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Top 14 - Formé en Pays Catalan, Tual Trainini, aux commandes de Bordeaux - Perpignan prévient : "J’arbitre l’USAP comme n’importe quelle équipe" - Lin

USAP

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L’arbitre de 38 ans, qui a passé quelques années en Salanque (2001-2005) et a commencé l’arbitrage en Pays Catalan officiera samedi (17 h) à Chaban-Delmas, à l’occasion du match entre Bordeaux et l’USAP. Présent lundi...

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Hcupisant

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Pas très bon pour l’usap tout ça! un bon arbitrage maison en perspective pour ne pas être accusé de favoritisme?

C'est toujours mieux que s'il avait dit : "j'arbitre l'USAP comme n'importe quel autre arbitre !"
 

matemale

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J’étais sûr qu’un keum qui avait comme prénom Tual c’était soit du ch’nord soit de la Salanque! Bingo!
 

gaspacho31

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L’arbitre de 38 ans, qui a passé quelques années en Salanque (2001-2005) et a commencé l’arbitrage en Pays Catalan officiera samedi (17 h) à Chaban-Delmas, à l’occasion du match entre Bordeaux et l’USAP. Présent lundi soir à la Nuit du Rugby à Paris, aux côtés de Mathieu Raynal et Pierre Brousset, Tual Trainini, s’est confié.
Comment vivez-vous toutes les polémiques autour de l’arbitrage depuis la Coupe du monde ?

Sincèrement, je ne les ressens pas en Top 14. Depuis la reprise, je n’ai pas l’impression qu’il y a eu de dérives. Il y a eu la grosse colère de Fabien Fortassion contre l’arbitrage, après la défaite de Valencre-Romans à Aurillac et celle de "Zaza" (David Marty lors de Stade Toulousain - USAP). Ce sont les deux seules sorties et je n’ai pas l’impression qu’il y a eu plus de polémiques que ça dans notre championnat.

Quelle est votre réaction par rapport aux déchaînements contre les arbitres sur les réseaux sociaux ?
Nous ne pouvons pas aller contre l’évolution. Nous voulons un sport de plus en plus médiatique et ça a engendré l’arrivée de personnes qui n’ont pas eu ce biberonnage ovale. Tous les membres de ce sport doivent en être les garants. Il faut arriver à désacraliser la fonction également. Il peut y avoir des erreurs quand on arbitre et le plus important est qu’elles ne doivent pas avoir d’impacts significatifs sur la rencontre.
Quelle est votre approche avec les acteurs du jeu ?
Je n’ai pas l’habitude de tutoyer les joueurs, mais je sais que c’est propre à chacun. Je ne connais pas le nom des 500 joueurs par cœur et c’est à mon sens mal venu d’appeler les plus connus par leur prénom et pas le jeune qui fait ses débuts. Le fait de vouvoyer tout le monde est un moyen d’uniformiser les échanges. À mes yeux, le capitaine du XV de France n’est pas plus important sur le terrain, que n’importe quel joueur adverse.
Vous intervenez toujours auprès du club de Provence Rugby ?
Dans le cadre de "l’arbitre acteur au sein de son club" que la FFR a mis en place, je suis licencié à Provence Rugby. Naturellement, nous avons davantage tendance à nous rapprocher d’un club professionnel dans ce cadre-là.
Vous travaillez chez Airbus à Marignane. Est-ce que le fait de ne pas être professionnel à plein temps au niveau de l’arbitrage freine votre carrière à l’international ?
Il faudrait poser la question aux dirigeants, mais je n’ai jamais reçu de remarques par rapport à ça. On ne m’a jamais dit qu’il fallait que je choisisse. Je vis ma huitième saison comme arbitre de Top 14 et je la vis à fond.
Vous avez eu l’honneur de faire deux matches du Tournoi des 6 Nations (2022 et 2023). Qu’avez-vous ressenti ?
J’étais comme un minot. Pour moi le tournoi, c’est mon enfance. Je n’avais pas dix ans que j’étais devant ma télévision et on reprenait les hymnes en famille. Me dire que je suis sur le terrain pour une rencontre du Tournoi, c’est un privilège incroyable et j’en suis conscient.
Vous avez deux finales de Top 14 à votre compteur (2022 et 2023). Qu’est-ce que cela représente ?
Une finale, c’est le pinacle, il y a tellement d’attentes autour du bout de bois. C’est l’aboutissement d’une saison et pour nous, c’est l’aboutissement de tous les matches d’une saison. Ma famille était en tribune à Stade de France lors de la dernière finale parce que c’est pour nous aussi une belle récompense.
Vous serez au centre samedi à l’occasion de UBB - USAP. Comment préparez-vous la rencontre ?
Ce sera la première fois que j’arbitrerais Bordeaux-Bègles et l’USAP cette saison. Il y a deux approches, physique d’abord, parce qu’il faut être le plus proche possible du jeu et de ses acteurs et avec la plus grande lucidité possible. Et puis, il y a l’approche technique. Depuis que nous avons le plan de performance, nous avons davantage de temps de préparation. Pour samedi, je suis en train de regarder les deux derniers matches de chacune des deux équipes. J’essaie de comprendre ce qu’ils essaient de faire en conquête, en touche, j’essaie de comprendre leur philosophie de jeu.
Qu’est-ce que ça peut vous apporter ?
Si je comprends leur philosophie de jeu, je peux travailler sur mon arbitrage. Je dois regarder s’il y a des récurrences dans la façon de faire des joueurs dans les points d’impacts, les regroupements, ou en touche. C’est notre quotidien. Nous sommes des arbitres de haut niveau et il est normal que l’on travaille en amont le plus possible. Plus nous travaillons et moins nous aurons de surprise.
Vous avez vécu autour de Perpignan, qu’est-ce que ça représente d’arbitrer l’USAP ?
Je suis assez indifférent à ça. J’arbitre l’USAP comme n’importe quelle équipe et je n’ai pas de lien avec ce club non plus.
Quels contacts gardez-vous avec le Pays Catalan ?
Mon frère Thomas (patron de l’Arena à Perpignan), sa famille et quelques amis que je me suis faits pendant ma scolarité lorsque nous vivions à Villelongue-de-la-Salanque.
 
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