Top 14 : pour venir à bout de Lyon, l’USAP a pu s’appuyer sur une conquête solide - Lindependant.fr

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Contre Lyon samedi (victoire 29-26), l'USAP a été dominatrice en mêlée et propre en touche. Une performance à réitérer pour exister encore plus dans les matches, et à l’extérieur.

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Top 14 : pour venir à bout de Lyon, l’USAP a pu s’appuyer sur une conquête solide​

Hugo Bové20/10/2024 à 20:58

Consécutif à une bonne touche, Joaquín Oviedo pensait avoir marqué le premier essai catalan. L'INDEPENDANT - Nicolas Parent
Contre Lyon samedi (victoire 29-26), l'USAP a été dominatrice en mêlée et propre en touche. Une performance à réitérer pour exister encore plus dans les matches, et à l’extérieur.

Le rugby, ça commence devant. Cet adage est vieux comme le monde. Mais il est tellement vrai. Depuis le début de l’année 2024, l’USAP s’est mise à le montrer bien plus que ces dernières saisons. Notamment grâce à un recrutement ciblé par Franck Azéma dans ces secteurs précis. Et ça a porté ses fruits sur la fin de saison dernière où les Catalans ont réalisé une fin de championnat tonitruante.

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Contre Lyon ce samedi (victoire 29-26), les sang et or ont livré une prestation vraiment convaincante sur ces phases statiques. En mêlée, ç’a été dans la lignée des bonnes sorties de la saison – en excluant donc les matches contre Montpellier (7-26) et à Bordeaux (66-12). Contre le LOU, il n’y a pas eu beaucoup de mêlées à disputer (10). Mais ça a suffi à Giorgi Beria et Kieran Brookes pour récolter deux pénalités contre Hamza Kaabèche et Jermaine Ainsley (15e, 27e). Sur cette dernière, d’ailleurs, l’USAP aurait même pu bénéficier d’un peu plus tant l’édifice catalan a marché sur son vis-à-vis. Seule pénalité encaissée : à la 59e, quand Beria a été sanctionné pour avoir poussé en travers sur Cedate Gomes Sa.

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Mais les deux piliers ont clairement pris le dessus dans la hiérarchie en première ligne. Leur débauche d’énergie sur le terrain est remarquable, et ils collent parfaitement au plan de jeu du staff. Des joueurs forts en mêlée, (très) disponibles dans le jeu et costauds en défense. Ce qui permet de mettre une équipe dans l’avancée.

Une touche à la hauteur​

La touche, aussi, a bien fonctionné. Souvent (à juste titre) décrié, l’alignement catalan a été à la hauteur contre Lyon. Sur les 14 lancers d’Ignacio Ruiz, 13 ont été conservés. Seul un lancer n’a pas été droit de la part du talonneur argentin (41e). Sinon, ç’a été quasiment un sans-faute pour la touche de l’USAP. Même si celle à la 66e minute, après les deux cartons jaunes contre Lyon, aurait pu finir au bout. Mais le lancer a été contesté, puis Gela Aprasidze a commis un en-avant, et Lyon a mis un contre de 90 mètres aux Catalans.

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Mais cette bonne performance en touche rappelle celle réalisée à Bayonne lors de la 1re journée de championnat le 7 septembre dernier (défaite 21-19). D'ailleurs, ce sont exactement les mêmes stats : 13 lancers réussis sur 14, 93 % de réussite. Cela prouve bien, quand même, que l’USAP arrive à être bonne dans ce secteur. Encore plus quand Alan Brazo et Marvin Orie, les leaders de touche, sont là. D’autant plus que, maintenant, même Lucas Velarte se met à sauter, lui qui est formé au… talon ! "Ça a été plutôt bien. C’est un secteur qu’on travaille bien depuis plusieurs semaines. Mais ce sont des secteurs où, des fois, tu n’es pas payé de suite. Donc, on continue à travailler. Ce n’est pas parce qu’on a fait un match plutôt correct qu’on va moins travailler, prévient le troisième ligne Alan Brazo. La touche et la mêlée, qui a aussi bien marché, ce sont des choses sur lesquelles il faut s’appuyer. C’est un peu l’ADN du club, la conquête et le jeu d’avants… Donc, on sait que ça doit passer par là."

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Une chose est sûre c’est que, malgré les absences de Posolo Tuilagi, Jacobus van Tonder, Seilala Lam, Mathieu Tanguy, Bruce Devaux ou encore Nemo Roelofse, le pack catalan sait toujours être dominateur. Ça ne change pas. L’abattage sur le terrain est impressionnant, notamment encore dans les rucks. Maintenant, il faut attendre le retour des nombreux blessés dans la ligne arrière pour que tout se mette en place comme il faut. Et que l’USAP puisse, enfin, travailler dans la stabilité sans perdre des soldats chaque week-end.