Fabio66
USAPiste débutant
Les copains on y est… saison compliquée, gueule de bois et pénurie de mouchoirs dans les PO. L’USAP est de retour en Pro D2, j’ai vu les gens tristes, démoralisés, mais continuer à venir au stade pour chanter les « sang et or », encore et toujours.
Alors je tiens à rendre hommage en tentant de remonter le moral de tous les supporters, ils le méritent, car OUI nous sommes le plus beau public de France.
La route sera longue mais cette fois ci on la connait et on prendra (presque) du plaisir sur une soirée de mars contre Vannes avec pluie dégueulasse et panne d’électricité.
Sur le gazon d’Aimé Giral ou sur un champ de patates de village la passion reste intacte et là est la beauté du rugby.A quoi tu penses? Me demande ma copine alors que nous sommes le 06/06/2019 et que j’ai une poussière dans l’oeil et le menton qui remue devant une vidéo des 10 ans du titre.
J’ai envie de lui dire:
je pense à cette action où Lousteau ouvre grand coté sur Jean-phi Grandclaude, qui effectue sa première passe de la saison en envoyant une sautée au dessus de Zaza occupé à insulter son vis à vis de mange *****. Perez en bout de ligne récupère mais trébuche sur le ménisque de Steve Meyer et commet l’en avant. Mélée (David). Les élégants Aiguafresca-Guirado-Mas laissent place aux non moins vaillants « cap pelats » Chobet Tincu Bozzi. Clairement ça relève. Lecorvec est occupé à jouer avec la mâchoire de Rémi Martin et le public qui veut de la vraie ouillade, fait descendre des tribunes des « Fourny! Fourny! » pour lui venir en aide, tandis que Mathieu Acebes vient, comme à son habitude, « calmer le jeu ».
Jeu qui reprend sur une touche pour l’USAP, Tincu alias « la forquilla » a le choix de lancer sur l’impeccable paire de tours jumelles Colin Gaston/Mike James ou bien les mythiques Barend Britz/Imbernon, il fait bien sur le choix de la margarita en bout d’alignement.
Rentrée de Christophe Porcu pour secouer le cocotier. Fraîchement descendu de son séjour à Matemale il arrive avec un poids de forme à 141kg, sa morphologie féline lui permet de récupérer le ballon au sol en pleine course tel Pipette sous le regard d’un Farid sidéré. Il décale un Forletta perturbé par l’odeur de la douzaine de porcs samoans concoctée un peu plus loin par Chef Tuilagi mais parvient à envoyer Jean pierre Perez dans l’intervalle qui malheureusement commet un en avant. On aperçoit un peu plus loin Christophe Manas au micro d’Isabelle Ithurburu débriefant encore le match de la journée précédente.
Le match bat son plein et la tension devient insoutenable, Arlettaz en est à son deuxième paquet de Marlboro et le public transpire plus que sur une pénalité de Nico Laharrague à la 80e lorsque Dan Carter (plus grand 10 de l’histoire derrière Manny Edmonds en gueule de bois) dégage son camp, le ballon prit par un léger « cop de tramuntana » finit sur les 22… de Gilbert Brutus…
Le cuir est regagné grâce à un timbre amical de Gavin Hume et la relance est amorcée par Thomas Lièvremont qui trouve le jeune Benoit Bellot, ça écarte sur Cermeno qui rentre dans le camp adverse. On commence à y croire sous les yeux attentifs de Mafi, Cocagi et Piukala sortis sur carton jaune (et de Renaud Peillard et Konieck qui eux ont vu rouge).
Bomati pour Sylvain Deroeux, Grégory Tutard colle un combo tampon-raffût et croise avec Joubert le magnifique, qui envoie une fois de plus Jean-Pierre Perez en bout de ligne. Il trébuche sur le peigne de Percy Montgomery… mais parvient, enfin à aplatir dans l’embut.
« Le cri » et le poing serré rageur du capitaine Bernard Goutta, regard habité vers la tribune qui porte son nom, une image qui ferait une couverture légendaire de l’indep’.
En tribune même Imbernon se lève de ses sièges, Thierry lacroix en perd sa cravate sang et or, Julien Candelon et Porical sont accrochés au cou de Rimas Alvarez Kairelis, lui même accroché au cou d’Ovidiu Tonita.
Perez est à genoux bras au ciel et la réalité de cette image pas si lointaine nous remémore une douce soirée de juin 2009, soirée de communion et de liesse.
Vous m’excuserez si votre joueur favori n’a pas été cité, on pourrait continuer comme ça pendant des heures…. Tous ces souvenirs là sont tatoués dans les coeurs de supporters Usapistes et courent les travées d’Aimé Giral pour en faire un des plus beau palmarès de l’histoire de ce sport.
Aujourd’hui Toulouse est au panthéon du rugby français, dans quelques jours ils seront de nouveau à égalité avec 13 autres équipes, à 0 points en début de championnat.
Les exploits sont gravés dans le temps mais sont chaque année remis en question et c’est bien là toute la beauté du sport. A très bientôt cher top 14, la furia catalane reviendra plus forte que jamais et tout son peuple est déjà prêt à exploser.
Sempre endavant, un supporter de l’USAP.
Alors je tiens à rendre hommage en tentant de remonter le moral de tous les supporters, ils le méritent, car OUI nous sommes le plus beau public de France.
La route sera longue mais cette fois ci on la connait et on prendra (presque) du plaisir sur une soirée de mars contre Vannes avec pluie dégueulasse et panne d’électricité.
Sur le gazon d’Aimé Giral ou sur un champ de patates de village la passion reste intacte et là est la beauté du rugby.A quoi tu penses? Me demande ma copine alors que nous sommes le 06/06/2019 et que j’ai une poussière dans l’oeil et le menton qui remue devant une vidéo des 10 ans du titre.
J’ai envie de lui dire:
je pense à cette action où Lousteau ouvre grand coté sur Jean-phi Grandclaude, qui effectue sa première passe de la saison en envoyant une sautée au dessus de Zaza occupé à insulter son vis à vis de mange *****. Perez en bout de ligne récupère mais trébuche sur le ménisque de Steve Meyer et commet l’en avant. Mélée (David). Les élégants Aiguafresca-Guirado-Mas laissent place aux non moins vaillants « cap pelats » Chobet Tincu Bozzi. Clairement ça relève. Lecorvec est occupé à jouer avec la mâchoire de Rémi Martin et le public qui veut de la vraie ouillade, fait descendre des tribunes des « Fourny! Fourny! » pour lui venir en aide, tandis que Mathieu Acebes vient, comme à son habitude, « calmer le jeu ».
Jeu qui reprend sur une touche pour l’USAP, Tincu alias « la forquilla » a le choix de lancer sur l’impeccable paire de tours jumelles Colin Gaston/Mike James ou bien les mythiques Barend Britz/Imbernon, il fait bien sur le choix de la margarita en bout d’alignement.
Rentrée de Christophe Porcu pour secouer le cocotier. Fraîchement descendu de son séjour à Matemale il arrive avec un poids de forme à 141kg, sa morphologie féline lui permet de récupérer le ballon au sol en pleine course tel Pipette sous le regard d’un Farid sidéré. Il décale un Forletta perturbé par l’odeur de la douzaine de porcs samoans concoctée un peu plus loin par Chef Tuilagi mais parvient à envoyer Jean pierre Perez dans l’intervalle qui malheureusement commet un en avant. On aperçoit un peu plus loin Christophe Manas au micro d’Isabelle Ithurburu débriefant encore le match de la journée précédente.
Le match bat son plein et la tension devient insoutenable, Arlettaz en est à son deuxième paquet de Marlboro et le public transpire plus que sur une pénalité de Nico Laharrague à la 80e lorsque Dan Carter (plus grand 10 de l’histoire derrière Manny Edmonds en gueule de bois) dégage son camp, le ballon prit par un léger « cop de tramuntana » finit sur les 22… de Gilbert Brutus…
Le cuir est regagné grâce à un timbre amical de Gavin Hume et la relance est amorcée par Thomas Lièvremont qui trouve le jeune Benoit Bellot, ça écarte sur Cermeno qui rentre dans le camp adverse. On commence à y croire sous les yeux attentifs de Mafi, Cocagi et Piukala sortis sur carton jaune (et de Renaud Peillard et Konieck qui eux ont vu rouge).
Bomati pour Sylvain Deroeux, Grégory Tutard colle un combo tampon-raffût et croise avec Joubert le magnifique, qui envoie une fois de plus Jean-Pierre Perez en bout de ligne. Il trébuche sur le peigne de Percy Montgomery… mais parvient, enfin à aplatir dans l’embut.
« Le cri » et le poing serré rageur du capitaine Bernard Goutta, regard habité vers la tribune qui porte son nom, une image qui ferait une couverture légendaire de l’indep’.
En tribune même Imbernon se lève de ses sièges, Thierry lacroix en perd sa cravate sang et or, Julien Candelon et Porical sont accrochés au cou de Rimas Alvarez Kairelis, lui même accroché au cou d’Ovidiu Tonita.
Perez est à genoux bras au ciel et la réalité de cette image pas si lointaine nous remémore une douce soirée de juin 2009, soirée de communion et de liesse.
Vous m’excuserez si votre joueur favori n’a pas été cité, on pourrait continuer comme ça pendant des heures…. Tous ces souvenirs là sont tatoués dans les coeurs de supporters Usapistes et courent les travées d’Aimé Giral pour en faire un des plus beau palmarès de l’histoire de ce sport.
Aujourd’hui Toulouse est au panthéon du rugby français, dans quelques jours ils seront de nouveau à égalité avec 13 autres équipes, à 0 points en début de championnat.
Les exploits sont gravés dans le temps mais sont chaque année remis en question et c’est bien là toute la beauté du sport. A très bientôt cher top 14, la furia catalane reviendra plus forte que jamais et tout son peuple est déjà prêt à exploser.
Sempre endavant, un supporter de l’USAP.