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Retenir cinq matchs, c'est bien trop peu je trouve tant il y a eu d'autres évènements marquants : une autre finale perdue, la magnifique 1/2 à Gerland gagnée de peu grâce notamment à un sublime essai de Porical qui n'aurait pas du être validé, la première du maillot rose lors d'un match à Aimé Giral, un match sous la neige à Jean Bouin, des séries de chaque côté notamment nous avec une invincibilité de deux ans entre 2009 et 2011 puis par la suite une seule victoire sur les deux années d'après avec notamment trois défaites à Giral lourdes de conséquences...http://www.lindependant.fr/2017/07/31/rugby-a-xv-paris-face-a-l-usap-en-cinq-madeleines,3038484.php#xtor=RSS-5
Durant deux décennies, les relations entre l’USAP et le Stade Français n’ont pas toujours été très amicales...
Stade Français-USAP 32-32
Match de poule (14 mars 1998)
En ce temps-là, le SF de Max Guazzini faisait valoir son tempérament folklorique, foulant la pelouse sur l’air de la musique de Spielberg («Les Aventuriers du Bouclier Perdu»). Issu du groupe A2, Paris avait pour lui l’insolence et le pragmatisme d’un futur grand club. Le match aller (victoire USAP 21-15) avait été si féroce que tout le monde s’attendait au pire... «Il doit y avoir les dents de Simon et Moscato qui traînent encore sur la pelouse d’Aimé-Giral», s’amuse Gérard Majoral, «Majo», avec le recul. Et pourtant, le retour à Jean-Bouin fut une ode au jeu et à l’offensive. Sans châtaignes ni chichis.
La décla de Pierre Villepreux (sélectionneur de l’équipe de France 1996-99): «Le meilleur match de championnat que j’ai vu cette saison. Si le rugby français se met à jouer comme ça, c’est vraiment très encourageant.»
Stade Français-USAP 34-7
Finale championnat (16 mai 1998)
Au terme d’une saison épique entre les deux clubs, le Stade Français impose sa loi face à des Catalans inexistants. Douche froide pour l’USAP, à l’occasion de la première finale de l’histoire au Stade de France. Un Serge Simon en transes couronnera la victoire d’une tirade gaullienne. «Paris outragé...» Entre un Stade Français traité à tort d’équipe de mercenaires et une USAP jugée à raison comme trop amatrice, début d’une outrageuse domination parisienne. Les sang et or ne le savent pas encore mais ils perdront une deuxième finale face au SF, en 2004.
La décla de Gérard Majoral (3e ligne de l’USAP 1987-1999): «On avait fait une préparation minable, indigne d’une finale. Si on n’avait pas fait les cons toute la nuit, on aurait pu gagner, mais c’était trop le bordel.»
Stade Français-USAP 12-23
Match de poule (31 mars 2008)
On a suffisamment radoté sur cette boucherie moyenâgeuse, symbole de la génération Champion de France 2009. Paris était alors invaincu depuis 59 matches à domicile. L’USAP, elle, était dans le dur mais sortait d’un stage commando à Matemale. À l’arrivée, les hommes de Fabien Galthié se sont fait massacrer. Un duel fondateur. «C’est la victoire des laids», dira le dirigeant «Pompon», en hommage au cinq de devant (Chobet, Tincu, Bozzi-Alvarez-Kairelis, Porcu). Un duel fondateur.
La décla de Jacques Brunel (manager de l’USAP 2007-2011): «Déconne pas Christophe, il y a des caméras partout, on va se faire gauler, on va dérouiller.» Et pour cause: le 2e ligne Christophe Porcu avait prémédité de relever la première mêlée du match, histoire de s’expliquer entre hommes...
Stade Français-USAP 13-13
Match de poule (31 janvier 2009)
Et Dan Carter ne se releva pas, trahi par son tendon d’Achille... «I’m sorry», s’excusera le All Black auprès de ses coéquipiers dans le vestiaire. Fin de l’histoire après cinq matches. Au bout, pourtant, il y aura l’inoubliable titre de champion... Symbole de cette période faste: le bilan du trio d’entraîneurs Jacques Brunel-Franck Azéma-Bernard Goutta contre Paris (une défaite, sept victoires et un match nul de 2007 à 2011 contre quatorze défaites, sept victoires, un match nul de 1997 à 2006).
La décla de Bernard Goutta (3e ligne 1994-2007 et entraîneur 2007-2012 de l’USAP): «Carter est un excellent mec, on est triste pour lui. Il est venu à l’USAP en toute humilité. Il fait partie des nôtres.»
USAP-Stade Français 22-25
Demi-finale Challenge européen (26 avril 2013)
Jérôme Porical m’a «tuer». Auteur de vingt points, dont la pénalité de la gagne à trois minutes de la fin, «Popey» tenait une belle revanche. Conspué par le public un an plus tôt lors de son retour à Aimé-Giral, l’arrière catalan du Stade Français se rappelait au bon souvenir de ses années usapistes (2006-2012). Nul n’est prophète...
La décla de Jérôme Porical (arrière de l’USAP 2006-2012): «Malgré les sifflets, beaucoup de gens m’aiment ici et ça, j’en suis conscient. J’avais une grosse boule au ventre mais, une fois sur le pré, j’ai tout oublié.»
Tu aurais préféré qu on joue narbonneMoi je vois juste un truc c'est que nous risquons d'avoir de la casse pour rien !!!!