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Top 14 - "Je veux être au rendez-vous" : chez lui à Bayonne, Mathieu Acebes va disputer l’un de ses derniers matches avec l’USAP - Lindependant.fr

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Non conservé par l’USAP en fin de saison, Mathieu Acebes va jouer l’un de ses derniers matches sous les couleurs sang et or. À Bayonne (samedi 17 h), sa terre natale, l’ailier de 36 ans compte bien montrer qu’il lui...

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Ah tiens , une bonne nouvelle pour moi , ENFIN !

Depuis samedi soir et le torrent de boue qui se déverse sur le "public d'AIME GIRAL " ,venant de partout (encore ce jour , article de l'EQUIPE et la flopée de commentaires trés trés désagréables à lire pour un supporter Usapiste ) , j'avais le moral dans les chaussettes et je me disais que j'allais bien souffrir moralement , samedi à JEAN DAUGER car personne ne va nous louper et je suis certain que la commission de discipline va nous charger un maximum , en plus !

Et puis , donc , cet article de l'INDEP consacré à notre CAIUS MAXIMUS MATHIEU ACEBES , comme l'a si bien nommé notre @Hcupisant .....
quand je lis ses paroles , je revis , je me dis qu'il va y avoir quelque chose EN PLUS , grâce à lui et par conséquent je me remets à rêver mieux que le simple point de BD que j'espère pour notre maintien assuré en TOP 14 .

MATHIEU parle bien , reste digne et montre qu'il est un vrai bon joueur de rugby et je suis trés fier qu'il ait pu porter notre maillot pendant 8 ans !

MERCI MATHIEU , samedi à J DAUGER , je chanterai pour TOI , avant , pendant et juste avant de repartir aprés le match !
 

Laetii66

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Top 14 - "Je veux être au rendez-vous" : chez lui à Bayonne, Mathieu Acebes va disputer l’un de ses derniers matches avec l’USAP​

Hugo Bové16/05/2024 à 16:07
Cette saison, Mathieu Acebes a disputé 17 matches dont 8 comme titulaires, avec 4 essais inscrits.
Cette saison, Mathieu Acebes a disputé 17 matches dont 8 comme titulaires, avec 4 essais inscrits.L'INDEPENDANT - MICHEL CLEMENTZ
Non conservé par l’USAP en fin de saison, Mathieu Acebes va jouer l’un de ses derniers matches sous les couleurs sang et or. À Bayonne (samedi 17 h), sa terre natale, l’ailier de 36 ans compte bien montrer qu’il lui en reste sous le pied.

Comment le groupe a-t-il réagi après cette défaite contre Clermont ?

Tu es toujours déçu après une défaite à domicile, qui plus est dans le contexte actuel où on enchaîne les bons résultats. L’attente était grande, et la déception est d’autant plus grande. Maintenant, il faut toujours aller de l’avant. C’est la devise du club : "Sempre endavant". Il ne faut pas se poser de questions et regarder de l’avant. Parce que si tu commences à regarder dans les rétros, tu n’avances plus…

Vous êtes dans le milieu de tableau, pas encore maintenu et toujours en course pour la qualification. Comment le vivez-vous ?

Honnêtement, on n’y fait pas attention. C’est un peu bateau ce que je vais dire, mais on prépare chaque match pour les gagner et pour être performants. On a un effectif de qualité et en quantité, donc on est en capacité de préparer tous les matches pour les gagner. On sait que l’objectif affiché par le club en début de saison était le maintien. On n’est toujours pas maintenu, donc on n’a pas encore réalisé nos objectifs.

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Comment se sent le groupe à trois journées de la fin ?

On vit de super moments. Vivre des matches comme ça avec autant d’excitation et de l’enjeu… Qui refuserait de jouer des matches avec de l’enjeu, encore plus dans un stade comme Bayonne, qui est connu pour son ambiance ? Ce sont des bons moments de vie et de rugby. L’excitation et l’adrénaline sont là, et on a envie d’y être !

Bayonne, en termes de caractère et d’hostilité, est-ce l’endroit idéal pour tester la capacité de réaction ?

Après, nous ne sommes pas une équipe à réaction. Toute l’année, on a pu avoir des résultats différents. Mais l’investissement de l’équipe a tout le temps été le même, de fin juin à maintenant. Le staff a tout bien préparé tout au long de l’année, donc on reste concentrés sur notre partie. On n’est pas là à se dire "il faut réagir, il faut réagir". Non, il faut continuer à faire les efforts ! Contre Clermont, le match ne bascule pas en notre faveur, mais il aurait très bien pu. C’est comme ça. Ce sont les aléas du rugby.

Sur un plan personnel, vous n’avez plus joué depuis un mois et demi. On vous imagine plein d’envie…

Vous me connaissez, je suis un compétiteur. Ça fait 18 ans que je suis dans ce milieu, donc je sais ce que j’ai à faire. Je me connais, je connais mes partenaires et mes adversaires. Je suis content de retrouver le terrain. Je n’y étais pas lors des derniers matches, mais c’est comme ça. J’ai quand même beaucoup joué cette année (il disputera son 18e match de la saison en Top 14, NDLR), et j’en suis très content. Et quand ça tourne, il faut aussi savoir faire travailler le groupe, être un coéquipier exemplaire qui amène les autres. C’est ce que j’ai toujours fait, et franchement je suis très heureux de vivre une dernière saison comme ça à l’USAP.

J’ai pris beaucoup de place ici pendant des années, et il y en a un paquet que ça dérange.
Savourez-vous chaque moment qui vous rapproche de la fin ?

Oui, je prends tout. Je vais bientôt faire 37 ans, ça fait un moment que c’est du bonus pour moi. C’est un plaisir énorme ! C’est un rêve de gosse, une chance inouïe que j’ai. Je me sens comme un privilégié de la vie de pouvoir vivre des moments comme ça, de pouvoir être bien physiquement et de pouvoir être encore le compétiteur que je suis.

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Vous parlez de privilège. Pourquoi ?

Mon histoire à Perpignan, elle est particulière. Je me suis régalé. Quand je suis arrivé, je ne savais même pas si j’allais rester ici. Je pars de Pau sur un malentendu. J’ai toujours été dans le 64, et je voulais rester là-bas. Jamais je n’avais pensé vivre ce que j’ai vécu à Perpignan. Ici, c’est une deuxième maison pour moi. Je me sens d’ici. D’ailleurs, les gens pensent que je suis de Perpignan et ils occultent qu’avant j’ai eu une carrière ! Il y a eu tellement de choses vécues ici… Quand je suis arrivé à Perpignan, il y avait 5 000 personnes dans le stade, on était dernier de Pro D2. Puis on s’est retrouvé à faire une demie de Pro D2, puis le Top 14, la redescente, la remontée… On en a vécu des trucs incroyables ! Quand tu joues à Perpignan, tu te sens vivant. Il faut avoir les épaules. En fin d’année dernière, j’ai été un peu lassé mentalement parce que ça a été dur d’être sur le devant de la scène. Aujourd’hui, je me sens mieux, je profite, et je veux partager avec mes coéquipiers et mes amis. J’ai envie d’avoir le sourire et je ne veux pas être aigri.

En plus, vous allez jouer ce samedi à Bayonne. C’est toujours particulier pour vous…

Oui, ça l’est. Parce que je suis né à Bayonne, j’ai grandi là-bas, j’y ai fait mon sport études… Bayonne, et le Pays basque, ça reste ma terre natale. Il y aura ma famille, c’est peut-être un de mes derniers matches de ma carrière… Ce sera un bon moment, je le prends pour moi, mais j’ai aussi mon travail à faire pour l’équipe. Il faut que ce soit ça en premier et pas mes états d’âme. L’équipe passe avant moi. Je suis content d’être sur le terrain, montrer que je suis encore là et faire taire certaines personnes. Je veux être au rendez-vous, toujours présent avec mes qualités.

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Comme l’a dit David Marty, ce n’est pas un cadeau que vous fait là le staff. Vous êtes allés le chercher…

Il y a beaucoup de gens qui parlent autour de moi et qui savent plus de choses que moi visiblement. Mais, non, si je suis là, ce n’est pas un cadeau. Si Franck (Azéma)m’y met, c’est parce que je suis un compétiteur et que physiquement je suis là. Il ne me fait pas de cadeau. Franck, ce n’est pas son genre. "Zaza" (Marty) non plus. Mais vous savez, j’ai pris beaucoup de place ici pendant des années. Et il y en a un paquet que ça dérange…
 
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