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Trop neutre, l’USAP déçoit en ce début de saison. Le coach Patrick Arlettaz appelle les joueurs à la révolte.
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Pro D2 - Arlettaz (USAP): "Il faut se remuer" - Lindependant.fr
- Auteur du sujet Articles de presse
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Pro D2 - Arlettaz (USAP): "Il faut se remuer"
Trop neutre, l’USAP déçoit en ce début de saison. Le coach Patrick Arlettaz appelle les joueurs à la révolte.
Des bribes de jeu, deux défaites, de rares moments de plaisir… Inutile de se mentir, l’USAP peine à raviver la flamme en ce début de saison. « On va en prendre du retard si on ne se remue pas », tonne Patrick Arlettaz. Après quatre matches inégaux, le coach catalan exhorte ses troupes à relever le gant de la Pro D2.
Que retenir de ce premier bloc ?
(Il souffle) C’est très partagé comme sensation. On n’est pas dans les clous, mais on a fait le strict minimum pour ne pas être trop en retard. En termes de prestation c’est très mitigé. On a un début de match performant à Aix, cinquante dernières minutes contre Colomiers plutôt très bonnes et une première mi-temps contre Carcassonne satisfaisante. Mais ça ne fait que des moitiés ou des petits bouts de match. À côté de ça, beaucoup de fragilité, pas beaucoup d’efficacité offensive sur nos lancements, une conquête balbutiante, une défense qui va mieux mais c’est pas encore la panacée… Beaucoup de choses à travailler, beaucoup de blessés.
"Refuser de rester moyens si on veut un jour être bons"
Pressentiez-vous que ce début de saison serait aussi laborieux ?
Oui et non. On savait bien que très vite, il nous faudrait des matches aboutis pour pouvoir se mettre en confiance. Il faut faire plus d’efforts pour avoir ces matches et enchaîner des victoires. C’est notre faute. Il faut se remuer pour trouver de la confiance, pas être attentistes. De temps en temps, on l’est. Il vaut mieux faire des bêtises que ne rien faire, refuser de rester moyens si on veut un jour être bons. Pour l’instant, on s’en contente de temps en temps. Ça, ça ne me va pas.
Vous avez eu un gros coup de chaud à Aix. N’y a-t-il pas du mieux depuis ?
Oui mais cette marche ascendante n’est pas suffisante. Je la sens mais pas dans ce que je dis, les efforts et l’attitude. Il faut qu’on soit plus en rébellion.
Cet esprit batailleur…
(Il coupe) Non mais batailleurs, ils le sont, ils travaillent beaucoup. Ça va plus loin que ça. Il faut avoir conscience qu’il faut faire mieux. J’ai l’impression que les prestations montent, mais ça ne va pas assez vite. Pas parce que c’est naturel que ça n’aille pas très vite, mais parce qu’il faut refuser d’être moyen. Ce n’est pas comme ça qu’on progresse.
Vous semblez moins hésitant à modifier vos compositions d’un match sur l’autre, quitte à ignorer les statuts des joueurs.
l y a besoin d’émulation dans ce groupe-là. J’ai dit à tout le monde qu’on était sur une autre phase de construction. On était beaucoup sur la confiance jusque-là, maintenant la confiance, il faut aller se la gagner. On fait jouer la concurrence, tout le monde s’y file beaucoup.
Quels sont vos objectifs pour le prochain bloc ?
On va se recentrer sur nous. Si on veut avoir des objectifs de points, victoires et ambitions dans ce championnat, il faut qu’on change de visage en continuité. Je ne vais pas vous dire : on va gagner là ou là. Ce serait faire injure à nos adversaires, on voit bien que tous les week-ends il y a des surprises partout. Il y a deux ans (saison du titre de Pro D2) on pouvait se projeter, faire des plans sur la comète. Là, on ne peut pas se projeter sur plusieurs matches. Pour l’instant, c’est Rouen (vendredi 27 septembre). Il faut qu’on fasse une belle prestation, qu’on prenne le match à notre compte. Il faut qu’on se ressemble pour pouvoir se reconnaître.
Trop neutre, l’USAP déçoit en ce début de saison. Le coach Patrick Arlettaz appelle les joueurs à la révolte.
Des bribes de jeu, deux défaites, de rares moments de plaisir… Inutile de se mentir, l’USAP peine à raviver la flamme en ce début de saison. « On va en prendre du retard si on ne se remue pas », tonne Patrick Arlettaz. Après quatre matches inégaux, le coach catalan exhorte ses troupes à relever le gant de la Pro D2.
Que retenir de ce premier bloc ?
(Il souffle) C’est très partagé comme sensation. On n’est pas dans les clous, mais on a fait le strict minimum pour ne pas être trop en retard. En termes de prestation c’est très mitigé. On a un début de match performant à Aix, cinquante dernières minutes contre Colomiers plutôt très bonnes et une première mi-temps contre Carcassonne satisfaisante. Mais ça ne fait que des moitiés ou des petits bouts de match. À côté de ça, beaucoup de fragilité, pas beaucoup d’efficacité offensive sur nos lancements, une conquête balbutiante, une défense qui va mieux mais c’est pas encore la panacée… Beaucoup de choses à travailler, beaucoup de blessés.
"Refuser de rester moyens si on veut un jour être bons"
Pressentiez-vous que ce début de saison serait aussi laborieux ?
Oui et non. On savait bien que très vite, il nous faudrait des matches aboutis pour pouvoir se mettre en confiance. Il faut faire plus d’efforts pour avoir ces matches et enchaîner des victoires. C’est notre faute. Il faut se remuer pour trouver de la confiance, pas être attentistes. De temps en temps, on l’est. Il vaut mieux faire des bêtises que ne rien faire, refuser de rester moyens si on veut un jour être bons. Pour l’instant, on s’en contente de temps en temps. Ça, ça ne me va pas.
Vous avez eu un gros coup de chaud à Aix. N’y a-t-il pas du mieux depuis ?
Oui mais cette marche ascendante n’est pas suffisante. Je la sens mais pas dans ce que je dis, les efforts et l’attitude. Il faut qu’on soit plus en rébellion.
Cet esprit batailleur…
(Il coupe) Non mais batailleurs, ils le sont, ils travaillent beaucoup. Ça va plus loin que ça. Il faut avoir conscience qu’il faut faire mieux. J’ai l’impression que les prestations montent, mais ça ne va pas assez vite. Pas parce que c’est naturel que ça n’aille pas très vite, mais parce qu’il faut refuser d’être moyen. Ce n’est pas comme ça qu’on progresse.
Vous semblez moins hésitant à modifier vos compositions d’un match sur l’autre, quitte à ignorer les statuts des joueurs.
l y a besoin d’émulation dans ce groupe-là. J’ai dit à tout le monde qu’on était sur une autre phase de construction. On était beaucoup sur la confiance jusque-là, maintenant la confiance, il faut aller se la gagner. On fait jouer la concurrence, tout le monde s’y file beaucoup.
Quels sont vos objectifs pour le prochain bloc ?
On va se recentrer sur nous. Si on veut avoir des objectifs de points, victoires et ambitions dans ce championnat, il faut qu’on change de visage en continuité. Je ne vais pas vous dire : on va gagner là ou là. Ce serait faire injure à nos adversaires, on voit bien que tous les week-ends il y a des surprises partout. Il y a deux ans (saison du titre de Pro D2) on pouvait se projeter, faire des plans sur la comète. Là, on ne peut pas se projeter sur plusieurs matches. Pour l’instant, c’est Rouen (vendredi 27 septembre). Il faut qu’on fasse une belle prestation, qu’on prenne le match à notre compte. Il faut qu’on se ressemble pour pouvoir se reconnaître.
Bla, bla, bla ..............................
Des actes ****** !!!!!!! et aussi un peu de jeu, histoire qu'on ne se fasse pas chier en les regardant !!
Des actes ****** !!!!!!! et aussi un peu de jeu, histoire qu'on ne se fasse pas chier en les regardant !!
fraser
USAPiste impliqué
Arlettaz , ce que tu dis là , commence donc par te l'appliquer à toi même ! assez de racontar , place aux actes !!!
Oui avec le groupe dont il a lui-même validé la prolongation de trois ans. Qu'on ne s'étonne que l'état d'esprit reste le même.
La saison montrera si ça marche ou pas. Néanmoins, si ça ne bouge pas, il paraît à peu près nécessaire d'en sacrifier un (ou plus) en fin de saison pour montrer que les règles ont changé.
"Il vaut mieux faire des bêtises que ne rien faire" C'est pour ça qu'il est prêt à défoncer Dubois sur un jeu au pied s'il avait été raté.
Pour ce qui est du management et de la vraie concurrence, quand Deghmache fait de bons amicaux, pas Ecochard, que tu mets Ecochard dans un fauteuil pour les deux réceptions et que t'envoies Deghmache au casse pipe à l'extérieur avec une équipe remaniée...pour la concurrence "non faussée" y'a des progrès à faire. C'est comme le Selponi/Séguy d'il y a deux ans, ou Ecochard/Deghmache de la saison dernière.
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