Alors que la saison 2024-2025 de Top 14 débute ce samedi 7 septembre, Midi Olympique vous dévoile comme chaque année le sondage des entraîneurs du championnat.
Lire la suite ...
Lire la suite ...
-
Rentre dans la mêlée des discussions enflammées ! :) Inscris toi en 2 minutes, et même en 10 secondes grâce à ton compte Facebook ! Les supporters t'attendent pour partager des avis ! JE M'INSCRIS ›››
Top 14 – Exclusif. Découvrez le sondage des entraîneurs pour la saison 2024-2025 - Rugbyrama
- Auteur du sujet webmaster
- Date de début
Top 14 – Exclusif. Découvrez le sondage des entraîneurs pour la saison 2024-2025
Par Jérémy Fadat avec J.P, Th.P, et A.B.
-
Découvrez le sondage exclusif des entraîneurs avant la reprise de la saison. Icon Sport - FEP
Alors que la saison 2024-2025 de Top 14 débute ce samedi 7 septembre, Midi Olympique vous dévoile comme chaque année le sondage des entraîneurs du championnat.
Qui sera champion ? Qui sera finaliste, barragiste ou encore relégué ? Comme avant chaque début de saison, Midi Olympique vous permet de découvrir le sondage exclusif des entraîneurs du Top 14. La saison dernière, c’est le Stade rochelais qui avait été désigné grand favori. Si les coachs de première division s’étaient trompés sur le grand vainqueur, ils avaient vu juste concernant l’équipe reléguée et l’identité de trois des quatre demi-finalistes. Pour cette nouvelle saison, les staffs des quatorze meilleurs clubs français ont tous joué le jeu du pronostic et sont plutôt unanimes que cela soit pour le haut comme pour le bas du classement. À moins d’une semaine de la reprise officielle du Top 14, découvrez tous les résultats de ce sondage exclusif, ainsi que ses éclairages et l’analyse de l’ancien trois-quarts international Cédric Heymans.
Le dossier complet
- Partie 1 – Champion, barragiste, relégué… Les entraîneurs livrent leur pronostic
- Partie 2 – Sondage des entraîneurs : "Je crois au retour d’un gros", juge Cédric Heymans
- Partie 3 – Sondage des entraîneurs : Vannes déjà condamné ? Les Bretons font la (quasi) unanimité contre eux…
- Partie 4 – Sondage des entraîneurs : Toulon, le retour de la force ? Le RCT à nouveau cité parmi les favoris
Partie 1 – Champion, barragiste, relégué… Les entraîneurs livrent leur pronostic
Doubles tenants du titre, et auteurs d’une dernière saison exceptionnelle, les Toulousains sont encore plébiscités par les entraîneurs du Top 14. Au vu des résultats du sondage, un duel avec La Rochelle pourrait (encore) se dessiner.
Y avait-il vraiment besoin du sondage des entraîneurs de Top 14 pour faire prendre conscience aux Toulousains qu’ils vont avancer lors des mois à venir avec l’étiquette de favoris du championnat ? Au lendemain de la dernière finale largement remportée face à l’Union Bordeaux-Bègles, l’arrière Thomas Ramos expliquait déjà : "On va repartir à l’assaut mais nul doute que les autres équipes reviendront avec beaucoup d’ambition pour nous prendre nos deux titres l’an prochain." Les hommes d’Ugo Mola, dont la gestion de l’effectif et de la saison fut un modèle du genre en 2023-2024, sortent d’un doublé, de deux sacres d’affilée en Top 14 (quatre sur les cinq derniers exercices). Et, si le recrutement fut très restreint cet été, le club n’a perdu aucun joueur majeur.
Une stabilité, en plus de l’expérience collective emmagasinée ces dernières années, qui devrait lui permettre de rapidement retrouver les repères dans le jeu. Voilà donc les raisons pour lesquelles, même si le capitaine Antoine Dupont ratera les premières semaines, les techniciens de l’élite ont largement voté en faveur des Rouge et Noir pour le futur titre de champion (65 % des suffrages). D’autant que le deuxième nommé, La Rochelle, ne recueille que 15 % des voix. Sont aussi cités, une fois, l’Union Bordeaux-Bègles, le Racing 92 et… Perpignan. En clair, si la logique des entraîneurs est respectée, on pourrait se diriger vers une finale entre le Stade toulousain et le Stade rochelais, puisque ces deux formations raflent également quatre votes chacune en tant que finaliste. Preuve que, derrière une saison frustrante pour eux, beaucoup voient les Maritimes (vainqueurs de la Champions Cup en 2022 et 2023) revenir au premier plan.
Tous les résultats du sondage des entraîneurs. RR
Aussi, il faudra visiblement surveiller, aux yeux de certains techniciens, Clermont, Pau et Castres qui recueillent au moins deux suffrages pour s’inviter parmi les barragistes, et peuvent donc se révéler comme les belles surprises du championnat. Pour ce qui est du bas de tableau, et comme il est de coutume chaque année, le promu est "plébiscité" pour la quatorzième et dernière place. Vannes est ainsi nommé à treize reprises, soit dans 93 % des cas. En ce qui concerne le barrage d’accession Top 14-Pro D2, les choses sont bien plus équilibrées. Après être passé par cette étape pour se sauver la saison passée, Montpellier est cité à quatre reprises, alors que Bayonne (trois voix), Perpignan et Lyon (deux voix chacun) paraissent aussi en danger. A souligner, et c’est assez rare, que Castres récolte également un suffrage dans cette catégorie.
Doubles tenants du titre, et auteurs d’une dernière saison exceptionnelle, les Toulousains sont encore plébiscités par les entraîneurs du Top 14. Au vu des résultats du sondage, un duel avec La Rochelle pourrait (encore) se dessiner.
Y avait-il vraiment besoin du sondage des entraîneurs de Top 14 pour faire prendre conscience aux Toulousains qu’ils vont avancer lors des mois à venir avec l’étiquette de favoris du championnat ? Au lendemain de la dernière finale largement remportée face à l’Union Bordeaux-Bègles, l’arrière Thomas Ramos expliquait déjà : "On va repartir à l’assaut mais nul doute que les autres équipes reviendront avec beaucoup d’ambition pour nous prendre nos deux titres l’an prochain." Les hommes d’Ugo Mola, dont la gestion de l’effectif et de la saison fut un modèle du genre en 2023-2024, sortent d’un doublé, de deux sacres d’affilée en Top 14 (quatre sur les cinq derniers exercices). Et, si le recrutement fut très restreint cet été, le club n’a perdu aucun joueur majeur.
Une stabilité, en plus de l’expérience collective emmagasinée ces dernières années, qui devrait lui permettre de rapidement retrouver les repères dans le jeu. Voilà donc les raisons pour lesquelles, même si le capitaine Antoine Dupont ratera les premières semaines, les techniciens de l’élite ont largement voté en faveur des Rouge et Noir pour le futur titre de champion (65 % des suffrages). D’autant que le deuxième nommé, La Rochelle, ne recueille que 15 % des voix. Sont aussi cités, une fois, l’Union Bordeaux-Bègles, le Racing 92 et… Perpignan. En clair, si la logique des entraîneurs est respectée, on pourrait se diriger vers une finale entre le Stade toulousain et le Stade rochelais, puisque ces deux formations raflent également quatre votes chacune en tant que finaliste. Preuve que, derrière une saison frustrante pour eux, beaucoup voient les Maritimes (vainqueurs de la Champions Cup en 2022 et 2023) revenir au premier plan.
Montpellier encore en danger ?
En analysant de près les résultats, il est aisé de prétendre qu’un quinté de tête semble se dégager. En effet, derrière Toulouse et La Rochelle, seuls trois clubs sont cités comme finaliste : Stade français (trois voix), Toulon (deux voix) et l’UBB (une voix). De la même façon, le RCT recueille neuf suffrages en tant que demi-finaliste perdant, ce qui montre combien la troupe de Pierre Mignoni peut s’imposer comme l’outsider principal de la saison. Quant aux Girondins et aux Parisiens, ils accumulent respectivement huit et trois voix comme simple demi-finaliste. Ensuite, la "sixième équipe" – celle la mieux placée pour arracher le dernier billet qualificatif pour les phases finales – est le Racing 92, cité deux fois comme demi-finaliste perdant et six fois comme barragiste perdant.
Tous les résultats du sondage des entraîneurs. RR
Aussi, il faudra visiblement surveiller, aux yeux de certains techniciens, Clermont, Pau et Castres qui recueillent au moins deux suffrages pour s’inviter parmi les barragistes, et peuvent donc se révéler comme les belles surprises du championnat. Pour ce qui est du bas de tableau, et comme il est de coutume chaque année, le promu est "plébiscité" pour la quatorzième et dernière place. Vannes est ainsi nommé à treize reprises, soit dans 93 % des cas. En ce qui concerne le barrage d’accession Top 14-Pro D2, les choses sont bien plus équilibrées. Après être passé par cette étape pour se sauver la saison passée, Montpellier est cité à quatre reprises, alors que Bayonne (trois voix), Perpignan et Lyon (deux voix chacun) paraissent aussi en danger. A souligner, et c’est assez rare, que Castres récolte également un suffrage dans cette catégorie.
Partie 2 – Sondage des entraîneurs : "Je crois au retour d’un gros", juge Cédric Heymans
L’ancien ailier international a réagi à notre sondage. Il se montre globalement d’accord avec le vote des entraîneurs, même s’il voit le Racing et Bayonne plus haut que ne l’indiquent les votes.
Quelle est votre réaction à notre sondage ?
La première place de Toulouse ne me surprend évidemment pas. Ça aurait pu être plus équilibré, mais il est normal que sur si peu de votants, les Toulousains se détachent. Comment ne pas les citer, au nom de leur gestion des doublons et du calendrier aussi en faisant jouer des jeunes joueurs sur certains matchs, avec succès en plus ? Ils ont gagné ainsi à Clermont et à Montpellier. Ce n’est pas rien. Pour le titre, je vois ensuite Bordeaux en bon challenger. Je ne reviens pas sur la finale de la saison passée, car ils m’avaient paru très émoussés. Mais je les vois capables de faire une super saison et je trouve qu’ils ont envoyé un bon message, à travers leurs matchs amicaux.
Le sondage des entraîneurs de Top 14. Midi Olympique
Si l’on observe les résultats de notre sondage, on voit une forte présence du trio La Rochelle-Toulon-Stade français en finale ou en demie. Comprenez-vous pourquoi ?
Sur un plan général, je crois au réveil d’un gros. Je pense évidemment à Toulon, La Rochelle mais aussi au Racing. Et je me pose la question de savoir comment va se comporter le Stade Français. Sera-t-il capable de poursuivre sur sa lancée de la saison dernière ? Je serai aussi très attentif à la saison de tous ces clubs qui sortent d’une saison correcte, mais pas exceptionnelle. Je me dis qu’ils seront obligés de se réveiller. La Rochelle est un exemple évident. Clermont aussi, et on peut même inclure Castres.
Visiblement, vous placeriez le Racing un peu au-dessus du résultat de notre vote ? Puisque les Ciel et Blanc ne sont jamais cités comme finalistes ou champions, et seulement deux fois en tant que demi-finalistes…
Je pense que le Racing est obligé de faire une grosse saison. Ils ne peuvent pas, économiquement et stratégiquement, se permettre de ne pas répondre présent au rendez-vous. Mais je constate que dans l’esprit des votants, on commence à se dire qu’il est normal qu’ils ne soient pas cités très haut…
On constate aussi que Toulon est souvent cité aux places les plus flatteuses…
Ils ont eu du mal à démarrer la saison passée. Mais j’ai été marqué par leur montée en puissance jusqu’à la qualification, la première depuis longtemps. Je pense que le travail de Pierre Mignoni y est pour quelque chose. Ils vont s’appuyer sur un collectif très complet, très costaud, ils viennent aussi de s’imposer à Clermont en match amical et j’y vois un signe fort. Je les vois au minimum quarts de finaliste à domicile, mais plutôt demi-finalistes directs.
Quid de Perpignan, peu cité vers le haut malgré son année 2024 si brillante ?
Ah, les fougueux Catalans ! Je reste sur cette impression magnifique due au travail de Franck Azéma et de David Marty. Que serait-il arrivé, s’ils n’avaient pas manqué leur début de l’été 2023 ? Les votants imaginent peut-être qu’ils vont être plus attendus… Ils ne seront plus une surprise. Il en va des clubs comme des jeunes joueurs, qui se révèlent d’une façon fracassante : l’année suivante, ils doivent confirmer mais ils sont nettement plus attendus et surveillés par leurs adversaires. C’est ce qui peut expliquer leur position.
Que penser de Bayonne, un de vos anciens clubs, cité plus souvent pour le barrage de maintien que pour les barrages du Top 6 ?
C’est étonnant. Moi, je suis influencé par leur longue période d’invincibilité à Jean-Dauger. C’est le genre de choses qui compte, qui vous motive mais qui excite aussi les adversaires. Je l’ai vécu, d’ailleurs. Avec Toulouse, on se disait que si on cartonnait dans nos trois premiers rendez-vous, les adversaires ne viendraient plus avec leurs meilleures forces. Quand j’étais à Bayonne, on se disait déjà : ne perdons pas les premiers matchs chez nous, surtout contre les gros et après, tout sera plus facile. En plus, avec l’arrivée de Segonds, ils ne seront plus dans une certaine dépendance de Camille Lopez.
Personne ne voit Clermont mieux que quart de finaliste battu. Et vous ?
Ça ne m’étonne pas. Ils ne sortent pas de leur meilleure saison. Christophe Urios a pourtant essayé de les piquer. Mais quel manque de constance... J’ai l’impression que, comme Toulouse à une époque, ce club vit un virage générationnel, avec un retour à la base pour redémarrer.
Vannes recueille quasiment tous les suffrages pour la relégation directe. Est-ce vraiment une surprise ?
La marche est tellement haute… Je dis ça alors que j’ai toujours adoré ce club. J’y suis allé plusieurs fois pour des raisons professionnelles et j’y ai passé des bons moments, devant de bons matchs. Ils ont essayé de recruter, avec par exemple Mako Vunipola qui, avec son expérience, aidera à gagner des matchs serrés. J’espère vraiment qu’ils ne vivront pas une saison comme Agen il y a quelques années.
L’ancien ailier international a réagi à notre sondage. Il se montre globalement d’accord avec le vote des entraîneurs, même s’il voit le Racing et Bayonne plus haut que ne l’indiquent les votes.
Quelle est votre réaction à notre sondage ?
La première place de Toulouse ne me surprend évidemment pas. Ça aurait pu être plus équilibré, mais il est normal que sur si peu de votants, les Toulousains se détachent. Comment ne pas les citer, au nom de leur gestion des doublons et du calendrier aussi en faisant jouer des jeunes joueurs sur certains matchs, avec succès en plus ? Ils ont gagné ainsi à Clermont et à Montpellier. Ce n’est pas rien. Pour le titre, je vois ensuite Bordeaux en bon challenger. Je ne reviens pas sur la finale de la saison passée, car ils m’avaient paru très émoussés. Mais je les vois capables de faire une super saison et je trouve qu’ils ont envoyé un bon message, à travers leurs matchs amicaux.
Le sondage des entraîneurs de Top 14. Midi Olympique
Si l’on observe les résultats de notre sondage, on voit une forte présence du trio La Rochelle-Toulon-Stade français en finale ou en demie. Comprenez-vous pourquoi ?
Sur un plan général, je crois au réveil d’un gros. Je pense évidemment à Toulon, La Rochelle mais aussi au Racing. Et je me pose la question de savoir comment va se comporter le Stade Français. Sera-t-il capable de poursuivre sur sa lancée de la saison dernière ? Je serai aussi très attentif à la saison de tous ces clubs qui sortent d’une saison correcte, mais pas exceptionnelle. Je me dis qu’ils seront obligés de se réveiller. La Rochelle est un exemple évident. Clermont aussi, et on peut même inclure Castres.
Visiblement, vous placeriez le Racing un peu au-dessus du résultat de notre vote ? Puisque les Ciel et Blanc ne sont jamais cités comme finalistes ou champions, et seulement deux fois en tant que demi-finalistes…
Je pense que le Racing est obligé de faire une grosse saison. Ils ne peuvent pas, économiquement et stratégiquement, se permettre de ne pas répondre présent au rendez-vous. Mais je constate que dans l’esprit des votants, on commence à se dire qu’il est normal qu’ils ne soient pas cités très haut…
On constate aussi que Toulon est souvent cité aux places les plus flatteuses…
Ils ont eu du mal à démarrer la saison passée. Mais j’ai été marqué par leur montée en puissance jusqu’à la qualification, la première depuis longtemps. Je pense que le travail de Pierre Mignoni y est pour quelque chose. Ils vont s’appuyer sur un collectif très complet, très costaud, ils viennent aussi de s’imposer à Clermont en match amical et j’y vois un signe fort. Je les vois au minimum quarts de finaliste à domicile, mais plutôt demi-finalistes directs.
Quid de Perpignan, peu cité vers le haut malgré son année 2024 si brillante ?
Ah, les fougueux Catalans ! Je reste sur cette impression magnifique due au travail de Franck Azéma et de David Marty. Que serait-il arrivé, s’ils n’avaient pas manqué leur début de l’été 2023 ? Les votants imaginent peut-être qu’ils vont être plus attendus… Ils ne seront plus une surprise. Il en va des clubs comme des jeunes joueurs, qui se révèlent d’une façon fracassante : l’année suivante, ils doivent confirmer mais ils sont nettement plus attendus et surveillés par leurs adversaires. C’est ce qui peut expliquer leur position.
Que penser de Bayonne, un de vos anciens clubs, cité plus souvent pour le barrage de maintien que pour les barrages du Top 6 ?
C’est étonnant. Moi, je suis influencé par leur longue période d’invincibilité à Jean-Dauger. C’est le genre de choses qui compte, qui vous motive mais qui excite aussi les adversaires. Je l’ai vécu, d’ailleurs. Avec Toulouse, on se disait que si on cartonnait dans nos trois premiers rendez-vous, les adversaires ne viendraient plus avec leurs meilleures forces. Quand j’étais à Bayonne, on se disait déjà : ne perdons pas les premiers matchs chez nous, surtout contre les gros et après, tout sera plus facile. En plus, avec l’arrivée de Segonds, ils ne seront plus dans une certaine dépendance de Camille Lopez.
Personne ne voit Clermont mieux que quart de finaliste battu. Et vous ?
Ça ne m’étonne pas. Ils ne sortent pas de leur meilleure saison. Christophe Urios a pourtant essayé de les piquer. Mais quel manque de constance... J’ai l’impression que, comme Toulouse à une époque, ce club vit un virage générationnel, avec un retour à la base pour redémarrer.
Vannes recueille quasiment tous les suffrages pour la relégation directe. Est-ce vraiment une surprise ?
La marche est tellement haute… Je dis ça alors que j’ai toujours adoré ce club. J’y suis allé plusieurs fois pour des raisons professionnelles et j’y ai passé des bons moments, devant de bons matchs. Ils ont essayé de recruter, avec par exemple Mako Vunipola qui, avec son expérience, aidera à gagner des matchs serrés. J’espère vraiment qu’ils ne vivront pas une saison comme Agen il y a quelques années.
Partie 3 – Sondage des entraîneurs : Vannes déjà condamné ? Les Bretons font la (quasi) unanimité contre eux…
Comme chaque année, le promu est promis à l’enfer. Le RC Vannes ne déroge pas à la règle. Tous les managers du Top 14 voient le club breton achever son parcours dans l’élite à la 14e place.
C’est devenu une habitude : à chaque nouvelle saison, le (ou les) promu(s) en Top 14 se retrouvent constamment dans ce sondage cité pour être relégué(s). Le RC Vannes ne déroge pas à la règle. Les staffs de Top 14 sont unanimes ou presque, ils voient le premier club breton de l’histoire dans l’élite du rugby français retourner en Pro D2 dès le 7 juin prochain, à l’issue de la phase régulière. Et les chiffres sont têtus. Depuis la saison 2017-2018 et l’introduction de la formule où le premier de la phase régulière de Pro D2 ne monte plus directement mais seulement le champion de France désigné à l’issue de la phase finale, seuls 37,5 % des clubs promus ont réussi à se maintenir. Avant ce changement, les clubs promus avaient des chances de se maintenir bien plus grandes. Depuis la création du Top 14, en 2005-2006, 16 des 31 clubs (51,61 %) ayant réussi à monter avaient enchaîné au moins une deuxième saison dans l’élite. Durant cette période, les promus avaient le temps de se préparer et de recruter. Le Lou (champion en 2016) ou encore le Racing 92 (champion en 2009) avaient bénéficié de ce système, leur permettant de pérenniser leur position.
Le sondage des entraîneurs du Top 14. Midi Olympique
Comme chaque année, le promu est promis à l’enfer. Le RC Vannes ne déroge pas à la règle. Tous les managers du Top 14 voient le club breton achever son parcours dans l’élite à la 14e place.
C’est devenu une habitude : à chaque nouvelle saison, le (ou les) promu(s) en Top 14 se retrouvent constamment dans ce sondage cité pour être relégué(s). Le RC Vannes ne déroge pas à la règle. Les staffs de Top 14 sont unanimes ou presque, ils voient le premier club breton de l’histoire dans l’élite du rugby français retourner en Pro D2 dès le 7 juin prochain, à l’issue de la phase régulière. Et les chiffres sont têtus. Depuis la saison 2017-2018 et l’introduction de la formule où le premier de la phase régulière de Pro D2 ne monte plus directement mais seulement le champion de France désigné à l’issue de la phase finale, seuls 37,5 % des clubs promus ont réussi à se maintenir. Avant ce changement, les clubs promus avaient des chances de se maintenir bien plus grandes. Depuis la création du Top 14, en 2005-2006, 16 des 31 clubs (51,61 %) ayant réussi à monter avaient enchaîné au moins une deuxième saison dans l’élite. Durant cette période, les promus avaient le temps de se préparer et de recruter. Le Lou (champion en 2016) ou encore le Racing 92 (champion en 2009) avaient bénéficié de ce système, leur permettant de pérenniser leur position.
Le sondage des entraîneurs du Top 14. Midi Olympique
Vannes capable de relever des défis
Dans le Morbihan, on sait que le pari est grand. Immense. Pour ne pas dire totalement utopique. Les dirigeants vannetais ne sont pas des bonimenteurs, ce sont des terriens en parfaite connexion avec leur réalité. "Le RCV a 2 % de chance de se maintenir", disait au creux de l’été son président Olivier Cloarec. "On va se faire secouer comme jamais, affirmait, lui, le manager Jean-Noël Spitzer en juin dernier après le titre de champion de France remporté en finale face à Grenoble. Mais on n’a pas grand-chose à perdre. Je crois que le club a des bases solides. Si demain, on redescend en Pro D2, ce sera une étape supplémentaire dans notre construction. La Rochelle est passée par-là. J’espère que mes dirigeants sauront s’appuyer sur cette prochaine saison pour développer encore le club." Avoir conscience de son statut n’empêche pas d’avoir de l’ambition. Au contraire. Par le passé, lointain et récent, le RCV a montré qu’il était capable de relever les défis qui se proposaient à lui. Lorsque le club breton a débarqué en Pro D2, on lui avait promis l’enfer et même plus. Même promesse à l’aube de la finale en juin dernier face à Grenoble. Résultat : huit ans après son arrivée dans le monde professionnel, les Vannetais ont gravi une marche supplémentaire. Depuis toujours, le RCV s’est construit avec ce sentiment d’isolement, géographique mais pas seulement, à l’image de ce village d’irrésistibles Gaulois qui soulèvent des menhirs. Et le président Cloarec de conclure : "On doit être convaincu que l’on est capable de réussir. La chance, cela se provoque ! Je suis convaincu que l’on va réussir et que l’on va se maintenir. Évidemment, que cela va être difficile. Les joueurs ont montré qu’avec le travail et avec un collectif fort, on pouvait faire des choses incroyables."Partie 4 – Sondage des entraîneurs : Toulon, le retour de la force ? Le RCT à nouveau cité parmi les favoris
Toulon veut s’appuyer sur une saison mouvementée mais riche en enseignements pour s’installer dans les hauteurs du Top 14. Place à "l’an III" du RCT version Mignoni.
Sur la Rade, tout le monde respire un peu mieux. Le RCT sort d’une saison épuisante, jalonnée par les polémiques et les tensions en interne. À bout de souffle au moment d’aborder la phase finale, les hommes de Pierre Mignoni sont logiquement tombés, face à La Rochelle (29-34). Mais ils ont retrouvé le top 6, pour la première fois depuis 2018. L’objectif "top 4" à l’issue de la saison régulière, fixé par le président Lemaître avant la saison, a même été atteint. Pour ce nouvel exercice, le troisième avec l’ancien demi de mêlée aux commandes, Toulon veut voir plus haut. Au début de la préparation, Bernard Lemaître ne disait pas autre chose. "Toulon doit gagner un titre ! C’est impensable de ne pas en regagner. On se donne tous les moyens et vous pouvez le voir dans notre effectif. On se donne une chance, et elle est encore plus grande avec la qualité de notre staff."
Le sondage des entraîneurs de Top 14. Midi Olympique
L’an dernier, après une entame laborieuse, le RCT s’était ressaisi pour finir très fort (six victoires sur les sept derniers matchs de la phase régulière, qui ont offert un barrage aux hommes de Mignoni). Équipe la moins pénalisée du championnat la saison passée (9 pénalités par match en moyenne), le RCT avait aussi progressé dans ce secteur grâce à l’apport de Romain Poite, qui apportait au quotidien son expertise de l’arbitrage. Mais le voilà désormais parti. Avec la deuxième meilleure attaque et la troisième meilleure défense de la phase régulière 2023-2024, Toulon était au rendez-vous sur le plan statistique.
La dernière apparition des Varois en demi-finale remonte à 2017. Pour retrouver les sommets, le club va s’appuyer sur un effectif qui mélange des minots biberonnés au RCT et des étrangers aux CV impressionnants. Après sa préparation réussie, Toulon va être vite fixé sur son état de forme en ce début de saison. Au regard de leur été, les Toulonnais sont déjà bien en rythme. Ils vont passer un premier test face à La Rochelle à Deflandre (dimanche, 17 h 00), dès la première journée. Un match capital mentalement et qui pourrait permettre d’entretenir l’élan.
Toulon veut s’appuyer sur une saison mouvementée mais riche en enseignements pour s’installer dans les hauteurs du Top 14. Place à "l’an III" du RCT version Mignoni.
Sur la Rade, tout le monde respire un peu mieux. Le RCT sort d’une saison épuisante, jalonnée par les polémiques et les tensions en interne. À bout de souffle au moment d’aborder la phase finale, les hommes de Pierre Mignoni sont logiquement tombés, face à La Rochelle (29-34). Mais ils ont retrouvé le top 6, pour la première fois depuis 2018. L’objectif "top 4" à l’issue de la saison régulière, fixé par le président Lemaître avant la saison, a même été atteint. Pour ce nouvel exercice, le troisième avec l’ancien demi de mêlée aux commandes, Toulon veut voir plus haut. Au début de la préparation, Bernard Lemaître ne disait pas autre chose. "Toulon doit gagner un titre ! C’est impensable de ne pas en regagner. On se donne tous les moyens et vous pouvez le voir dans notre effectif. On se donne une chance, et elle est encore plus grande avec la qualité de notre staff."
Le sondage des entraîneurs de Top 14. Midi Olympique
L’an dernier, après une entame laborieuse, le RCT s’était ressaisi pour finir très fort (six victoires sur les sept derniers matchs de la phase régulière, qui ont offert un barrage aux hommes de Mignoni). Équipe la moins pénalisée du championnat la saison passée (9 pénalités par match en moyenne), le RCT avait aussi progressé dans ce secteur grâce à l’apport de Romain Poite, qui apportait au quotidien son expertise de l’arbitrage. Mais le voilà désormais parti. Avec la deuxième meilleure attaque et la troisième meilleure défense de la phase régulière 2023-2024, Toulon était au rendez-vous sur le plan statistique.
Préparation prometteuse
Sur cette lancée, tout semble aller mieux sportivement pour les Varois, gonflés à bloc par une préparation réussie. Ils ont d’abord battu Perpignan à Mayol (14-12) et ont soldé l’été par une victoire au forceps sur Clermont (14-15), deux succès étriqués, certes, mais qui disent déjà beaucoup de l’état d’esprit de ce groupe. Le recrutement ciblé est prometteur. Cornell Du Preez et Waisea Nayacalevu sont partis, mais les Anglais Kyle Sinckler et Lewis Ludlam ainsi que le centre international Antoine Frisch, débarqué du Munster, devraient permettre de compenser ces manques. Sauf que Toulon est un club à part, où la marge d’erreur est souvent plus étroite qu’ailleurs. En mars, certains supporters étaient montés au créneau pour dénoncer un RCT qui aurait, selon eux, délaissé sa formation et perdu une partie de son identité. Ils critiquaient notamment les départs des minots Louis Carbonel et Bruce Devaux. Lettres ouvertes, abonnements déchirés, banderoles au Campus RCT : les supporters les plus fervents avaient manifesté leur colère. Les tensions sont retombées avec l’amélioration des résultats et l’engouement est revenu. Toulon devra donc préserver une certaine harmonie pour passer un cap et briser le plafond de verre.La dernière apparition des Varois en demi-finale remonte à 2017. Pour retrouver les sommets, le club va s’appuyer sur un effectif qui mélange des minots biberonnés au RCT et des étrangers aux CV impressionnants. Après sa préparation réussie, Toulon va être vite fixé sur son état de forme en ce début de saison. Au regard de leur été, les Toulonnais sont déjà bien en rythme. Ils vont passer un premier test face à La Rochelle à Deflandre (dimanche, 17 h 00), dès la première journée. Un match capital mentalement et qui pourrait permettre d’entretenir l’élan.
1 entraîneur de Top14 nous voit champion ...
Je soupçonne Urios ?
Je soupçonne Urios ?
en voyant la liste des votants j'ai pensé à Urios ou Patat
pour celui qui nous voit perdre en barrage (donc dans le top 6) j'aurais bien dit Mignoni mais visiblement c'est Petitjean qui a voté du côté de Toulon
-
33 164
Sujets
-
777 461
Messages
-
3 782
Membres
-
Dernier membre
