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Rugby à XV - USAP : "On ne peut pas tout d’un coup jeter François Rivière comme un...

USAP

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Au lendemain de la conférence du président de l'USAP, François Rivière, Louis Aliot, le maire de Perpignan a confirmé qu'il souhaitait bien lancer rapidement le chantier de rénovation d'Aimé-Giral, celui du centre...

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Le méchant "chef" de ce forum
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Canohès
ouep, un peu d'aide pour l'article :)
 

Bibi666

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François Rivière a annoncé mardi que vous aviez validé les travaux du stade Aimé-Giral et ceux du centre d’entraînement. Vous confirmez ?

Nous ferons une conférence de presse commune le 17 janvier. J’ai commandé deux audits. Un sur Aimé-Giral et un sur Gilbert-Brutus. On me rendra la copie dans quelques semaines. C’est à ce moment-là que je pourrais donner des chiffres sur le coût et lancer ensuite le tour de table avec les collectivités.


Cela veut dire qu’il faut encore être prudents sur la faisabilité ?

Non parce qu’on est obligés. Si on veut avoir deux équipes à haut niveau et des stades aux normes, il faudra bien qu’on le fasse. Mais il n’y a pas encore de projet abouti, même si les audits vont nous restituer les modifications et modernisation qu’il faut faire inévitablement.

C’est une nécessité, sur le XV comme sur le XIII de développer des hospitalités, qui rapporteront de l’argent aux clubs ?

Oui, mais ces hospitalités ne doivent pas être payées que par le contribuable. Il faut que les clubs s’engagent aussi à investir sur leur stade. Ça existe partout, il n’y a aucune raison que ça n’existe pas chez nous. Il faut que le privé prenne sa part de responsabilités.

Monsieur Rivière a annoncé mardi qu’il était prêt à prendre en charge, via l’USAP, la gestion du stade Aimé-Giral. C’est quelque chose qui peut vous intéresser ?

Oui. Et pas qu’avec lui. J’en ai aussi parlé avec Bernard Guasch pour Brutus et c’est aussi en projet. Simplement, il faut maintenant qu’on regarde comment faire. Il faut un retour pour la collectivité. Pour le centre d’entraînement et le centre de formation, c’est très certainement la collectivité qui prendra en charge l’investissement. Si on regarde ce qu’il se fait à Bayonne, on est sur 6 à 7 M€. C’est tout à fait faisable, y compris dans les délais donnés par Mr Rivière (livraison début 2024, NDLR).

Comment vivez-vous la crise extra-sportive dans laquelle est l’USAP et son président, vis-à-vis de certains supporters ?

J’y suis attentif parce que pour nous, le rugby est un enjeu et une vitrine importante. Perpignan, c’est le rugby, à XV et à XIII et on regarde ça de près. C’est vrai qu’aujourd’hui, pour l’USAP, on paye la gestion passée. François Rivière a passé son temps à éponger un certain nombre de trous financiers et nous, à, petit à petit, faire des investissements de modernisation sur le stade qui n’ont pas été faits pas le passé. On sait très bien que c’est sans fin. Il faut changer la pelouse, après ce sera les sièges, ensuite, il faudra modifier les tribunes pour rajouter des hospitalités, il y a des problèmes de parking… L’investissement est lourd. L’idéal aurait été qu’il y a quelques années, tout le monde s’entende sur un troisième stade pour qu’on en sorte. Malheureusement, ça n’a pas été possible. Moi, j’ai toujours dit que dans une ville comme la nôtre, où on a un potentiel fiscal limité, on ne peut pas mettre en péril les finances de la collectivité pour un investissement trop massif sur du sport professionnel.

Vos relations avec le président Rivière sont bonnes ?

Oui. Il faut se rendre compte qu’il est arrivé à un moment où heureusement qu’il était là. On ne peut pas tout d’un coup le jeter comme un malpropre. Il met son argent. Moi, je défends les intérêts de la Ville, lui les siens. Pour l’instant, on converge sur le fait qu’on a besoin de l’USAP en Top 14, que c’est une vitrine et qu’on doit cheminer ensemble, même s’il peut y avoir des différents politiques. Il faut préserver l’outil USAP, le club et la marque. Je suis soutien de la SASP, mais aussi de l’association, sur laquelle j’ai aussi un œil attentif.

Vous avez une idée de la somme qu’il va falloir engager pour les deux stades ?

Pas encore. Mais pour Brutus, les premiers éléments sur la fameuse troisième tribune, avec un chiffrage qui n’est pas encore définitif, sont de 16 M€. Il y a dix ans, lors du premier projet, on était à 9 M€. Même divisée par trois avec la Région et le Département, c’est une somme importante. Et là, ce n’est que Brutus, il va aussi y avoir Aimé-Giral. C’est pour ça que je pense que les sociétés qui gèrent les équipes professionnelles investissent aussi dans leurs infrastructures.

La Ville est propriétaire. C’est compliqué de faire participer des privés…

Tous les montages sont possibles pour participer aux travaux. Ensuite, ils en seront propriétaires d’une partie. On ne manque pas d’outils juridiques.

Vous sentez une volonté des deux clubs de vous suivre là-dessus ?

Oui. Ils ont des bureaux qui poussent, des supporters aussi. De toute façon, depuis le départ je dis qu’à terme, on ne pourra plus gérer directement les stades et qu’il faudra que les privés s’en occupent. J’espérais que le XIII et le XV se donnent la main et qu’on mutualise un stade. Manifestement ce n’est pas possible donc on ne va plus perdre de temps et il faut lancer.

Pour le centre de formation, pour l’achat des terrains derrière le parc des sports. Où en êtes-vous des discussions ?

Une dernière offre a été faite. On arrive au bout. J’espère qu’on bouclera ce dossier avant Noël et tout officialiser en début d’année. On pourra alors remettre nos audits aux autres collectivités qui pourront regarder comment nous aider.
 

gaspacho31

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Vos relations avec le président Rivière sont bonnes ?

Oui. Il faut se rendre compte qu’il est arrivé à un moment où heureusement qu’il était là
. On ne peut pas tout d’un coup le jeter comme un malpropre. Il met son argent. Moi, je défends les intérêts de la Ville, lui les siens. Pour l’instant, on converge sur le fait qu’on a besoin de l’USAP en Top 14, que c’est une vitrine et qu’on doit cheminer ensemble, même s’il peut y avoir des différents politiques. Il faut préserver l’outil USAP, le club et la marque. Je suis soutien de la SASP, mais aussi de l’association, sur laquelle j’ai aussi un œil attentif.


là , c'est du lourd ! hahahaha
 
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