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Deux semaines après la reprise de l’USAP, le manager Franck Azéma a livré ses premières impressions à L’Indépendant à propos de la préparation physique et des objectifs de l’été.
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Après Falgos, quel sera le programme ?Les internationaux vont avoir un programme spécifique.
Merciop 14 : "Je trouve qu’il y a beaucoup d’implication de la part des joueurs", affiche Franck Azéma, le manager
Hugo Bové
6–8 minutes
Deux semaines après la reprise de l’USAP, le manager Franck Azéma a livré ses premières impressions à L’Indépendant à propos de la préparation physique et des objectifs de l’été.
Franck, comment se passe cette reprise à l’USAP ?
C’était important de reprendre physiquement d’abord. On a fait une reprise le 15 juillet avec un volume et un travail plutôt orienté sur la prépa et la muscu. On a fait très peu de rugby sur la première semaine. On a fait pas mal d’examens pour avoir une bonne base de données au niveau de tous les joueurs, pour que tout le staff puisse bien bosser. Ensuite, on est parti la semaine dernière à la montagne, en bivouac. C’était sympa de se retrouver comme ça. On a fait le Carlit, on a trouvé des connexions entre nous, des premières sensations. Ce sont des choses qui font du bien, qui permettent de très vite se rassembler et de se connaître. Il y a des garçons qui entrent dans le groupe, il faut qu’ils s’identifient le mieux possible, à travers notre identité, notre jeu et aussi notre culture. On veut leur faire partager ça.
Ces moments de cohésion sont importants, vous l’avez vu la saison dernière…
L’année dernière, avec le recul, ce sont des choses qui nous ont manqué. On avait basculé là-dessus après le premier bloc de championnat. Il n’y a pas de vérité, mais on essaie de retrouver ça. On veut très vite se rencontrer pour pouvoir, derrière, développer notre jeu, notre façon de vivre, ce qu’on attend du vestiaire, comment on va fonctionner, nos règles de vie… Quand tu te connais mieux, c’est plus facile.
Par rapport à l’été dernier, vous avez deux semaines de préparation supplémentaires. Est-ce un confort ?
Oui, c’est important. On va voir comment on en tire profit. Il ne faut pas faire pour faire. C’est juste d’arriver dans le bon timing avec les bons ingrédients sur la table. C’est ce qu’on essaie de mettre en place en ce moment. Ce n’est pas de trop pour nous.
Comment avez-vous retrouvé les joueurs ?
Je les ai trouvés plutôt bien. Je pense que le fait d’avoir cinq semaines de congés, ça a été apprécié. Ça permet d’avoir une bonne coupure. Et j’ai retrouvé des garçons dans la bonne mire par rapport à leur poids, à leur prépa et au petit programme qu’ils avaient pu suivre pendant leurs vacances pour ne pas arriver et avoir une trop grosse différence sur la reprise. Donc, ça, c’est plutôt honnête de leur part. J’ai trouvé de l’engagement depuis le début de la saison, à l’image de ce que j’ai vu la saison passée. Mais je trouve qu’il y a beaucoup d’implication de tous dès le départ.
Comment se passe l’intégration des nouveaux ?
On y est en plein dedans, c’est tout frais. On va voir, à travers ce stage à Falgos, comment on va évoluer un peu plus là-dessus. On va retrouver le reste de l’effectif au fur et à mesure, que ce soit les garçons qui étaient en tournée, les moins de 20, les septistes… Petit à petit, le groupe va s’étoffer, mais le cœur de l’équipe est là. Et j’ai l’impression que les mecs se familiarisent rapidement avec l’environnement. Je crois qu’il y a pas mal de garçons qui font le relais dans le vestiaire.
Au-delà du côté cohésion, qu’attendez-vous du stage à Falgos ?
Continuer à travailler physiquement. Mais on va mettre un peu plus de volume sur le rugby, on est quand même là pour ça ! Je pense que les joueurs ont envie de vite basculer sur du rugby, et pouvoir monter crescendo de semaines en semaines sur la qualité de ce qu’on peut produire.
Après Falgos, quel sera le programme ?
On va retourner s’entraîner au Parc des sports avec comme objectif d’optimiser notre jeu et absorber les garçons qui rentrent. On va monter crescendo jusqu’à la semaine du premier match de préparation (le 23 août à Toulon) sur notre préparation physique et l’intensité qu’on va pouvoir livrer. L’idée, c’est de se préparer au mieux pour la saison, que ce soit physiquement, dans la cohésion, dans l’élaboration de notre jeu, notre défense… Tous ces fondamentaux-là.
Y a-t-il des blessés dans l’effectif ?
Nemo (Roelofse, pilier droit) s’est fait une bonne entorse de la cheville, et Jaco (van Tonder, 2e/3e ligne) a une petite pointe à un ischio. Comme souvent sur une reprise, ce sont des choses qu’on aimerait éviter, mais elles sont-là. Il vaut mieux que ça arrive maintenant que dans 1 mois, mais c’est toujours gênant.
Il manque encore beaucoup d’internationaux, comment avez-vous organisé leur retour ?
Ils vont avoir un programme spécifique. Ce sont des garçons qui ont besoin de congés, et de couper. Mais il faut aussi gérer leur forme. Il y a un suivi qui est fait par les prépas, le médical suit aussi ça de près, pour ne pas qu’ils arrivent hors de forme. On les attend autour du 12 et du 19 août pour certains.
Et les Argentins ? Pensez-vous pouvoir en récupérer d’ici le début du championnat ?
On va voir l’évolution à travers le Rugby Championship, à travers leurs performances, pour savoir comment on va les récupérer. Joaquín (Oviedo, 3e ligne) a pris de l’envergure à travers la saison. Il est dans la continuité de ça, et c’est bon de le voir comme ça. J’ai aussi bien aimé les entrées de Coco (Ruiz, talonneur), qui est un peu dans le même tempo. Il est en train de prendre sa place dans ce groupe-là. Et Jero (de la Fuente, centre et capitaine), on le connaît. J’ai regardé le match contre l’Uruguay (79-5), et il a fait un match très complet. Il travaille toujours beaucoup pour son équipe. C’est dans son registre. Chaque intervention est très juste, avec énormément de travail sans ballon, que ce soit offensif ou défensif. Il est dans la même philosophie.
Le recrutement est-il terminé ?
On reste toujours en éveil. Mais, aujourd’hui, on a fait notre recrutement. S’il nous faut prendre un joker, on verra s’il y a besoin de le faire. On sait qu’on a un non-Jiff à faire si on a besoin, mais on ne va pas se précipiter. On va essayer d’avoir de la stabilité sur ce qu’on fait. Il y a des garçons qui répondent présent. On va voir selon l’investissement et les performances de chacun, et si on a besoin, on fera. Mais pas pour le moment.
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