Top 14 : "Il faudra qu’on soit prêts physiquement", estime Tommaso Allan, l’ouvreur/arrière de l’USAP
-
Tommaso Allan n’a plus joué depuis la 2e journée de Top 14, à Béziers, lors de la défaite contre Montpellier. L'INDEPENDANT - MICHEL CLEMENTZ
Paul-Roch Bruneton
De retour après avoir passé deux matches à l’infirmerie, l’ouvreur/arrière de l’USAP, Tommaso Allan, veut voir son équipe monter encore le niveau d’un cran pour répondre au défi palois (ce samedi 16 h 30), et ainsi enrayer la dynamique négative contre les Béarnais.
Après deux matches passés hors groupe pour une blessure, vous allez enfin retrouver Aimé-Giral…
Oui, et ça fait plaisir. J’ai eu quelques petits soucis au genou mais, maintenant, c’est passé. J’ai envie de retrouver le terrain. C’était difficile de regarder le match des tribunes la semaine dernière, mais je suis très content du résultat. J’espère qu’on va monter encore d’un niveau ce week-end contre Pau.
La belle prestation contre Clermont samedi dernier (victoire bonifiée 33-3) a servi de base pour travailler cette semaine ?
C’était une très bonne base. On a fait de bonnes choses. Malheureusement, on a enregistré trois blessures
(Tuilagi, Van Tonder, McIntyre, NDLR). Mais c’est le rugby, il faut qu’on enchaîne. On a regardé les choses qu’on avait à améliorer lundi, quand on est retournés à l’entraînement, mais je pense que la semaine s’est très bien passée. On a beaucoup d’envie. Maintenant, il faudra le montrer samedi.
Comment analysez-vous cette équipe de Pau ?
Ils ont fait un bon début de saison. Ils jouent très bien. On les a joués deux fois la saison dernière et ils nous ont battus à chaque fois (24-39 ; 36-24). Ici, ils ont fait la différence sur la deuxième mi-temps. La semaine dernière, contre le Stade Français (30-16), ils font aussi une grosse deuxième mi-temps. Alors on sait qu’il faudra jouer 80 minutes contre eux. On ne peut jamais s’endormir. Ça va être costaud, ils jouent très bien balle en main avec de très bons joueurs qui portent bien le ballon. Il faudra essayer d’annihiler leur jeu.
En effet, Pau est une équipe qui ne vous réussit par trop ces dernières saisons. Vous avez parlé entre vous de ces difficultés contre les Béarnais ?
Oui. On a dit qu’il y a trois équipes qui nous ont battus deux fois l’année dernière, et Pau en fait partie. C’est à nous d’arriver prêts samedi. On a tout étudié pour savoir ce qui peut se passer samedi. Et il faudra qu’on soit présents physiquement. Je pense que c’est quelque chose qu’on a bien su faire la semaine dernière, contre Clermont. Ça nous a aidés dans notre jeu, on a été dans l’avancée. Et il faut qu’on fasse la même chose samedi.
Gagner les rucks et montrer votre esprit conquérant, c’est important ?
Oui, si on gagne les contacts, les rucks sont plus faciles, les ballons sortent plus vite. Tout est beaucoup plus facile. On a fait pas mal de focus sur ça pour ne pas donner trop de ballons faciles à Pau.
Si tous les trois-quarts bossent fort pendant l’entraînement, on élève le niveau et c’est un plus pour l’équipe.
Vous parliez des blessés, dans votre secteur de jeu il y a celle de Jake McIntyre (3 à 4 mois d’absence). Quel est votre regard sur la nouvelle rotation que cela induit ?
Je bosse toujours en 10 et en 15. Après, c’est Franck (Azéma) qui choisit. Mais on est tous prêts. On a beaucoup travaillé pendant la pré-saison pour être tous prêts si ce genre de situation se passe pendant la saison. Toute l’équipe a une très bonne profondeur cette année. Tous les joueurs sont au niveau.
Dans ce roulement à l’ouverture et à l’arrière, il y a eu l’arrivée d’Antoine Aucagne. Comment ça se passe avec lui ?
Très bien. On alterne toujours un peu, 10-15, tous les deux. Mais, comme je l’ai dit avant, c’est à Franck de choisir la meilleure combinaison. Il y a Louis Dupichot aussi qui est en forme en 15, donc il faut voir comment on alterne. Mais on travaille tous beaucoup pour avoir la meilleure équipe.
Au sein de la ligne de trois-quarts, il y a de la continuité. Est-ce un plus pour vous ?
C’est très bien d’avoir beaucoup de compétition au sein du groupe. Ça nous pousse beaucoup pendant l’entraînement. Ça donne des choix difficiles à faire pour Franck. Si tous les trois-quarts bossent fort pendant l’entraînement, on élève le niveau et c’est un plus pour l’équipe.