C'était mon premier match de la saison à Aimé Giral, je me suis donc converti à la carte Tincset :
- achetée et chargée la veille à la boutique du centre-ville (bien pratique)
- utilisée sans difficulté (pas de queue aux buvettes comme ce qu'ont connu tous ceux qui étaient là pour la réception de l'Aviron)
- on peut effectivement payer aux buvettes également en CB ce qui paraît la moindre des choses pour accueillir les supporters adverses (imaginez les Biterrois qui débarquent à 500 ou 1 000 obligés de prendre des cartes Tincset)
Par contre :
- cela freine celles et ceux qui restent fans du papier : en te chargeant ta carte au départ on te montre juste le solde initial sur un écran, tu n'as pas de reçu dédié (tu as juste ton reçu de CB si tu as payé comme ça). Moi ça ne me dérange pas mais il y en a que cela gênera toujours (crainte du bug avec effacement des données, etc). De même en consommant aux buvettes on t'annonce ce qu'il te reste, toujours sans reçu,
- cela ne solutionne pas le prix de la bière à Aimé Giral (hors école de rugby), 3,50 EUR c'est le prix le plus élevé en ProD2, et parmi les plus élevés Top14 et ProD2 confondus ! Avec cette carte Tincset, le nouveau DG tente la ruse de Sioux (on "éloigne" le prix dans l'esprit du consommateur puisque tout est dématérialisé), mais cela ne correspond pas à une optimisation des recettes.
On pourrait tenter l'expérience de 2 bières distinctes par exemple, la Heineken à 2,50 ou 3EUR et une bière du pays à 3,50EUR (Canigou, Cap d'Ona voire celle de Cerdagne dont le nom m'échappe). A Pierre Rajon on trouve de la bière du coin, et dans maints autres stades également. Ou alors on reste sur une seule bière, mais au moins la Estrella Damm ou la Moritz !
On surjoue la partition Catalaniste sur tout un tas de sujets commerciaux, et curieusement pas sur celui de la bière qui est quand même au centre des achats les jours de match.