Moi, je pense que cette embrouille vient aussi de la professionnalisation du rugby et de ses dérives, (ah les valeurs), ça se rapproche de + en + du foot. Les clubs sont gérés par des hommes d'affaires et ont un management d'entreprises. On parle de+ en + de capital, investissement, salaires, masse salariale. Avant pour être présidant il fallait s'y connaître en rugby, maintenant il faut sortir d'une école de commerce. Et quand le sportif ne suit pas, on ne sait plus quoi faire. Je conseillerai à Rivière de prendre aussi un conseiller en communication.
Pour le cas Marty, même si ça parole n'a jamais été remise en question, on a affaire à une situation où tant que le contrat n'est pas signé, la parole vaut que dalle. Et là, on peut imaginer que Rivière a eu peur de se retrouver dans une situation où le joueur décide finalement de ne pas arrêter. L'avenir nous dira si au centre on a eu raison de se priver ou pas de ce joueur (au vu des derniers matchs j'ai des doutes sur le bienfait de le prolonger). Là au moins il est parti en seigneur, ça lui aura évité de faire l'année de trop et de se faire lyncher par la vox populi. Après la méthode est moche, mais je suis persuadé que ce n'est pas la première ni la dernière fois que ce genre de situation se rencontrera. Peut-être les autres clubs sont un peu plus intelligent pour traiter ce genre de problème.
Un petit mot aussi pour dire que M. Marty lors des interviews d'après retraite ne se reconnaissait plus dans ce rugby etc... a quand même signé un contrat avec cette clause.