Top 14 - USAP : "On a vu du caractère, personne n’a lâché, ils ont bataillé", retient Guillaume Vilaceca, après la défaite à La Rochelle
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Guillaume Vilaceca, entraîneur de la touche de l'USAP. L'Indépendant - Centre Presse
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Publié le 17/09/2022 à 21:13
Guillaume Vilaceca, l'entraîneur de la touche de l'USAP voulait retenir l'état d'esprit de ses joueurs après la défaite contre La Rochelle (43-8) samedi. Surtout, ancien coach des espoirs, il a eu un œil particulier sur les nombreux jeunes qui ont joué cette rencontre.
Avant le match, le staff expliquait que plus que le résultat, il attendait de voir l’intention, l’envie et l’engagement des joueurs. Le score est lourd, mais il y a eu du répondant. Êtes-vous satisfait ?
C’était l’objectif qu’on s’était fixé et les jeunes, dans la majorité, ont répondu présents dans l’état d’esprit. Après, c’est sûr que sur la fin, il y a trois essais qui alourdissent le score, mais jusqu’à la 70e, c’est plutôt bien.
Ce match vous faisait peur ?
Qui n’aurait pas peur de jouer les champions d’Europe dans une configuration comme ça. Tout le monde avait un nœud au ventre avant ce genre de rencontres qui vont très vite.
Vos joueurs ont résisté…
Oui, on a vu du caractère. Personne n’a lâché. Ils ont bataillé. À la fin, ça craque un peu. Ça accélère, des couvertures intérieures se font un peu moins bien avec la fatigue et ça se paye cash. Mais finalement, ça montre aussi la valeur de ce qu’ils ont fait pendant 70 minutes.
Il y avait de gros soucis en touche sur les matches précédents, là, vous êtes revenus à un peu plus de simplicité…
Oui, on a cherché des touches un peu plus directes et un peu plus rapides. Aujourd’hui, ça a permis d’avoir quelques ballons et quelques lancements.
Il y a eu pas mal de changements au départ, cela vous a permis de redynamiser le groupe ?
C’est du sang neuf qui rentre dans le groupe. On sait que sur la durée, on aura besoin de tout le monde et plus on a de joueurs qui peuvent prétendre, mieux c’est.
Il y avait sur le terrain des jeunes que vous avez suivis en espoirs et que vous avez amené à ce niveau. Qu’est-ce que ça vous fait personnellement de les voir titulaires contre le champion d’Europe ?
Je suis content pour eux. Ce sont des jeunes qu’on voit travailler très dur depuis des années. C’est bien de les voir là aujourd’hui. C’est la partie immergée de l’iceberg. Derrière, il y en a plein d’autres qui n’ont pas encore eu leur chance. Mais ça montre que la formation de l’USAP travaille dans l’ombre et prépare l’avenir.
Un mot sur la première de Posolo Tuilagi ?
C’est bien. Il faut toucher du doigt que ça va très vite et qu’il y a encore du travail. C’est comme les autres, ils ont des qualités, maintenant il faut arriver à joindre la puissance, la technique et la vitesse pour pouvoir perdurer au haut niveau.
Malgré tout, cela fait trois matches et trois défaites. Cela met déjà la pression sur le match qui arrive samedi prochain contre Toulon ?
On n’avait pas particulièrement coché ce match, mais c’est sûr que sur les deux premiers, on aurait aimé avoir au moins une victoire. Ce n’est pas le cas donc on sait que la réception de Toulon sera très importante.
Guilhem Richaud
