Pour Perpignan, quand le bilan sera présenté avec plus d'objectivité on en reparlera.
Je me permettrai juste de commenter la célèbre prime d'obésité et demander aux effarouchés : Qui accorde cette supposée prime, au nom de quels règlements ? Si le CCAS de la ville a créé une règle sur mesure n'incluant que les gitans, je m'inclinerais devant le procédé incontestablement clientéliste. S'il s'agit d'un dispositif destinée nationalement aux personnes handicapées, on pourra regretter que des gitans se gavent de pains au chocolat pour rentrer dans un dispositif d'aide mais je ne vois pas ce que ça pourra avoir comme caractère scandaleux. S'handicaper pour gagner de l'argent, c'est dramatique mais ça fait partie des abus générés naturellement par une organisation humaine et si l'on souhaite qu'un dispositif aide efficacement ceux qui en ont besoin, on ne peut nier ce droit aux passagers clandestins qui présentent les mêmes critères d'éligibilité. Pour les scooters, je n'en ai pas trouvé en masse inscrits au patrimoine (actif du bilan détaillé) de la ville, cela n'a donc pu être financé que par de l'argent "privé" et là...
Sortons des légendes urbaines et analysons clairement la gestion Alduy des 20 dernières années. Pour moi il y a du bon (notamment la culture qui me semble être dans un meilleur état qu'il y a 20 ans) et du moins bon. Le moins bon l'emportant quand on considère son pari d'endetter la ville pour l'embellir en attendant le retour fiscal (arrivée massive d'entreprises) qui n'est jamais arrivé. même raisonnement pour l'agglo. Résultat : des comptes dans un état lamentable avec très peu de marges pour les années futures , avec en plus un espace public (notamment la voirie) dans un état indigne.
La seule issue : remonter la fiscalité au niveau de celle pratiquée dans les grande ville de la Région (a vista de naz une dizaine de points de hausse) et avoir une stratégie sur l'emploi de cette nouvelle ressource (tout miser sur l'éco en attendant un retour rapide sur investissement ou assainir la situation financière en réhaussant progressivement le niveau des équipements publics - gestion pépère à la Pujol sans les élans popu). Pour ma part j'aimais bien la campagne de Codognès et Grau lors de la dernière élection. Du concret, pas de faux-semblant sur la situation et une vraie stratégie. Tous les autres ne veulent pas voir la réalité et Grau a changé de camp en oubliant une partie de son excellente analyse de la situation...
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J'y ai pourtant vécu 20 ans...
