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Top 14 - Après sa victoire contre l'UBB, Perpignan rêve encore
Par Rémy Rugiero
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Mathieu Acebes a célébré comme il se doit sa dernière victoire à AImé-Giral. - Alexandre Dimou
Publié le 02/06/2024 à 22:05
Toujours aussi prolixe à domicile face à l’UBB, Perpignan s’est donné le droit de rêver encore un peu, même si son destin ne dépend pas uniquement de son résultat à Pau.
Une dernière sortie à Aimé-Giral est toujours un moment de communion, peu importe le scénario offert dans la cathédrale. Auteurs de prestations remarquables dans leur antre à de multiples reprises, toute autre conséquence qu’une victoire aurait été mal perçu assurément. Et pour tout dire, les Catalans n’ont que très rarement raté leur mission, surtout au moment d’assumer et qu’il sera l’heure de faire les bilans. David Marty, le coach de l’Usap, témoignait :
"Nous avions dit aux joueurs d’être comme toujours, bien dans notre rugby et la réponse s’est vue sur le terrain. C’est une belle récompense, même si d’autres résultats doivent converger en notre faveur et certaines équations à résoudre. Que ce soit la Champions Cup, ou un match de barrage, cela équivaudrait à un cap franchi et à un retour à des choses que l’on avait connu à une certaine époque."
Si les Sang et Or se sont découvert au fur et à mesure des journées cette ambition, cela va se chercher très loin selon Alan Brazo, le flanker :
"En janvier, on recevait Oyonnax, pour le match de la peur. Petit à petit, on a construit notre situation, à commencer par éviter cette fameuse treizième place. On ne fera pas de calcul de notre côté dans tous les cas."
Prime à l’audace
Alors que la performance globale face à l’UBB n’aura étonné personne dans sa nature et sa résultante, faite de vitesse d’exécution et de solutions autour du porteur du ballon à foison, Perpignan a soigné également sa conquête. Un alignement en net regain, une mêlée fermée de bon tonnage, des mauls structurés, les locaux ont étendu avec force leur palette rugbystique.
Comme un préalable à une suite heureuse, David Marty se félicitait de cette prestation d’ensemble qui peut ouvrir d’autres portes :
"C’est bien mais j’ai eu parfois la sensation qu’on était un peu stressés, recroquevillés. J’aime quand on est compétiteur, quand le bras de fer s’engage, notre réponse est primordiale. Défensivement, on y est, on prend deux essais trop faciles. Je suis content du rendement, on a bien géré l’émotion. C’est super positif pour la suite." Avec le stade du Hameau comme juge de paix, les Perpignanais iront à Pau sans complexes, tenter d’écrire leur histoire un peu plus dans le marbre. Si les honneurs furent rendus dans leur plus grande tradition, les Sang et Or ne présenteront aucune retenue dans le Béarn. Une méthode rodée qui a fait ses preuves, mais jusqu’à quant au fait ?
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