Dans ce cas arrêtons l’hystérie collective sur notre club concernant une hypothétique montée, un hypothétique recrutement, une soit-disant "ambition" car à l'heure ou nous vivons le rugby pro, dans le mondialisme, le libéralisme, l'argent est roi et en 20 ans de rugby pro aucun véritable investisseur n'a pu ou voulu mettre l'argent nécessaire pour avoir des ambitions dans notre club.
Contrairement à vous j'aime l'USAP pour la passion qui génère en moi et pas pour son Président ou ses actionnaires. Si cela était les cas ça ferait déjà quelques années que j'aurai tiré un trait définitif sur l'USAP car même si je suis parfois très optimiste j'ai également compris qu'il n'y a plus rien a attendre des dirigeants du club.
Après sur votre passage sur les Qataris ou Saoudiens il faut relativiser un peu et dissocier l’investissent dans le sport avec leurs politiques qu'ils appliquent chez eux. Soyons sérieux. Sinon je pourrais également faire des raccourcis comme ceux-ci : Dans ce cas il faut exclure les clubs Turques des compétitions Européennes et les entreprises Turques de certains sponsorings, Turkish Airlines par exemple sponsorise le Barça. C’est à dire qu’un pays qui massacre des civils et qui refuse l’indépendance aux Kurdes sponsorise un club de foot qui revendique de son côté une indépendance. Et dans un autre registre, l'USAP devrait éviter d'avoir comme partenaire Ford dont le fondateur Henry Ford était un antisémite et un financier important d’un certain Adolf Hitler. Je parle même pas de Hugo Boss ou Wolkswagen.
Donc arrêtons les raccourcis digne d’une discussion de bistrot.
Donc pour répondre à votre question, si demain un investisseur, qu’il soit Américain, Chinois, Russe, Qatari ou Saoudien, se présente à l’USAP avec énormément d’argent propre, que sa fortune provient du pétrole, de la métallurgie, des nouvelles technologies, etc... et à comme projet de replacer l’USAP sur le toit du rugby Français, d’emmener des milliers de Catalans au Stade de France, de me faire vivre des moments de joies comme rare dans une vie, oui, j’accepte ça. Ah bien sûr, je préférai qu’il soit Français, et encore mieux Catalan, mais en 20 ans de rugby pro aucun n’a investi dans notre club ou du moins pas suffisamment pour espérer revivre des émotions aussi fortes qu’en 2009.
