Les mantetaires sont donc nombreux dans leur village aux derniers jours du XIX° siècle. La vie quotidienne y est toujours très dure, mais la joie règne le soir, à la veillée, autour de l'âtre familial, et dans les trois cafés où, parfois, les musiciens viennent faire danser la jeunesse.
On continue toujours à commercer et à se marier, par delà la frontière espagnole, avec les gens de Setcases, plutôt qu'avec les frères ennemis de Pi, du côté français, ces "pinachos" auxquels on voue une inimitié tenace et séculaire autant qu'artificielle.
Pierre Vidal est à la forge, Pierre Ricard au moulin. Ils ont pour clients François Calvet dit Commandant, Jean Calvet dit Magnou, Joseph Calvet dit Chet, Michel Calvet, Pierre Calvet dit Grinot, Calvet dit Toune, Jacques Clastres, Jean Clastres dit Pachet, Joseph Clastres, Pierre Clastres dit Lindou, Clastres dit Michou, Pierre Corones, la Veuve Anna Fil
s, Jacques Fil
s, Joseph Fil
s dit Mingras, Laurent Fil
s dit Patrounot, Martin Fil
s dit Tinet, Paul Fil
s dit Pallary, Sébastien Fil
s le facteur, Fil
s dit Nanne, Fil
s dit Pauet, Jean Ricard dit Court, Raphaël Ricard, Emmanuel Vidal, Jacques Vidal dit Japou, Joseph Vidal dit Chiche, Martin Vidal, Vincent Vidal et, enfin, Jaime l'Espagnol.
extrait du livre.
il y avait 3 cafes en 1910.les vidal déjà nombreux.