Deux hommes écroués suite à la rixe avec le GIGN
Deux suspects ont pour l'heure été interpellés suite à la violente agression de trois gendarmes du GIGN, dont deux ont été grièvement blessés samedi au petit matin devant la discothèque le Madison à Perpignan. A l'issue de leur audition, les deux hommes ont finalement été déférés puis mis en examen pour 'violences volontaires ayant entraîné une ITT supérieure à 8 jours' avant d'être placés en détention provisoire.
Quel motif ?
Dans l'attente d'investigations complémentaires et d'éventuelles autres arrestations menées dans le cadre de l'information judiciaire ouverte mercredi. L'enquête confiée aux services de police perpignanais tentera de faire la lumière sur cette bagarre aux circonstances encore bien floues. A commencer par le motif du différend totalement inconnu. Les versions des protagonistes se contrediraient et chaque partie affirmerait que c'est l'autre qui aurait déclenché les hostilités.
En mission
Selon les premiers éléments, les trois militaires étaient en mission dans la région. Lundi soir, le GIGN a en effet intercepté une voiture chargée de 600 kg de cannabis, une intervention qui a viré au carambolage sur l'A9 (nos éditions précédentes). Deux jours avant, en civil, les trois militaires sortaient de la discothèque quand ils auraient été soudainement pris à partie par un groupe d'individus.
Des réactions politiques
L'un des gendarmes a été blessé dans le dos avec un objet tranchant, un autre a été roué de coups de poing et de pied notamment portés à la tête. Au point d'être tous deux hospitalisés. Le dernier a été, lui, plus légèrement atteint. Pourquoi ? Les agresseurs du moins ne devaient vraisemblablement pas savoir que leurs opposants étaient dans la gendarmerie. Sachant que l'un des suspects serait, lui, médiateur de rue pour la ville de Perpignan. Une information qui a suscité quelques réactions dont celle de Louis Aliot, vice-président du Front National, réclamant sa mise à pied. Le maire de Perpignan Jean-Marc Pujol, a préféré attendre d'en savoir plus sur cette affaire avant de s'exprimer.