Top 14 : Allan en 10, la défense, les nouveaux blessés… Les coups de cœur et coups de griffes de L’Indépendant après USAP-Lyon
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Tommaso Allan a été un leader sur la pelouse et a été déterminant dans la dernière action défensive. L'INDEPENDANT - Nicolas Parent
Paul-Roch Bruneton
Lors de chaque rencontre de Top 14, L’Indépendant propose ses coups de cœur et ses coups de griffes. Après la victoire au caractère contre Lyon à Aimé-Giral (29-26), ce samedi, retour sur la prestation des sang et or.
On a aimé
Le retour de Tommaso Allan en 10
Jake McIntyre blessé, Antoine Aucagne encore en phase de progression, il fallait un nouveau taulier en tant que meneur de jeu. Ce samedi, contre Lyon (29-26), Tommaso Allan en a été un. Blessé au genou lors de la troisième et quatrième journée, encore en délicatesse après le match contre Pau à Aimé-Giral, l’Italien avait eu droit à un week-end de repos lors du déplacement à Bordeaux la semaine dernière. Et le choix de le réintégrer dans le XV, à l’ouverture, a été judicieux, permettant à Antoine Aucagne d’être libéré de certaines tâches.
"Tommy a plus de responsabilités en 10, il connaît plus le jeu de l’équipe et il a de l’ancienneté là-dessus. Antoine a encore besoin de travailler et d’être un peu plus en retrait sur ce rôle d’arrière, ça lui permet d’emmagasiner de l’expérience", expliquait David Marty, entraîneur en chef de l’USAP, avant la rencontre. Un choix payant, tant les 80 minutes de l’ouvreur catalan ont été de bonne facture. L’Italien était tellement en forme qu’il a repris la responsabilité du but, inscrivant 19 points face aux perches, égalant son record avec l’USAP en Top 14 (au Stade Français, en février dernier).
La séquence défensive finale
Quand on parle du match de Tommaso Allan, il y a cette action défensive finale qui contribue à le mettre en valeur. Parce qu’avec Louis Dupichot, ils ont coffré Davit Niniashvili. Le ballon n’est pas sorti. L’USAP a gagné ce bras de fer. À ce moment-là, elle est aussi venue à bout d’une séquence défensive de quasi trois minutes, empêchant le LOU d’aller chercher l’essai de la victoire ou la pénalité du nul. Les Lyonnais ont relancé par une touche depuis leurs 22 mètres. Des attaques frontales bien arrêtées par la défense catalane, avec des montées agressives pour anticiper certaines passes sautées sur les extérieurs. Avant de stopper Semi Radradra puis Niniashvili, donc, après un lancement de jeu en touche. Une séquence longue qui a montré l’agressivité retrouvée des Catalans ce samedi.
On n’a pas aimé
Une USAP pas suffisamment tueuse
Si les quelques 14 000 sang et or dans les tribunes ont sué à grosses gouttes jusqu’au coup de sifflet final, c’est en partie parce que l’USAP n’a pas su tuer le match. Dans un premier temps, parce qu’elle a donné l’opportunité au LOU de revenir au score avec un nouvel essai sur interception (Parisien, 46e). Puis après les deux cartons jaunes d’Alfred Parisien et Semi Radradra (65e), l’USAP n’a que peu profité de cette supériorité numérique. D’abord avec la première touche manquée du match dans la foulée. Derrière, Lyon a remis la pression et inscrit une pénalité (22-26, 67e). So'otala Fa’aso’o a tout de même réussi à inscrire un essai (69e), mais un 7-3 à 15 contre 13, c’est peu, et ça aurait pu coûter cher. Surtout quand Ignacio Ruiz, à la 73e minute, ne maîtrise pas le ballon sur un deux contre un très bien joué par son compatriote Jerónimo de la Fuente. Ça aussi, ça aurait pu coûter cher.
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L’infirmerie qui se remplie
L’infirmerie catalane enregistre deux nouvelles venues depuis ce dimanche matin. L’ailier Lucas Dubois, touché sur un plaquage à la jambe de Hamza Kaabeche, est sorti sur civière juste avant la mi-temps et est victime d’une fracture du péroné. L’indisponibilité est estimée entre 6 et 8 semaines selon le club. Le deuxième ligne Mathieu Tanguy, aussi, a vite quitté ses coéquipiers après être entré en jeu à la 51e minute de jeu. Cinq minutes plus tard, il a repris place sur le banc. À l’issue du match, il a été aperçu avec une attelle au pied. La liste des blessés commence donc à être garnie. Sur les lignes arrières, il ne reste plus que Jerónimo de la Fuente, Eneriko Buliruarua, Jean-Pascal Barraque, Tavite Veredamu et Louis Dupichot de disponibles. Un doute règne encore autour de Jefferson-Lee Joseph (ischio). Les joueurs Espoirs ne peuvent pas non plus aider. Job Poulet (doigt), Nicola Bozzo (cheville), Setareki Toganiyadrava (talon) et Gabin Kretchmann (main) sont aussi out. Une hécatombe.
