce soir, elle égalerait sa pire série sous l’ère professionnelle, un triste record établit en 2011-2012. Autres temps, autres peurs. Reste que les chiffres, comme les promesses, n’engagent que ceux qui y croient. Christian Lanta, directeur sportif de l’USAP, avait prévenu : « Peut-être que sur ce premier bloc de sept matches, on n’en gagnera aucun. » Au pays des ours en liberté, le triste présage va-t-il se réaliser aujourd’hui ?
Pierre Cribeillet
Il l'à dit avant le premier match, bien avant
https://www.usap-forum.com/threads/a-quoi-bon-etre-fier-si-cest-pour-prendre-des-toles.173469/page-7#post-662660
https://www.usap-forum.com/threads/a-quoi-bon-etre-fier-si-cest-pour-prendre-des-toles.173469/page-7#post-662660
dommage qu'il n'y ai pas un émoticone pathétique....
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