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Le président de Paris-1 chiffre les dégâts de l’occupation à plusieurs centaines de milliers d’euros. Une exagération, selon La France Insoumise et l’Unef.
Tolbiac à peine évacué, l’heure est déjà au bilan pour le président de l’université Paris-1. « Les dégradations commises sur place se chiffrent à plusieurs centaines de milliers d'euros alors que nous avions investi plus de 800 000 euros ces dernières années en travaux d’amélioration du site. Tout est à refaire », a déploré ce vendredi Georges Haddad. Ce vendredi, vers 5 heures, lors d’une opération éclair, une centaine de CRS ont délogé les étudiants qui occupaient le site de l’université Tolbiac à Paris.
« Les experts ont déjà été mandatés pour réaliser un chiffrage précis des travaux nécessaires à la remise en état du site » Pierre Mendès-France, une tour de 22 étages qui était occupée depuis le 26 mars, a ajouté Georges Haddad.
Corbière dénonce la «volonté de faire peur, de criminaliser les étudiants qui étaient là»
« Les dégradations sont énormes. Elles vont coûter très cher à l’université et au contribuable », selon lui. « C’est l’argent de la nation qui a été gaspillé ». Il évoque des « dégradations de tous ordres : tags, dégradations du matériel pédagogique, de sécurité, portes détruites ».
Les étudiants ne pourront «probablement» pas reprendre les cours avant la rentrée de septembre, a estimé de son côté le directeur du site universitaire parisien, Florian Michel. «Il y aura deux réouvertures distinctes : pour le personnel courant mai. En revanche, il va falloir attendre probablement la rentrée de septembre pour pouvoir accueillir les étudiants dans de bonnes conditions», a-t-il déclaré.
Mais Alexis Corbière, député La France Insoumise pour la Seine-Saint-Denis, a voulu tempérer ce vendredi matin les conclusions du président de l’université. Selon lui, il y a eu « une mise en scène médiatique consistant à dire que c’était quasiment une activité terroriste qui était menée ».
Les CRS en cause, selon l’Unef
« Vous n’avez pas fait de devis », a raillé l’Insoumis sur RMC. Avant de dénoncer la « volonté de faire peur, de criminaliser les étudiants qui étaient là, d’expliquer que c’étaient des voyous ».
Interrogée sur BFMTV, la présidente de l’Union nationale des étudiants de France (Unef) a même mis en cause les forces de l’ordre, qui auraient contribué à la dégradation des bâtiments. « Il y a eu des dégradations qui sont dues notamment à l’intervention des forces de l’ordre. Des témoignages démontrent bien que des tables et des chaises ont été balancées pendant cette intervention », a assuré Lilâ Le Bas. « Mais on parle de quelques tags qui ont été faits sur des murs, je ne pense pas que l’on puisse parler de dégradations massives des universités ».
Par ailleurs, selon Lilâ Le Bas, Tolbiac, à l’instar d’autres universités françaises, était en mauvais état bien avant l’occupation. « C’est bien ! Les gens découvrent enfin à quoi ressemblent les universités depuis des années ! »
« Désormais, le site Tolbiac sera repris par l’université, qui le fermera pour des raisons de sécurité et de remise en état, suite aux dégradations des occupants », a de son côté indiqué le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb.
--------------
Ouais ouais ...
Quelques photos pour se faire une idée ...
Vous et moi on va encore payer ces conneries c'est sur ...
Tolbiac à peine évacué, l’heure est déjà au bilan pour le président de l’université Paris-1. « Les dégradations commises sur place se chiffrent à plusieurs centaines de milliers d'euros alors que nous avions investi plus de 800 000 euros ces dernières années en travaux d’amélioration du site. Tout est à refaire », a déploré ce vendredi Georges Haddad. Ce vendredi, vers 5 heures, lors d’une opération éclair, une centaine de CRS ont délogé les étudiants qui occupaient le site de l’université Tolbiac à Paris.
« Les experts ont déjà été mandatés pour réaliser un chiffrage précis des travaux nécessaires à la remise en état du site » Pierre Mendès-France, une tour de 22 étages qui était occupée depuis le 26 mars, a ajouté Georges Haddad.
Corbière dénonce la «volonté de faire peur, de criminaliser les étudiants qui étaient là»
« Les dégradations sont énormes. Elles vont coûter très cher à l’université et au contribuable », selon lui. « C’est l’argent de la nation qui a été gaspillé ». Il évoque des « dégradations de tous ordres : tags, dégradations du matériel pédagogique, de sécurité, portes détruites ».
Les étudiants ne pourront «probablement» pas reprendre les cours avant la rentrée de septembre, a estimé de son côté le directeur du site universitaire parisien, Florian Michel. «Il y aura deux réouvertures distinctes : pour le personnel courant mai. En revanche, il va falloir attendre probablement la rentrée de septembre pour pouvoir accueillir les étudiants dans de bonnes conditions», a-t-il déclaré.
Mais Alexis Corbière, député La France Insoumise pour la Seine-Saint-Denis, a voulu tempérer ce vendredi matin les conclusions du président de l’université. Selon lui, il y a eu « une mise en scène médiatique consistant à dire que c’était quasiment une activité terroriste qui était menée ».
Les CRS en cause, selon l’Unef
« Vous n’avez pas fait de devis », a raillé l’Insoumis sur RMC. Avant de dénoncer la « volonté de faire peur, de criminaliser les étudiants qui étaient là, d’expliquer que c’étaient des voyous ».
Interrogée sur BFMTV, la présidente de l’Union nationale des étudiants de France (Unef) a même mis en cause les forces de l’ordre, qui auraient contribué à la dégradation des bâtiments. « Il y a eu des dégradations qui sont dues notamment à l’intervention des forces de l’ordre. Des témoignages démontrent bien que des tables et des chaises ont été balancées pendant cette intervention », a assuré Lilâ Le Bas. « Mais on parle de quelques tags qui ont été faits sur des murs, je ne pense pas que l’on puisse parler de dégradations massives des universités ».
Par ailleurs, selon Lilâ Le Bas, Tolbiac, à l’instar d’autres universités françaises, était en mauvais état bien avant l’occupation. « C’est bien ! Les gens découvrent enfin à quoi ressemblent les universités depuis des années ! »
« Désormais, le site Tolbiac sera repris par l’université, qui le fermera pour des raisons de sécurité et de remise en état, suite aux dégradations des occupants », a de son côté indiqué le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb.
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Ouais ouais ...
Quelques photos pour se faire une idée ...
Vous et moi on va encore payer ces conneries c'est sur ...