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Top 14 - USAP : le rugby au chevet de Sami Mavinga - Lindependant.fr

Articles de presse

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kounet66

USAPiste convaincu
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Encore un titre minable. J'ai cru que ce pauvre garçon était à l'article de la mort. Du n'importe quoi !!! comme souvent.
 

cazac

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Top 14 - USAP : le rugby au chevet de Sami Mavinga
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    Sami Mavinga voit son ancienne équipe, le Stade Français, affronter l’USAP à Perpignan, ce samedi. Nicolas Parent
Rugby à XV, USAP, Top 14
Publié le 13/10/2021 à 17:39
Le pilier gauche Sami Mavinga, arrivé à l’inter saison à l’USAP, a passé ses deux dernières saisons au Stade Français le futur adversaire des Catalans. Mais avant ça, le rugby a dicté sa vie à plusieurs endroits en France et en Angleterre.

Sami Mavinga est de ces hommes chez qui les mots sont précieux tant ils sont clairsemés. Bien souvent, la profondeur de son regard s’exprime immensément plus. De sa naissance en Angola, il ne cède rien. Il jette un coup d’œil vers le bas… par douleur, par pudeur. Il consacre plutôt son récit à sa vie dans le rugby. Et là, il déverse le flot de ses paroles telle la houle progresse dans un torrent.

À Newcastle le physique, à Paris la mêlée
L’enfant né dans la capitale angolaise, Luanda, a très peu de souvenirs de son arrivée en France, à Givors (Rhône). Sa mémoire s’active à partir de l’école primaire, où il découvre le rugby grâce à son maître d’école, Roger Frety : « Il me fait faire un un-contre-un en classe. J’accroche tout de suite. Et je ne pense plus qu’à aller aux entraînements le mercredi. » À 14 ans, il déménage à Lyon avec sa maman, sa sœur et ses deux frères. Entre le basket de l’ASVEL Lyon-Villeurbanne et le rugby du LOU (Lyon olympique universitaire rugby), il n’y a pas match. C’est l’Ovalie. Au point d’en devenir professionnel en la matière au poste de pilier gauche : « Je vois le petit LOU devenir grand, passer de la Pro D2 dans un stade du 8e arrondissement, au Top 14 à Gerland, et beaucoup recruter. » Il devient champion de France de Pro D2, « où le jeu des avants est primordial », avec lui deux fois. La première fois « avec la génération avec laquelle j’avais été champion en Crabos », et la deuxième avec l’entraîneur Pierre Mignoni. Il vit ce que l’USAP a aussi traversé lors de sa première descente en Pro D2, sa montée prématurée en Top 14, sa nouvelle descente, et son nouvel accès à l’élite.

Pour autant, Sami Mavinga rêve d’autres horizons. Il prend la direction de Newcastle où sa compagne le rejoint trois mois plus tard : « Je m’adapte très vite et je découvre une préparation physique plus dure qu’en France. Je change physiquement, je bosse le cardio et la course car en Angleterre, le jeu est plus rapide et les séquences plus longues. En effet, les terrains ne sont pas forcément lourds à cause de la météo, vu qu’ils sont très souvent synthétiques. » Il y passe « deux très belles années. »

Au point d’attirer les convoitises, celles du Stade Français, « Paris quoi ! À la télévision, petit, ça me faisait rêver. » Il n’hésite pas. Pendant deux saisons, il progresse, « surtout en mêlée. » Si cela reste particulier pour lui de jouer ce week-end contre son ancien club où il a beaucoup d’amis, il n’en reste pas moins « un match de championnat à bien préparer. Et gagner. » Pour le bien de l’équipe et de ses supporters vecteurs d’une ferveur « que je n’ai jamais vécue ailleurs ! Il y a une sacrée atmosphère autour de l’USAP. Je me rends compte combien les gens sont passionnés quand je discute avec eux. » Et oui Sami, pour plagier le slogan d’une autre équipe sportive parisienne : “Ici, c’est Perpi !”

Arrivé au rugby grâce à un professeur d’école
La trajectoire de Sami Mavinga vers le rugby repose sur une seule personne : Roger Frety, l’un de ses professeurs à l’école de Givors. « Un grand monsieur », confesse-t-il ému. Avec respect et reconnaissance, il le qualifie même de « second père. » Lui, ce fan de rugby, qui a décelé chez ce petit bonhomme venu de l’Angola les aptitudes physiques et mentales pour aller au combat avec un ballon ovale entre les mains : « J’étais assez costaud pour me mesurer aux autres sur un terrain de rugby selon lui. » Le supporter du SO Givors a vu juste concernant son poulain qu’il suit depuis par monts et par vaux dans sa carrière. Pourtant, enfant, Sami Mavinga ignorait totalement la culture du rugby. Mais rapidement, il a attrapé le virus : « C’était un tout nouveau sport pour moi. C’était excitant de le découvrir, de le jouer, de le partager avec les autres. Un moyen idéal pour moi de me défouler. Roger Frety m’a grandement aidé, il m’a accompagné aux entraînements, m’a offert des crampons. Il m’a sorti de bien des situations. Et il a été auprès de ma famille aussi. Tout comme d’autres enfants issus de quartiers difficiles et faisant face à des situations compliquées. »

Laura Causanillas
 
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