Riviere á toujours dit que l'objectif minimum cette année etait d'être dans les 5.
Á 2 jours de la fin, cet objectif est plus qu'incertain, pourtant nos deux entraîneurs sont déjà assurés de leur reconduction. Même erreur qu'avec la prolongation anticipée de Delpoux, la leçon n'a pas été retenue semble t'il.
Autre interrogation, notre budget est tres contraint et impose des choix : quelle priorité entre le renforcement du staff par un manager et le recrutement d'un vrai pilier droit? Que pourrait faire les meilleurs managers du moment avec une équipe sans piliers?
Ne met on pas ici la charrue Lanta avant les bœufs en première ligne?
Je trouve que la situation de Bénetton et Gelez, c'est hyper complexe. C'est vrai, si on s'en tient à la solution logique : s'ils ne remplissent pas les objectifs, on ne devrait pas continuer avec eux. Maintenant, si on regarde d'un peu plus loin : finir 6e à 74 points ou 5e à 76 points, la qualité des bonhommes est identique.
Et c'est là que mon avis diverge totalement du tien. La priorité c'est l'entraîneur. L'USAP a été la plus forte avec le meilleur entraîneur, les meilleures équipes de Top 14 sont celles qui ont les meilleurs entraîneurs, etc. L'USAP s'est vue trop belle, nous nous sommes tellement forts que nous n'avons pas besoin de remplacer le manager : une crise, un entraîneur viré, un qui arrive, les 1/2 qui nous échappent, pour finalement prendre Lanta un an plus tard. C'est la base de tout projet.
Et l'équipe ensuite doit être à l'image de ce que désire l'entraîneur.
Le problème, c'est que nous sommes au rugby et pas au foot. Vu qu'au rugby, les recrutements s'effectuent durant l'année, il faut s'adapter à cette situation et donc prendre une décision sur les entraîneurs le plus tôt possible. Quitte à être en désaccord avec les objectifs fixés.