usap. A l’image de la défaite (18-36) face au Stade Toulousain, le style de jeu offensif des Catalans pose question.
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Une attaque dans l’impasse - Lindependant.fr
- Auteur du sujet Articles de presse
- Date de début
https://www.lindependant.fr/2018/10/30/une-attaque-dans-limpasse,4750255.php
USAP - Une attaque dans l’impasse
A l’image de la défaite (18-36) face au Stade Toulousain, le style de jeu offensif des Catalans pose question.
Faut-il tout changer ? Il y a trois semaines en conférence de presse, Patrick Arlettaz partageait une pensée pour le moins étrangère à son personnage : "Je ne pensais pas que je dirais un jour dans ma vie : “Peu importe le contenu, pourvu qu’on ait une victoire.” Quand je m’endors, je me dis qu’un bon vieux match pourri où on lève les bras à la fin, ça me ferait du bien" Et si la solution se trouvait, finalement, dans les mots du technicien catalan ? Depuis son retour en Top 14, Perpignan se casse les dents face aux armadas de l’élite et peine à retrouver le rugby qui avait fait de lui un magnifique champion de Pro D2. Le retour à un jeu plus modeste, plus frontal mais surtout plus efficace, comme lors des quarante premières minutes face au Stade Toulousain, pourrait permettre à l’USAP de s’en sortir.
Champion de la possession
Ce n’est pas une nouveauté, la formation catalane a pris pour habitude d’avoir la mainmise sur ses rencontres. Lors des huit premières journées de championnat, les Roussillonnais affichent une moyenne de 54,38 % de possession de balle. Aucune équipe du Top 14 ne fait mieux. À lui seul, ce chiffre traduit la philosophie de jeu des Catalans : priver son adversaire de ballons et prendre le match à son compte. Contre Montpellier, Perpignan avait monopolisé la gonfle 72 % du temps. Record de l’exercice. Ce qui n’avait pas empêché le MHR de punir les Catalans sur la moindre contre-attaque. Un cruel scénario qui s’est trop souvent répété cette saison, preuve en est ce week-end encore.
Le pied trop peu utilisé
À y regarder de près, ces données camouflent un chiffre beaucoup plus inquiétant : l’USAP est une des pires équipes du championnat en termes de progression. Dans un ratio mètres parcourus sur courses effectuées, elle est la troisième moins bonne équipe du Top 14, derrière Agen et Castres. De quoi traduire toute la stérilité du jeu offensif des Catalans.
Quelles solutions apporter à de telles carences ? Le jeu au pied, par exemple, ne demande qu’à être davantage exploité par les Catalans. Avec 15 coups de pied en moyenne par match, l’USAP est l’une des écuries qui utilisent le moins cette arme.
Face au Stade Toulousain, samedi dernier, les sang et or n’ont tapé qu’à sept reprises au pied. Soit le plus faible total depuis le début de la saison. Le directeur sportif Christian Lanta s’égosillait d’ailleurs, du haut de son perchoir d’Aimé-Giral, pour demander davantage d’alternance. En vain.
Les avants décisifs
Autre fait marquant du début de saison, ce sont les avants qui se montrent les plus décisifs. Près de 59 % des essais catalans sont marqués par les "gros", 41 % seulement par les trois-quarts. Tout le contraire de l’an passé en Pro D2. À l’image des deux réalisations inscrites contre le Stade, l’USAP trouve la faille dans l’axe, grâce à sa conquête et ses groupés-pénétrants. De l’autre côté, la formation catalane se heurte aux rideaux défensifs adverses et ne parvient plus à déborder au large. Un constat implacable.
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Depuis son retour en Top 14, Perpignan se casse les dents face aux armadas de l’élite. Michel Clementz
USAP - Une attaque dans l’impasse
A l’image de la défaite (18-36) face au Stade Toulousain, le style de jeu offensif des Catalans pose question.
Faut-il tout changer ? Il y a trois semaines en conférence de presse, Patrick Arlettaz partageait une pensée pour le moins étrangère à son personnage : "Je ne pensais pas que je dirais un jour dans ma vie : “Peu importe le contenu, pourvu qu’on ait une victoire.” Quand je m’endors, je me dis qu’un bon vieux match pourri où on lève les bras à la fin, ça me ferait du bien" Et si la solution se trouvait, finalement, dans les mots du technicien catalan ? Depuis son retour en Top 14, Perpignan se casse les dents face aux armadas de l’élite et peine à retrouver le rugby qui avait fait de lui un magnifique champion de Pro D2. Le retour à un jeu plus modeste, plus frontal mais surtout plus efficace, comme lors des quarante premières minutes face au Stade Toulousain, pourrait permettre à l’USAP de s’en sortir.
Champion de la possession
Ce n’est pas une nouveauté, la formation catalane a pris pour habitude d’avoir la mainmise sur ses rencontres. Lors des huit premières journées de championnat, les Roussillonnais affichent une moyenne de 54,38 % de possession de balle. Aucune équipe du Top 14 ne fait mieux. À lui seul, ce chiffre traduit la philosophie de jeu des Catalans : priver son adversaire de ballons et prendre le match à son compte. Contre Montpellier, Perpignan avait monopolisé la gonfle 72 % du temps. Record de l’exercice. Ce qui n’avait pas empêché le MHR de punir les Catalans sur la moindre contre-attaque. Un cruel scénario qui s’est trop souvent répété cette saison, preuve en est ce week-end encore.
Le pied trop peu utilisé
À y regarder de près, ces données camouflent un chiffre beaucoup plus inquiétant : l’USAP est une des pires équipes du championnat en termes de progression. Dans un ratio mètres parcourus sur courses effectuées, elle est la troisième moins bonne équipe du Top 14, derrière Agen et Castres. De quoi traduire toute la stérilité du jeu offensif des Catalans.
Quelles solutions apporter à de telles carences ? Le jeu au pied, par exemple, ne demande qu’à être davantage exploité par les Catalans. Avec 15 coups de pied en moyenne par match, l’USAP est l’une des écuries qui utilisent le moins cette arme.
Face au Stade Toulousain, samedi dernier, les sang et or n’ont tapé qu’à sept reprises au pied. Soit le plus faible total depuis le début de la saison. Le directeur sportif Christian Lanta s’égosillait d’ailleurs, du haut de son perchoir d’Aimé-Giral, pour demander davantage d’alternance. En vain.
Les avants décisifs
Autre fait marquant du début de saison, ce sont les avants qui se montrent les plus décisifs. Près de 59 % des essais catalans sont marqués par les "gros", 41 % seulement par les trois-quarts. Tout le contraire de l’an passé en Pro D2. À l’image des deux réalisations inscrites contre le Stade, l’USAP trouve la faille dans l’axe, grâce à sa conquête et ses groupés-pénétrants. De l’autre côté, la formation catalane se heurte aux rideaux défensifs adverses et ne parvient plus à déborder au large. Un constat implacable.
Article accablant pour les 3/4 en particuliers pour la charnière Ecochard / Jachson .
Un petit temps de repos en tribune ne leur ferait aucun mal.
Gedmache , Mélé , Selponi sur la feuille de match serait un changement qui pourrait donner quelques espoirs .
Mais Arlettaz est trop borné et trop orgueilleux pour admettre qu'il s'est trompé et qu'il porte une part de responsabilité dans notre situation catastrophique bien plus grande .
Un petit temps de repos en tribune ne leur ferait aucun mal.
Gedmache , Mélé , Selponi sur la feuille de match serait un changement qui pourrait donner quelques espoirs .
Mais Arlettaz est trop borné et trop orgueilleux pour admettre qu'il s'est trompé et qu'il porte une part de responsabilité dans notre situation catastrophique bien plus grande .
Il faut alterner le jeu, s'adapter à l'adversaire et aux situations pour créer de l'incertitude chez l'adversaire...mais pour cela il faut des mecs intelligents à la charnière (dans le jeu, je consens)...les avons nous? J'espère..
Complètement bcp de match perdu au milieu , avec le retour de cocagi ce sera mieux mais Lucas doit jouer au centre et mkevu aussi !!! Voir Sau car pas assez perforant sur cette zone clairement notre problème
le ou les probème s Tomeopeau,Acebes,Bousquetet un degré moindre Piukala
c'est surtout accablant pour Arlettaz, qui est sensé voir ce truc dès le 2ème match et corriger...
Concernant mon sentiment sur cette animation offensive des plus stériles, je vois deux éléments.
Le premier, c'est un problème individuel qui ne concerne pas que les 3/4. Une partie du jeu de l'USAP depuis deux ans était lié à des exploits individuels. Je veux dire par là que très souvent Lemalu, Brazo, Selponi, Cocagi, Mafi ou encore Acebes réussissaient à créer une première brèche et derrière, notre vitesse, notre puissance et notre philosophie offensive faisaient des merveilles.
Or aujourd'hui, les géniales inspirations de Mafi ne sont plus là, Lemalu et Cocagi ont trouvé aussi et plus puissants qu'eux (pour Lemalu c'est une demie surprise, pour Cocagi je ne m'y attendais pas mais il a très peu joué aussi), Brazo ne crée plus aucune brèche...
Bref, nous ne sommes jamais dans l'avancée, nous n'avons pas à enchainer et mettre notre rythme, nous sommes sous pression et faisons des fautes.
Comme solution interne ? Le seul avant qui gagne ses duels et avance, c'est Eru mais le staff doit lui reprocher des choses vu qu'il n'est pas titulaire indiscutable. Lam est intéressant aussi. Derrière, à l'image d'Eru, il y a des joueurs qui gagnent leurs duels mais là encore, le staff doit leur reprocher des choses vu qu'ils ne sont pas titulaires. Quand je dis que le staff doit leur reprocher des choses, pour certains on connait leurs lacunes.
Comme solution externe ? Des jokers capables de gagner des duels.
Le second, il commence quand même à être beaucoup débattu, c'est la charnière. Elle ne crée pas assez d'incertitude, elle ne varie pas assez, elle n'arrive pas à mettre assez de rythme.
Je pense qu'il est temps d'essayer une autre association et cela aurait du être fait déjà à Pau, contre Toulouse.
Le premier, c'est un problème individuel qui ne concerne pas que les 3/4. Une partie du jeu de l'USAP depuis deux ans était lié à des exploits individuels. Je veux dire par là que très souvent Lemalu, Brazo, Selponi, Cocagi, Mafi ou encore Acebes réussissaient à créer une première brèche et derrière, notre vitesse, notre puissance et notre philosophie offensive faisaient des merveilles.
Or aujourd'hui, les géniales inspirations de Mafi ne sont plus là, Lemalu et Cocagi ont trouvé aussi et plus puissants qu'eux (pour Lemalu c'est une demie surprise, pour Cocagi je ne m'y attendais pas mais il a très peu joué aussi), Brazo ne crée plus aucune brèche...
Bref, nous ne sommes jamais dans l'avancée, nous n'avons pas à enchainer et mettre notre rythme, nous sommes sous pression et faisons des fautes.
Comme solution interne ? Le seul avant qui gagne ses duels et avance, c'est Eru mais le staff doit lui reprocher des choses vu qu'il n'est pas titulaire indiscutable. Lam est intéressant aussi. Derrière, à l'image d'Eru, il y a des joueurs qui gagnent leurs duels mais là encore, le staff doit leur reprocher des choses vu qu'ils ne sont pas titulaires. Quand je dis que le staff doit leur reprocher des choses, pour certains on connait leurs lacunes.
Comme solution externe ? Des jokers capables de gagner des duels.
Le second, il commence quand même à être beaucoup débattu, c'est la charnière. Elle ne crée pas assez d'incertitude, elle ne varie pas assez, elle n'arrive pas à mettre assez de rythme.
Je pense qu'il est temps d'essayer une autre association et cela aurait du être fait déjà à Pau, contre Toulouse.
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