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Top 14 : "J’essaie d’avoir de l’influence dans le groupe", confesse Marvin Orie, le deuxième ligne sud-africain de l’USAP - Lindependant.fr

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Marvin Orie, le deuxième ligne sud-africain de l’USAP, réalise un bon début de saison. Dans son registre, leader de la touche catalane, il monte en puissance. Et il le doit notamment à son apprentissage rapide de la...

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Top 14 : "J’essaie d’avoir de l’influence dans le groupe", confesse Marvin Orie, le deuxième ligne sud-africain de l’USAP​


  • En deuxième ligne, Marvin Orie réalise un bon début de saison avec l’USAP.
    En deuxième ligne, Marvin Orie réalise un bon début de saison avec l’USAP. L'INDEPENDANT - Nicolas Parent


Hugo Bové

Marvin Orie, le deuxième ligne sud-africain de l’USAP, réalise un bon début de saison. Dans son registre, leader de la touche catalane, il monte en puissance. Et il le doit notamment à son apprentissage rapide de la langue française.

Comment vous sentez-vous avant ce match contre Lyon ?
On a vécu un match très difficile à Bordeaux (défaite 66-12). Mais je trouve que la bonne chose en rugby, c’est qu’on a de suite un nouveau sommet à franchir. Une nouvelle opportunité. On va affronter Lyon, qui est aussi une bonne équipe. Ils viennent de gagner contre le Stade Français dimanche (35-3), donc ils ont probablement beaucoup de confiance. Je pense que nous avons fait une bonne semaine d’entraînement et que tout le monde est enthousiaste et prêt pour le match.

Que s’est-il passé à Bordeaux ?
Je pense que dans les 10 essais qu’on encaisse, il y en a peut-être 4 qui viennent de nos fautes : les interceptions et les quelques erreurs que nous avons faites. Je pensais que nous étions en bonne forme… Maintenant, nous avons fait une très bonne analyse du match et nous avons vu les erreurs que nous avons faites. Après, bien sûr, tout le monde sait que les trois-quarts de Bordeaux sont magnifiques. Donc si vous faites une erreur contre ces joueurs… Mais ça va être la même chose contre Lyon. Ils ont aussi de très bons trois-quarts. Nous devons être prudents avec les erreurs que nous faisons, pour ne pas donner d’opportunités à l’adversaire.

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L’équipe rencontre des difficultés en touche. Comment expliquez-vous cela ?
C’est une bonne question (rires). Pour moi, je pense que c’est dû aux changements, aux rotations qu’il y a dans l’équipe. Il nous faut du temps. Si vous analysez les touches que nous perdons, ce n’est pas parce qu’il y a de l’opposition. C’est parce qu’on n’est pas bon. Parfois, l’opposition ne saute même pas, mais le ballon passe… Pour nous, il faut avoir la coordination, la compréhension et savoir où aller. Si tout le monde est ensemble, c’est plus facile. Je pense qu’on n’est pas toujours aligné. Parfois, le talonneur lance, et on ne saute pas. Mais je pense qu’avec plus de temps, ça va aller mieux.
Ici, tout le monde aime jouer avec le ballon.
À titre personnel, vous semblez vous sentir mieux par rapport à la saison dernière. À quoi est-ce dû ?
Je comprends mieux le français. Et je pense que si, sur le terrain, tu comprends ce qu’il se passe et se dit, tu sais où tu dois aller et ce que tu dois faire. Et quand vous savez tout ça, vous pouvez mettre en application vos compétences. Je pense que pour moi, c’est la différence par rapport aux derniers mois. Nous avons eu une très bonne pré-saison, une très dure pré-saison ! Ça a amélioré ma forme. Et ça m’a aussi permis de mieux comprendre la structuration et la façon de jouer de l’équipe. C’est comme ça que je peux essayer d’améliorer mon jeu. Je me sens bien. Je suis un joueur avec beaucoup d’ambitions. Comme notre manager, Franck (Azéma), qui est aussi un manager ambitieux. Il veut améliorer le niveau de l’USAP. On sait que ce Top 14 est difficile, mais on essaie, dans notre process et dans l’entraînement, d’être meilleurs tous les jours. Pour être performant en match, notamment ce samedi. Me concernant, j’essaie tous les jours d’améliorer mon ambition, mon niveau à l’entraînement. Et j’essaie d’avoir de l’influence dans le groupe, d’être ambitieux pour essayer de gagner tous les matches.

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Après plusieurs mois en France, comment est-ce que vous jugez les systèmes de jeu en Top 14 ?
Par rapport au Top 14, je pense que l’URC (United Rugby Championship, son ancien championnat, NDLR) est très tactique et stratégique. Là-bas, il y a beaucoup de jeux au pied, c’est très important. Le Top 14, c’est différent. C’est le "French flair" ! Ici, tout le monde aime jouer avec le ballon. Je pense que c’est plus spectaculaire, c’est plus intéressant à regarder pour les gens. Après, le combat en Top 14 est énorme. On joue chaque semaine contre une équipe avec une bonne mêlée, un bon maul. Ce sont beaucoup de "gros" gars, comme Posolo (Tuilagi) chez nous. Là, j’ai analysé Lyon, il y a notamment Lavanini (Tomás, deuxième ligne). La semaine dernière, Bordeaux, ils avaient de grands secondes lignes et troisièmes lignes…

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Vous connaissez désormais les équipes du Top 14. Comment jugez-vous la place de l’USAP dans ce championnat ?
Je n’ai pas de doute concernant notre équipe. Surtout quand tout le monde reste ensemble dans la même direction. Car je pense que parfois, à l’USAP, parce que nous sommes ambitieux dans le jeu, ça fait que l’équipe n’est pas tout le temps ensemble. Par exemple, peut-être qu’un gars est plus rapide qu’un autre et ça peut faire un décalage. Mais je pense que quand nous sommes ensemble, nous pouvons être une équipe dangereuse. Donc la difficulté pour nous, c’est d’essayer d’être toujours en "alignement" entre nous, d’être ensemble, pour que tout le monde soit au même niveau. Je suis sûr que si nous avons ça, nous pouvons aller plus loin. Nous pouvons atteindre notre ambition.
 
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