KeyvAnalyse
USAPiste sérieux
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Le départ anticipé de Chateau et l’émotion palpable engendrée chez plusieurs de ses proches coéquipiers en disent long sur la page qui devrait vraisemblablement se tourner à l’USAP à l’intersaison prochaine.
Karl Chateau, Alan Brazo, Tom Ecochard, JB Pujol, Julien Farnoux (voire Raphaël Carbou et Enzo Forletta pour ceux qui sont déjà partis sous d’autres cieux) : tous n’ont pas la même trajectoire, certains n’ont pas été formés au club, d’autres si. Pourtant, alors âgés tout au plus de 22 ou 23 ans, c’est entre autres à eux qu’ont été confiées les clés du camion pour reconstruire sur les cendres du plus gros traumatisme sportif de l’histoire du club, à l'été 2014. C’est cette jeunesse qui, au milieu du chaos qu’avait provoquée la descente à tous les niveaux avec notamment un chamboulement total et à l'emporte-pièce de l'effectif, incarnait un espoir de rédemption et de retour imminent dans l’élite, à notre place.
Dès la saison 2014/15, cette génération est passée par des guet-apens à l’extérieur comme on en a trop connu lors de nos premières saisons de D2 (Tarbes, Dax, etc.). Puis cette demi-finale à domicile « perdue » face à Agen nous a ensuite plongé dans nos moments les plus obscurs de ces dernières années. Des volées à Narbonne, à Aurillac, à Mont-de-Marsan, à Montauban, avec en point d’orgue une 15ème place au classement au début de l’exercice 2016/17. Bref, de 2014 à 2017, c’est ce noyau dur de joueurs qui a récolté toutes les critiques (méritées) du monde, avant de réciter enfin son meilleur rugby lors de la saison 2017/18 et de marcher sur la concurrence du début jusqu’à la fin, pour nous porter vers la remontée tant attendue.
La saison 2018/19 aura été terrible à bien des égards. Au niveau individuel, plusieurs de ces joueurs ont été placés devant leurs limites à la vitesse de la lumière, pour certains dès les premières actions du match d’ouverture contre le Stade Français. Depuis cette saison cauchemardesque, tous quasiment ont peu à peu perdu leur place dans les 23 : Farnoux dès le début de saison dernière, Chateau progressivement au cours de la saison passée, Pujol et Ecochard en ce début de saison… Seul Brazo fait figure de dernier des mohicans mais faut-il encore se souvenir qu’il semblait complètement « hors-jeu » l’an dernier à peine et qu’il doit sa présence aujourd’hui à son retour en grâce en fin de saison dernière amorcé par son rush salvateur à Grenoble. D'ailleurs, comme un symbole, seul ce dernier était de la victoire ce week-end contre Clermont.
Aujourd’hui, nous disons au revoir à un capitaine de l’USAP qui a porté pendant 8 ans et demi ce maillot et qui est ému aux larmes au moment de dire au revoir à ce club, dans lequel il aurait aimé finir sa carrière de son propre aveu. Demain, il y a fort à parier qu'un destin similaire s'appliquera aux Ecochard, Farnoux et Pujol qui voient leur contrat arriver à échéance d’ici quelques mois. Rugbystiquement, d’aucuns diront qu’il s’agit d’un virage que le club doit prendre en matière d’effectif s’il veut se maintenir en Top 14 sur le long terme, et c’est sûrement vrai pour la plupart de ceux qui sont cités.
Malgré tout, je veux dire merci à Karl pour ce que tu as fait ici, merci pour l’amour sincère que tu portes à notre club, merci d’avoir assumé et tenu le cap pendant les heures les plus sombres de notre histoire récente, merci d’avoir été un formidable joueur de rugby à tes débuts, et merci d’avoir accepté sans broncher d’endosser un rôle de doublure sur la fin et d’avoir encadré la nouvelle jeune garde usapiste sur certains déplacements voués à l’échec mais soldés par de superbes prestations (je pense notamment à Béziers la saison passée). Merci pour tout et bon vent à Colomiers.
Karl Chateau, Alan Brazo, Tom Ecochard, JB Pujol, Julien Farnoux (voire Raphaël Carbou et Enzo Forletta pour ceux qui sont déjà partis sous d’autres cieux) : tous n’ont pas la même trajectoire, certains n’ont pas été formés au club, d’autres si. Pourtant, alors âgés tout au plus de 22 ou 23 ans, c’est entre autres à eux qu’ont été confiées les clés du camion pour reconstruire sur les cendres du plus gros traumatisme sportif de l’histoire du club, à l'été 2014. C’est cette jeunesse qui, au milieu du chaos qu’avait provoquée la descente à tous les niveaux avec notamment un chamboulement total et à l'emporte-pièce de l'effectif, incarnait un espoir de rédemption et de retour imminent dans l’élite, à notre place.
Dès la saison 2014/15, cette génération est passée par des guet-apens à l’extérieur comme on en a trop connu lors de nos premières saisons de D2 (Tarbes, Dax, etc.). Puis cette demi-finale à domicile « perdue » face à Agen nous a ensuite plongé dans nos moments les plus obscurs de ces dernières années. Des volées à Narbonne, à Aurillac, à Mont-de-Marsan, à Montauban, avec en point d’orgue une 15ème place au classement au début de l’exercice 2016/17. Bref, de 2014 à 2017, c’est ce noyau dur de joueurs qui a récolté toutes les critiques (méritées) du monde, avant de réciter enfin son meilleur rugby lors de la saison 2017/18 et de marcher sur la concurrence du début jusqu’à la fin, pour nous porter vers la remontée tant attendue.
La saison 2018/19 aura été terrible à bien des égards. Au niveau individuel, plusieurs de ces joueurs ont été placés devant leurs limites à la vitesse de la lumière, pour certains dès les premières actions du match d’ouverture contre le Stade Français. Depuis cette saison cauchemardesque, tous quasiment ont peu à peu perdu leur place dans les 23 : Farnoux dès le début de saison dernière, Chateau progressivement au cours de la saison passée, Pujol et Ecochard en ce début de saison… Seul Brazo fait figure de dernier des mohicans mais faut-il encore se souvenir qu’il semblait complètement « hors-jeu » l’an dernier à peine et qu’il doit sa présence aujourd’hui à son retour en grâce en fin de saison dernière amorcé par son rush salvateur à Grenoble. D'ailleurs, comme un symbole, seul ce dernier était de la victoire ce week-end contre Clermont.
Aujourd’hui, nous disons au revoir à un capitaine de l’USAP qui a porté pendant 8 ans et demi ce maillot et qui est ému aux larmes au moment de dire au revoir à ce club, dans lequel il aurait aimé finir sa carrière de son propre aveu. Demain, il y a fort à parier qu'un destin similaire s'appliquera aux Ecochard, Farnoux et Pujol qui voient leur contrat arriver à échéance d’ici quelques mois. Rugbystiquement, d’aucuns diront qu’il s’agit d’un virage que le club doit prendre en matière d’effectif s’il veut se maintenir en Top 14 sur le long terme, et c’est sûrement vrai pour la plupart de ceux qui sont cités.
Malgré tout, je veux dire merci à Karl pour ce que tu as fait ici, merci pour l’amour sincère que tu portes à notre club, merci d’avoir assumé et tenu le cap pendant les heures les plus sombres de notre histoire récente, merci d’avoir été un formidable joueur de rugby à tes débuts, et merci d’avoir accepté sans broncher d’endosser un rôle de doublure sur la fin et d’avoir encadré la nouvelle jeune garde usapiste sur certains déplacements voués à l’échec mais soldés par de superbes prestations (je pense notamment à Béziers la saison passée). Merci pour tout et bon vent à Colomiers.