Racing 92-USAP : « Se regarder dans le miroir »
racing 92-USAP. Tourné en ridicule avec l’USAP (64-28), Berend Botha exhorte ses coéquipiers à redoubler d’efforts.
Seul joueur de l’USAP à être au-dessus des critiques, Berend Botha tient la barre d’un navire qui prend l’eau de toutes parts. Après la raclée sur le terrain du Racing 92 (64-28), le deuxième ligne nomme l’urgence. Message clair et lapidaire.
Quel sentiment vous anime ?
On est triste. C’est juste vraiment difficile maintenant dans la tête parce qu’on était là ce soir pour jouer un match et on était vraiment en confiance. Mais ça ne s’est pas passé comme ça, vraiment pas. Donc on va retourner à Perpignan, pas avec la tête en bas, mais il y a beaucoup de choses qu’on doit régler.
On doit bosser, sinon on va prendre 80 points
Les deux premiers essais en cinq minutes vous ont-ils crucifié ?
Peut-être. Peut-être le deuxième, le troisième, le quatrième aussi… C’est difficile de répondre à des questions après la… (il s’arrête) Combien, onzième ou douzième défaite ?
La défense est-elle votre talon d’Achille ?
Oui. C’est le gros point noir. On est vraiment mauvais. C’était nul en défense, très difficile.
Dans une telle déroute, à quoi vous accrochez-vous ?
Il faut juste dire au mec à côté de toi : « continue ». Régler les trucs mauvais et simplement essayer de continuer. On oublie l’horloge et le tableau d’affichage. Parce que oui, en première mi-temps, on prend beaucoup de points. Ça, c’était difficile à accepter.
Avant Clermont samedi, quelle est votre priorité ?
Je pense qu’on va vraiment travailler sur la défense. Et après, les couilles. On doit bosser, continuer. Sinon, on va prendre 80 points à tous les matches jusqu’à la fin.
Parler de « couilles », c’est mettre l’accent sur le combat ?
Oui, combat, agression, y aller comme des fous, s’envoyer comme des ânes. On va bosser. Il n’y a aucun choix maintenant.
Qu’est-ce qui vous fait vous battre ?
La fierté. Se regarder dans le miroir et vraiment prendre ses responsabilités. Quand ça, c’est réglé, le reste va.
Recueilli par Pierre Cribeillet