Pourquoi ce retard à l'allumage ?

[KeyvAnalyse]

Concernant le plan physique : ne vous y méprenez pas, je suis complètement d'accord avec la plupart d'entre vous pour dire qu'il y a un avant tout un problème mental, et que lorsque l'on craque à La Rochelle, c'est avant tout le fait d'une démobilisation psychologique de l'ensemble de l'équipe. Pour autant, certains évoquent les dernières minutes du match de Lyon, mais n'oubliez pas de resituer le contexte : à partir de la 60ème minute, le LOU monopolise le ballon sans nous laisser ne seraient-ce que des miettes, et la dernière occasion qui nous est offerte de marquer relève moins d'une quelconque domination que du miracle (ballon tombé par un lyonnais dans notre partie de terrain à la 79e, coup de pied à suivre de Sipa Taumoepeau, puis dégagement dégueulasse de Nakaitaci qui permet à Paddy et Bousquet de nous amener devant leur ligne). J'ai encore en tête l'image de l'entrée en jeu simultanée des quatre lyonnais peu avant l'heure de jeu, qui donna à la rencontre une tournure à sens unique. On en revient aussi au manque de profondeur de banc... Vous avez dit cercle vicieux ?

 

[Océan]

Il y a un déficit de puissance, bien sur. Cela oblige à faire plus d'efforts et c'est une des raison de nos échecs.
Mais il y a surtout une question de mental et de confiance et on l'a vu sur le dernier quart d'heure contre Montpellier.
Quand l'équipe joue son meilleur rugby, avec de la vitesse et de la précision, elle peut réussir de très belles choses.
Contre Montpellier, à 20 minutes de la fin et à 13 contre 15 sur nos 5 m, qui aurait parié que nous finirions à 20/23 ? C'étaient les mêmes joueurs, le même physique, les mêmes monstres en face.
L'équipe doit prendre confiance en elle et jouer comme elle le faisait l'an passé. On a encore l'impression de joueurs empruntés, qui veulent tout donner mais n'osent pas. Cela explique une parti des fautes bêtes et inutiles (comme le carton d'Acébes).